Déclaration
de Philippe POUTOU
du
1er décembre 2016
La
crise politique à la tête de l’État et du Parti socialiste vient
de franchir un nouveau pas avec l’annonce de Hollande de ne pas se
présenter à l’élection présidentielle.
Cette
décision ne nous fait ni rire ni pleurer.
Ce
sera sans doute Valls qui va prendre la relève pour assumer le bilan
de ces cinq ans d’attaques antisociales et sécuritaires.
Avec
ou sans Hollande, comme avec ou sans Sarkozy, les classes populaires
n’ont rien de bon à attendre des candidats de droite,
d’extrême-droite et de la gauche libérale.
La
crise du Parti socialiste est la rançon payée pour avoir mené une
politique d’austérité, toute dévouée au MEDEF, à l’image de
la loi El Khomri, une politique sécuritaire utilisant les attentats
pour mettre en place un arsenal policier et sécuritaire remettant en
cause les libertés individuelles et collectives.
Ces
politiques, c’est la droite et l’extrême droite qui en tirent
profit aujourd’hui pour essayer de pousser encore plus loin une
politique réactionnaire et sécuritaire.
Cela
rend encore plus urgent de reconstruire le mouvement ouvrier, une
représentation politique pour les exploités qui refusent de
s’adapter aux besoins du patronat, des actionnaires, des plus
riches.
C’est
le sens de ma candidature pour le NPA à l’élection
présidentielle : redonner un espoir, préparer les combats, les
mobilisations de demain qui seront seules capables de bloquer
l’avenir que tous ces politiciens nous préparent, construire une
autre société.
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