COMMUNIQUE
DU NPA DU 5 JUILLET 2015
Le
NPA salue la volonté du peuple grec d'en finir avec l'austérité
permanente, qui ne sert qu'à remplir les coffres forts des
banques et de la finance mondiale.
En
votant « NON » au référendum le peuple grec a
confirmé son vote du 25 janvier 2015. Pour le NPA ce vote met
à l'ordre du jour la mise en œuvre d'une politique
anticapitaliste par l’annulation de la dette, l’expropriation
des banques, la renationalisation des services publics privatisés,
l’augmentation des salaires et des pensions de retraite en
s'appuyant sur les mobilisations du monde du travail pour imposer la
rupture des négociations biaisées avec la Troika et faire cesser la
dictature de la BCE.
Depuis
cinq mois, la Grèce affronte l'intransigeance absolue des
institutions et des gouvernements de l'Union européenne associés au
FMI. Durant la bataille électorale, les affameurs réunis ont fait
feu de tout bois. Ils ont utilisé une véritable terreur politique
pour faire céder le peuple grec, pour qu'il admette qu'il n'avait
pas d'autre choix que de s'incliner devant les diktats des
financiers.
Les
exigences de la Troïka ont été développées par les vieux partis
politiques de droite comme de gauche, par les organisations
patronales et même par des directions syndicales grecques avec le
soutien de la Confédération européenne des syndicats. Certains
patrons sont allés jusqu'à menacer de licenciement leurs employés
qui auraient voté « non ».
Cette
propagande alarmiste s'adressait, au delà de la Grèce, à celles et
ceux en Europe qui voudraient secouer la chape de plomb de
l'austérité. Les méthodes employées ont largement surpassées
celles mises en œuvre il y a dix ans, en France, lors du référendum
sur la constitution européenne.
Les
gouvernements et les institutions de l'Union européenne ont en
horreur la démocratie. Dès le lendemain du 25 janvier, Junker, le
président de la Commission européenne, annonçait la couleur :
un vote populaire ne peut pas remettre en cause les traités. En
France, Hollande et son gouvernement ont relayé l'offensive contre
le peuple grec. Les peuples ne supportent plus l'intégrisme
néo-libéral et le déni de démocratie. Ils commencent à le faire
savoir.
Aujourd'hui,
ces questions vitales sont posées pour l'ensemble des peuples de
l'Union européenne. Au niveau français, l'heure est à l'action
pour exiger l'annulation de toutes les dettes illégitimes à
commencer par la partie de la dette grecque détenue par l’état
français.
Le
"Non" du peuple grec
est
un encouragement
à
lutter contre toutes les politiques d'austérité
mises
en oeuvre par tous les gouvernements,
en
commençant par l'austérité
du
gouvernement Hollande-Valls.
Le
peuple grec ouvre la voie, élargissons
la brèche".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire