Affichage des articles dont le libellé est politique Macron. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est politique Macron. Afficher tous les articles

lundi 1 mai 2023

PARTOUT DANS LE MONDE, PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN ET ROMPONS AVEC CETTE SOCIÉTÉ CAPITALISTE QUI DÉTRUIT LA PLANÈTE ET NOS VIES


 

Continuons à exprimer notre colère et à l’amplifier

Même après le passage de cette loi en force par le pouvoir en place, la colère est intacte(toujours les 3/4 de la population qui est contre), la mobilisation perdure sous diverses formes depuis plus de 4 mois (grèves, actions de blocages, manifestations spontanées, casserolades….).

Pour rappel, le 1er mai, journée internationale de lutte des droits des travailleur·euse·s, est historiquement une journée de lutte pour la réduction du temps de travail, en mémoire de l’assassinat par la police de deux ouvriers dans le cadre de la lutte pour la journée de huit heures des ouvrières et ouvriers des Etats-Unis, le 1er mai 1886.

Ce premier mai 2023 est massif et populaire. Il doit être le début d’une nouvelle séquence de luttes à réinventer et reconstruire pour aller jusqu’au blocage du pays par tous les moyens disponibles.

C’est dans la rue que ça se passe,

pas dans les institutions

Ne tombons pas dans le mirage de croire que si un gouvernement plus à l’écoute des intérêts du plus grand nombre était en place , nos vies s’amélioreraient . Ceci est un leurre, dans l’histoire, les avancées sociales n’ont été obtenues que par la lutte des travailleurs/ses et les institutions en place ne sont destinées qu’à être un outil de la domination capitaliste comme le montrent les récents épisodes antidémocratiques et pour autant tout à fait constitutionnels (49-3, 47-1, validation du conseil constitutionnel...).

C’est nous qui produisons les richesses,

c’est à nous de décider !

C’est les salarié.es, qui produisent les richesses et non les patrons, donc c’est à eux de décider ce qui est bon pour la planète, pour leurs vies.

Il est important de construire partout où il est possible, que ce soit dans les lycées, les facs, dans les lieux de travail, dans les villages, dans les quartiers des temps de discussions collectifs afin d’élaborer des revendications et de réfléchir à quelle stratégie mettre en place pour gagner.

Sur Clermont, des AG regroupant différents secteurs ont été mise en place que ce soit l’AG féministe en mixité choisie ou les AG de « colères populaires ».

Il est important aussi de s’appuyer sur toutes les luttes (contre les projets écocides et inutiles, pour les droits de toutes et tous comme les sans papiers, les femmes, les LGBTi, pour les droits sociaux….)

La répression, la violence policière

ne nous fera pas taire

Les pouvoirs en place utilisent les forces de l’ordre (CRS, gendarmes mobiles, BRAV-M, BAC et autres Compagnies d’intervention de la Police nationale… ) pour réprimer la population qui défend ses droits, pour mater la population qui s’oppose à sa politique mortifère et faire régner l’ordre social pour défendre les intérêts de leur classe.

Comme leur nom l’indique, il sont aux ordres de État. donc c’est bien l’’État qui choisit donc délibérément de blesser voire de mutiler, « quoi qu’il en coûte » les manifestants. Les manifestations sont volontairement transformées en affrontements pour dissuader les participants avec utilisation à outrance de gaz lacrymogène, matraques, grenades, LBD.

Loin d’être des bavures, leurs exactions sont délibérées et couvertes par la hiérarchie. La preuve par les mots du préfet de police de Paris justifiant les gardes à vue arbitraire et par la décision du Conseil d’État de laisser les flics masquer leur fameux « référentiel des identités et de l’organisation » (RIO) censé être obligatoire pour qu’ils puissent être identifiés en cas de « dérapage ».

Une impunité assumée jusqu’à Sainte-Soline, après la répression de la manifestation contre les mégabassines qui a fait des centaines de blessés, parfois très graves. La gendarmerie a officiellement validé des tirs de LBD depuis des quads en mouvement – une pratique pourtant totalement interdite car très dangereuse.

Une impunité assumée par Darmanin, qui voulait faire une démonstration de force contre tous les contestataires par le nombre (3 200 gendarmes déployés autour d’un gros trou dans le sol) et les moyens utilisés (plus de 5 000 grenades tirées en quelques heures).

RÉUNION PUBLIQUE DU NPA 63

 POLICE PARTOUT, JUSTICE NULLE PART 

Pourquoi les violences policières

sont structurelles et non individuelles ?

LUNDI 15 MAI à 20H

Salle 1 du centre Jean Richepin


tract distribué 

à la manifestation  du 1er mai

à Clermont-Ferrand




jeudi 13 avril 2023

DONNONS LE COUP DE GRÂCE À CE GOUVERNEMENT ANTIDÉMOCRATIQUE ET ANTISOCIAL

 


NOUS POUVONS GAGNER !

La grande majorité de la population s’oppose à la réforme des retraites, elle est minoritaire à l’Assemblée, des millions de personnes se sont déjà mises en grève et ont manifesté et continuent malgré les mensonges, l’inflation, la répression...

Tout ce qui reste au pouvoir, c’est l’utilisation des leviers institutionnels à sa disposition pour faire passer la réforme : procédures parlementaires antidémocratiques (44.3, 47.1, 49.3…) et répression (policière et judiciaire, y compris avec les réquisitions de grévistes suspendues par la justice).

