Laurent
Wauquiez a lancé une campagne d’informations via la presse locale
pour vanter les bienfaits de sa politique régionale sur la sécurité
avec comme mot d’ordre : « on sécurise les gars et les TER, on
protège les lycées, on soutient nos policiers et nos gendarmes ».
Dés
le début de son mandat, le ton a été donné, avec la mise en place
de portiques de sécurité et de la vidéo-surveillance dans certains
lycées pilotes. Dans certains établissements (le lycée Lafayette à
Clermont-Ferrand, le lycée Louis-Armand à Chambéry etc.), les
lycéens se sont mobilisés en bloquant leur lycée dès l’annonce
de ces mesures. Ils ont bien compris que cette politique d’un coût
exorbitant va réduire leurs libertés, les fliquer encore un peu
plus et non les aider dans leurs études, leur permettre de
s’émanciper et de s’ouvrir vers l’extérieur.
Dans
le même temps, des économies étaient faites, sur le nombre de
personnels qui est en baisse, moins formé, avec des contrats de plus
en précaires.
Dans
les lycées où la mobilisation a été la plus forte, Wauquiez a
reculé et renoncé à installer ses tourniquets de sécurité, comme
cela a été le cas à Louis-Armand.
Pour
continuer sur sa lancée sécuritaire, Wauquiez a annoncé le
financement par la région de la police ferroviaire en doublant ses
effectifs et la mise en place de caméras de vidéo-surveillance dans
105 gares sous prétexte de sécuriser les gares et TER.
Mais
dans le même temps, on notera la suppression des contrôleurs à
bord des trains qui sont garants de la sécurité et bon déroulement
du voyage.
De
plus, il a annoncé qu’il offrira la gratuité des TER pour les
policiers et gendarmes (coût estimé pour la région : 500 000
euros), alors que dans le même temps, la SNCF cherche à faire payer
le trajet aux cheminots.
La
politique menée régionalement sur la sécurité que ce soit dans
les lycées ou à la SNCF amplifie ainsi fortement celle du
gouvernement Valls-Hollande, politique ultra-sécuritaire qui sous
prétexte de lutte contre le terrorisme a mis en place l'état
d'urgence et va le prolonger jusqu’aux élections présidentielles.
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