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mercredi 21 avril 2021

SE MOBILISER DÈS LE 23 AVRIL CONTRE LA REFORME DE L’ASSURANCE CHÔMAGE

 


Alors que la barre des 100 000 morts du Covid a été franchie, que les hôpitaux sont saturés et que la campagne vaccinale est loin d’être à la hauteur de l’épidémie, la Macronie dévoile peu à peu ses nouveaux projets antisociaux.

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire est formel : la dette publique, qui s’est considérablement accrue avec les « plans de soutien » du gouvernement, ne sera « certainement pas » remboursée par l’impôt. Au programme : compression des dépenses publiques et « réformes structurelles », avec notamment le retour programmé du plan de destruction du système de retraites, mais aussi la volonté maintenue de faire passer en force la contre-réforme de l’assurance chômage.

Destruction sociale programmée

Alors que les destructions d’emplois se comptent en centaines de milliers et que le nombre de chômeur/ses est reparti durablement à la hausse, le pouvoir entend imposer une réforme de l’assurance chômage qui va avoir pour conséquence une baisse des allocations et une réduction du nombre de leurs bénéficiaires.

Dès la première année, 1,15 million de personnes verraient leurs allocations réduites en raison du nouveau mode de calcul du SJR (salaire journalier de référence), avec une baisse moyenne de 17 % pouvant aller jusqu’à 40 % dans certains cas. Et ce sont celles et ceux que l’on surnomme « intermittent.e.s de l’emploi », alternant activité réduite et périodes chômées, qui paieront le prix le plus élevé.

Les personnels de la culture, mobilisés depuis plus d’un mois, ne s’y sont pas trompé, en faisant du retrait de la contre-réforme de l’assurance chômage leur principale revendication.

Retrouver le chemin des mobilisations

Il y a quelques jours, le journal les Échos révélait le contenu du « programme de stabilité » élaboré par le ministère de l’Économie.

Alors que le déficit budgétaire s’est élevé à 9,2 % du PIB en 2020 et devrait être du même ordre en 2021, le gouvernement prévoit un retour aux 3 % en 2027.

Un « tour de vis » majeur, qui va impliquer une hyper-austérité dans la mesure où le gouvernement refuse d’envisager toute augmentation des recettes, alors que pourtant l’argent existe, comme le montre l’augmentation du nombre de milliardaires en France (de 39 à 42 entre 2020 et 2021) et les bénéfices du CAC 40 (36 milliards d’euros en 2020 malgré la crise).

Le retour de la contre-réforme des retraites est à prévoir, de même que l’approfondissement des réductions des dépenses publiques (suppressions de postes, blocage des salaires, réduction des budgets des services publics, etc.).

La perspective du pouvoir est donc la poursuite et l’amplification de la guerre sociale, menée par un gouvernement dont la catastrophique gestion de la crise sanitaire donne une idée du peu d’importance qu’il accorde à nos vies lorsqu’il s’agit de faire tourner la machine capitaliste.

Face à un tel projet, nous n’avons pas d’autre solution que de reprendre le chemin des mobilisations, dans un contexte sanitaire certes pesant mais qui ne saurait être un obstacle insurmontable à la construction d’une opposition de rue au gouvernement et à ses plans.

Les personnes de la culture, les salarié.e.s de l’Éducation nationale, les salarié.e.s des entreprises en lutte contre les licenciements, nous montrent qu’il est possible de dépasser la résignation et de porter le fer contre le pouvoir et le patronat.

Et ce n’est pas parce que certains se lancent déjà dans la compétition présidentielle que nous devons attendre l’année prochaine pour nous faire entendre : dès aujourd’hui, construisons le « toutes et tous ensemble » nécessaire pour stopper Macron.

