Gouvernements
et institutions de l'Union européenne
détestent
décidément la démocratie !
Depuis
le 25 janvier 2015, le rejet par le peuple des politiques
d'austérité, la victoire électorale de Syriza en Grèce, la Troïka
UE-BCE –FMI a usé d'une brutalité inouïe pour mettre à
genou le gouvernement Tsipras.
Avec
l'annonce d'un référendum pour refuser un nouveau « mémorandum
» comme ceux qui ont ruiné la Grèce depuis 6 ans, les mêmes se
déchaînent, hurlent à la rupture unilatérale des
« négociations ».
Un
coup d'Etat financier
Pourtant,
soumis à un étranglement par le système financier international,
le gouvernement grec a effectué des reculs considérables par
rapport au programme sur lequel il a été élu, cherchant des
compromis bien problématiques.
Mais
les représentants de la finance sont restés inflexibles : la dette
doit être remboursée, les restes d’acquis sociaux démantelés,
les biens publics privatisés ou ruinés. Les banques veulent
percevoir leur dîme quoiqu'il en coûte même au prix d'une tragédie
sociale et humaine.
Les
négociations n'étaient qu'une parodie
pour
plier le gouvernement Tsipras
à
la volonté des usuriers du peuple grec.
Soumettre
les peuples
Qu'importe
si en Grèce la catastrophe est déjà là.
Les
politiciens les médias, Hollande, Valls et leurs amis stigmatisent
ces grecs qui refusent les sacrifices. Ils voudraient les contraindre
par un odieux chantage à dire oui à une politique qui a ruiné le
pays, semé la misère et le désespoir.
Bien
abrités derrière leurs privilèges, ces membres de la « casta »
comme disent les militants de Podemos en Espagne, militent pour les
sacrifices des autres et d’abord des pauvres. Ils s'enrichissent
sur leur dos parce que la dette ne sert qu'à alimenter les profits
capitalistes et à verser une rente financière aux riches en pillant
les travailleurs et les classes populaires.
Cette
politique a ruiné la Grèce, elle menace
l'ensemble des pays d'Europe mais aussi le monde. La crise grecque
représente un pas de plus vers une nouvelle crise financière.
Contre
la dette, la démocratie
Les
financiers et les Etats qui les servent redoutent comme la peste
toute contagion dans d'autres pays de l'Union européenne, à
commencer par l’État espagnol. Ils sont engagés dans une
offensive politique pour tenter d'étouffer la révolte, imposer ce
mensonge selon lequel il n'y aurait pas d'autre politique possible
que la leur.
Il
faudrait s'incliner, dire oui,
sinon
ce serait la catastrophe.
Avec
les grecs, contre la troïka,
contre
le gouvernement Hollande-Valls,
nous
disons non.
Hollande,
Merkel, Junker, Lagarde et consorts défendent becs et ongles les
intérêts du capital et veulent faire un exemple pour toutes les
résistances qui peuvent gonfler dans le reste de l'Union européenne.
C’est
pourquoi
la
lutte des travailleurs et du peuple grecs
est
la nôtre.
Il
y a une autre politique possible, celle que nous pourrons imposer en
prenant nos affaires en main pour ne pas laisser les aventuriers de
la finance, les spéculateurs décider de notre sort.
Il
est possible de les mettre hors d'état de nuire, d'annuler cette
dette indigne, injuste et insoutenable, de conquérir le droit de
décider et de contrôler la marche de la société, par en bas.
Nous
le dirons en nous mobilisant avec le peuple grec pour dire non.
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