vendredi 21 août 2015

COMMENT VAS MICHELIN ?

Merci, Michelin se porte bien ; 
enfin les actionnaires Michelin bien sûr .
En ce qui concerne les travailleurs Michelin, 
c'est une autre histoire. 


Michelin a choisi son camp , il préfère rémunérer les actionnaires que de satisfaire les revendications des salariés . Michelin par l'intermédiaire de Jean-Dominique Sénard « le taulier » et Marc Henri directeur financier « le banquier » ont donnés une conférence de presse dans laquelle ils annonçaient des résultats au delà de leurs espérances : une hausse de 8,5% du chiffre d'affaire pour le premier trimestre et présageaient un second trimestre dans la lignée. Ces résultats financiers montrent combien est grande la différence avec les augmentations de salaire perçue 0,6% par l'ensemble des travailleurs Michelin. Pour justifier ces bons résultats économiques, entre autre, le tout nouveau pneu tout temps : le CossClimat . Si ce pneu existe , c'est avant tout par la force de travail : intellectuelle et physique , des chercheurs , techniciens , travailleurs de Michelin. Souhaitons qu'ils en profitent aussi . Ce nouveau produit, plus sécurisant, c'est vrai qu'aujourd'hui la sécurité est à l'honneur mais ce n'est que le coté marketing, pour Michelin, c'est un produit nouveau et de ce fait aura un prix de vente supérieur aux pneus existants . 

Le trust Michelin continue sur sa lancée , il vient d'acquérir Meyer : une société Allemande de distribution de pneus .Après le nettoyage en Colombie en 2013 de son service de distribution et la réorganisation du marché du pneu en Amérique du Nord , la mise en route en Inde d'une très grande usine ; rien n’arrête les tentacules du capitaliste Michelin .

Le groupe Michelin vient à l'économie d'ajouter la caution politique avec la venue en personne du chef de l'état Hollande sur le site du chantier de Ladoux . Il est vrai que Michelin est la seule entreprise du CAC 40 a avoir son siège en province . Cela se traduit par des aides financières , exonérations et autres avantages . L'adage « on ne prête qu'aux riches » est en application. 

Ces derniers temps, nous avons assisté à des conflits sur-médiatisés par les chaînes d'informations : les pilotes de lignes d'Air France, les chauffeurs de taxi, les agriculteurs et éleveurs. Des mouvements corporatifs qui ont démontrés qu'en France pour faire entendre ses revendications, il faut faire  « le bordel ». Si ces trois conflits ont été connus , il n'en reste pas moins qu'il y a journellement des gréves dans différentes entreprises, mais bien sûr on en parle peu . 
 

Sur les conflits médiatisés , on peut constater, à chaque fois que les protagonistes ont mobilisés leur outil de travail . On peut donc se poser la question si ils l'ont fait, pourquoi ne pas les imiter , se servir des outils de travail avec lesquels un petit nombre s'enrichit . Cette action s'appelle : la gréve générale . Du mécontentement, il y en a chez l'ensemble des travailleurs actifs et retraités : le pouvoir d'achat , le démantèlement des services publics, la restriction des libertés par les lois votées par les socialistes au pouvoir . Plutôt qu'avoir des mouvements revendicatifs éparpillés , ne serait il pas souhaitable que ce soit tous  ensemble, un mouvement national. Cela nécessite que l'ensemble des syndicats appellent à la gréve ; mais le veulent-ils ? Leur attitude actuelle ne semble guère aller dans ce sens .



J.J.M
 

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