mardi 2 février 2021

NE SOYONS PAS LA GÉNÉRATION SACRIFIÉE ! TOUS ET TOUTES DANS LA RUE LE 4 FÉVRIER !

Parce que le gouvernement nous méprise, nous avons été des milliers d’étudiants à manifester les 20 et 26 janvier. Plutôt que de mettre des moyens pour maintenir les universités ouvertes dans de bonnes conditions sanitaires, le gouvernement a préféré les fermer, quitte à renvoyer toute une génération d’étudiants dans la solitude, à une vie rythmée par les cours virtuels, sans pouvoir vivre de vie sociale, affective ou amoureuse.

Plutôt que de soutenir financièrement les étudiants précaires qui par milliers ont perdu leurs emplois et doivent demander de l’aide alimentaire d’urgence, il nous demande de « tenir », et nous laisse crever la bouche ouverte.

Car non, les repas à 1€ distribués dans des universités qui sont fermées depuis octobre ne vont pas résoudre le problème de la misère et de la faim.

Plutôt que de répondre à ces questions d’urgence vitale pour les étudiants, le gouvernement préfère arroser de dizaines de milliards d’euros les entreprises qui licencient et font grimper le chômage, commander des rafales pour un montant de 2,5 milliards d’euros, ou encore investir dans la police et lui donner une impunité toujours plus totale, pour la préparer à réprimer nos révoltes.

Si nous n’agissons pas,

nous serons bel et bien

une génération sacrifiée.

Pour l’empêcher nous devons nous battre.

Nous ne sommes pas les seuls à faire les frais de la crise. Partout dans le pays, des milliers de salariés font face à des plans de licenciements, voient leurs vies broyées du jour au lendemain pour satisfaire des actionnaires qui continuent de s’enrichir sur le dos de la pandémie.

Selon le ministère du travail, il y a eu dans la période allant de mars 2020 à janvier 2021 d’ores et déjà 763 plans de suppressions d’emplois.

Et les jeunes, parce que plus précaires, sont particulièrement concernés par ces suppressions d’emplois. Au troisième trimestre 2020, le pays a compté 628.000 demandeurs d’emplois supplémentaires.

En plus de perdre nous-même nos emplois, beaucoup d’entre nous voyons nos parents et nos proches plus âgés aujourd’hui confrontés au chômage après des années dans une entreprise.

Nos intérêts se trouvent aux côtés des salariés qui sont aujourd’hui en train de se battre contre les suppressions d’emplois et les licenciements, comme c’est le cas à la raffinerie de Grandpuits et comme l’ont démontré des milliers de salariés qui ont manifesté le 23 janvier. Ce sont nos parents, nos proches, des membres de nos familles. Mais surtout, en se battant, ils sont en train de lutter contre le chômage de demain, et contre la promesse d’avenir de misère que font aux jeunes le gouvernement et les grandes entreprises du pays.

Parce que nous ne sommes pas condamnés à payer la crise, parce que nous devons nous battre, pour des moyens pour rouvrir les universités dans de bonnes conditions sanitaires, pour un revenu étudiant pour enrayer la misère, contre les suppressions d’emplois et les licenciements :

Nous vous donnons rendez-vous aux différentes initiatives,comme partout en France prises en Auvergne pour le 4 février , aux côtés des travailleurs en lutte, pour que ça soit aux capitalistes de payer la crise.

à Clermont-Ferrand à 10H30 place Delille à l'appel de la CGT, pour rejoindre le rassemblement intersyndical à 11H30 devant la préfecture

Allier : Rassemblement devant les CCI

de 10H30 à 14H30

à Montluçon 31 quai Blanc

à Vichy, 5 rue Montaret

à Moulins 17 cours Jean Jaurès

à Aurillac à 10H30 préfecture

au Puy en Velay manifestation

10H30 Place de la Cadelade



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