COMMUNIQUE
DU NPA
DU 16 JUILLET 2015
DU 16 JUILLET 2015
Plus
de 15 000 personnes ont manifesté hier soir dans les rues d’Athènes
contre le vote au parlement d’un troisième mémorandum qui impose
de nouvelles mesures austéritaires au peuple et aux travailleurs
grecs.
C’était
la première journée de grève générale depuis que Tsipras est au
gouvernement. ADEDY (principal syndicat de la fonction publique)
exige : « l’abolition du mémorandum »
et « l’annulation de la dette ».
On
pouvait lire sur une banderole déployée devant le parlement : «
Non aux privatisations, sauvons les ports, la (compagnie
d'électricité nationale) DEI, les hôpitaux ».
La
manifestation a été dispersée violemment par la police
« anti-émeute » au niveau de la place Syntagma et
50 manifestants ont été interpellés.
Parmi
les interpellés placés en garde à vue et qui doivent comparaître
entre 11h et 12h (heure grecque) deux syndicalistes ont été mis en
garde à vue et l’un d’entre eux a été durement blessé par la
police.
Il
s’agit de deux de nos camarades de l’OKDE-Spartakos (composante
d'Antarsya – coalition de la gauche anticapitaliste), l’un
éducateur et syndicaliste, l’autre secrétaire du syndicat des
employés de librairie d’Athènes.
Nous
tenons à réaffirmer notre complète solidarité avec les
manifestantes et manifestants qui se sont mobilisés hier à Athènes
dans la suite du NON au référendum du 5 juillet en Grèce.
Nous
exigeons au plus vite auprès des autorités grecques la libération
et la relaxe immédiate de nos camarades de l’OKDE-Spartakos et de
tous les interpellés.
Nous
condamnons fermement l’usage de la violence de la part du
gouvernement grec contre la jeunesse et les travailleurs qui
s’opposent dans la rue à l’austérité.
Plus
que jamais nous sommes du côté du peuple grec
et
nous exigeons avec lui :
l'annulation
de la dette et des mémorandums !
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