Participons nombreux/ses au vendredi de la colère contre la nouvelle réforme de l’assurance chômage et à la prochaine date nationale initiée

Le vendredi 23 avril,

à Clermont-Ferrand,

le rendez-vous est donné

à 14H place de Jaude





vendredi 16 avril 2021

SAMEDI 17 AVRIL, TOUS DANS LA RUE POUR DÉFENDRE NOS DROITS, NOS LIBERTÉS ET SOUTENIR LES SALARIÉ-E-S DE LA CULTURE EN LUTTE

 

Le NPA appelle à participer nombreux et nombreuses à cette marche colorée, ce samedi 17 avril à 14H devant la comédie à Clermont-Ferrand

https://www.facebook.com/events/115880147162493


Le communiqué de Presse

Les organisations associatives, syndicales et politiques du Puy de Dôme signataires de ce communiqué de presse appellent à participer à la manifestation commune qui aura lieu samedi 17 avril à 14h à Clermont- Ferrand, en soutien à tous les salariés de la culture et du spectacle et contre la loi Sécurité globale, l'Etat d'Urgence et toutes les mesures liberticides qui en découlent (confinement, décrets sur le fichage, loi séparatisme...).

« Marche Colorée pour Défendre nos Libertés ».

Elles rappellent que les professionnels de la culture et du spectacle, qui subissent une précarité insupportable, ont décidé d’occuper la Comédie de Clermont-Ferrand depuis le 15 mars dernier et n’ont de cesse de manifester leurs inquiétudes qui témoignent de la souffrance engendrée par la fermeture des lieux de culture et de spectacle.

Ces mesures, permises par l’état d'urgence permanent vont de paire avec toutes les mesures liberticides que nos organisations combattent depuis des mois.

Les organisations signataires rappellent également leur exigence de retrait de la loi de Sécurité Globale, qui dans son article 1A bis pénalise lourdement et met sous scellé tout logement, locaux, lieux occupés sans droit ni titre, c'est une attaque sans précédent contre les squats militant-es, d'habitant-es,

Elles exigent la fin de l'état d'urgence et de toutes les mesures de privation des libertés démocratiques, individuelles et collectives.

Elles condamnent également avec la plus grande fermeté les menaces de dissolution faites à l'encontre de l'UNEF !

Elles appuient les revendications formulées par la culture en danger:

- la réouverture des lieux de culture dans le respect des consignes sanitaires ;

- une abrogation des arrêtés préfectoraux interdisant les manifestations artistiques dans l’espace public ;

- la prolongation de l’année blanche d’une année à partir de la reprise totale du secteur pour les intermittents du

spectacle ;

- une baisse du seuil d’heures minimum d’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrants ou intermittent·e·s du spectacle en rupture de droits ;

- le rattrapage et l'extension de l’année blanche aux artistes auteurs ainsi qu’à tous les intermittents du travail ;

- une révision immédiate de la prime d’activité injuste envers les travailleurs à revenus irréguliers ;

- un retrait pur et simple de la réforme de l’assurance chômage;

- l’extension du RSA au jeunes dès 18 ans ;

- des moyens pour garantir les droits sociaux dont les caisses sont menacées par l’arrêt des cotisations ;

- pour les congés maternités et maladie, des garanties d’accès à tous les travailleurs à l’emploi discontinu et artistes auteurs ;

- un plan massif de soutien à l’emploi culturel en concertation avec les organisations représentatives des salarié.e.s de la culture ;

- des dispositifs d’aide à la diffusion physique de spectacles vivants sur tout le territoire avec des moyens financiers et logistiques conséquents.

- Non à la dématérialisation de la culture ;

- un maintien et une sanctuarisation des budgets de la culture ;

- des mesures d’urgence face à la précarité psychologique et financière des jeunes mineurs isolés et des étudiants.

Organisations signataires : AFPS 63, ATTAC 63, Les Amis de l’Huma, Droit au Logement 63, France Insoumise 63, Libre Pensée 63, Ligue des Droits de l’Homme 63, Nouveau Parti Anticapitaliste 63, Parti de Gauche 63, Parti Ouvrier Indépendant 63, SOLIDAIRES Auvergne, SUD Éducation, UNEF Auvergne.