Leur mépris et leur violence

ne sont que les armes

d’un pouvoir aux abois.

Élisabeth Borne veut respecter la « convalescence » des travailleuses et travailleurs qui auraient à avaler la pilule de la réforme, mais après près de 2 mois de mobilisation, les manifestant·e·s sont en pleine forme, c’est le gouvernement qui est malade de nous voir toujours déterminé·e·s !

GÉNÉRALISER LA GRÈVE ET LES ACTIONS

Le pouvoir est fébrile, la mobilisation est historique mais la stratégie actuelle montre ses limites.

Alors que jamais autant de monde n’avait manifesté contre un gouvernement français, celui-ci fait comme si de rien n'était.

Aussi massives et nécessaires soient-elles, nous ne pourrons nous contenter de sages manifestations hebdomadaires pour faire plier un gouvernement qui se fiche autant de notre avis et de nos colères.

Le seul langage qu’ils écouteront, c’est celui de leur porte-feuille, pour gagner il faut généraliser la grève dans tous les secteurs et tous les jours pour vraiment bloquer le pays et les profits.

APRÈS LE 13, ON CONTINUE JUSQU’AU RETRAIT !

Vendredi 14 avril, c’est au Conseil constitutionnel de donner son feu vert à cette loi. Il n’y a aucune illusion à avoir sur cette institution de vieux politicien·ne·s bourgeois·es.

Le dernier projet censuré par le Conseil était la proposition de taxer les très hauts revenus à 75 % sous le gouvernement Hollande.

Le Conseil écarte les réformes quand la bourgeoisie le lui demande. C’est sur notre mobilisation qu’il faudra compter, sur la pression qu’on saura mettre sur le gouvernement et le patronat.

Dès le 14 avril, à l’appel de l’intersyndicale départementale, on se retrouve donc à 11h devant la préfecture à Clermont-Ferrand, à Aurillac à 17h30 devant la préfecture.

Par la suite, loin de désarmer nous devons nous organiser en AG, en comités de mobilisation, nous devons généraliser la grève et multiplier les actions partout, tout le temps, sous toutes les formes ! Ils ne veulent pas nous écouter, nous devons être ingérables, ingouvernables et inarrêtables.

RETRAITES, MÉGA-BASSINES :

MÊME SYSTÈME , MÊME COMBAT

Les mobilisations contre la casse des retraites et contre les méga-bassines posent une même question : qui décide et dans l’intérêt de qui ?

Deux visions antagoniques de la société s’affrontent : l’actuel système capitaliste avec une minorité qui décide contre la population pour mieux s’accaparer les richesses qu’elles soient naturelles (l’eau) ou le fruit de notre travail (nos retraites, nos salaires…), ou une société par et pour la population dans laquelle nous décidons collectivement dans l’intérêt de la majorité.

Pour défendre leur pouvoir et leurs profits, ils sont prêt·e·s à tuer à renforts d’armes de guerre, preuve de l’importance de l’enjeu.

Mais c’est nous qui faisons tourner la société et, par millions, nous avons ces dernières semaines fait irruption dans le jeu de quille politicien pour refuser de les laisser continuer à décider contre notre avis et à se gaver sur notre dos.

Nous devons nous révolter,

nous organiser

et balayer ce système capitaliste et ses pantins !


vendredi 24 mars 2023

APÉRO-DÉBAT : Comment gagner contre Macron et son monde ?

 

Communiqué de presse

Le NPA 63 organise un apéro-débat le lundi 27 mars à 18H30 salle 6 du centre J.Richepin (21 rue J.Richepin à Clermont)

La thématique de la soirée

"Retraites, salaires, lois immigration.…"

Comment gagner contre Macron et son monde? Comment obtenir des droits nouveaux et quelle société nouvelle construire ?

Pour plus d'informations : https://www.facebook.com/events/539462458329873/

ANTICAPITALISTES ET RÉVOLUTIONNAIRES

TANT QU’IL LE FAUDRA !

Dans le cadre du climat social, dominé par les luttes contre la réforme des retraites(injuste et injustifiable), mais aussi des luttes pour des augmentations de salaires, mais aussi de la jeunesse contre parcours sup et le SNU et les manifestations féministes,écologistes et de solidarité avec les peuples du monde entier .

Le NPA 63 vous invite à venir débattre de cette situation et à réfléchir sur

Comment élever le rapport de force?

Comment réussir à faire converger toutes ses luttes ?

Comment s'organiser pour faire reculer le gouvernement et le patronat?

Quelles perspectives politiques ?

APÉRO- DÉBAT

LUNDI 27 MARS à 18H30

Salle 6 Centre Jean Richepin

(21 rue J.Richepin à Clermont)

Toutes et tous ensemble,

échangeons et construisons les perspectives

des luttes de demain.


mercredi 25 mai 2022

DÉGAGEONS CE GOUVERNEMENT AU SERVICE DU PATRIARCAT ET DU CAPITALISME !

 

Sans surprise aucune, le remaniement ministériel n'infléchira pas la politique engagée lors du précédent quinquennat.

La nomination d'un nouveau ministre, Damien Abad, faisant l’objet d'une plainte pour viol, constitue un symbole de cette continuité, pour un gouvernement qui affiche son mépris des exploité.e.s et des opprimé.e.s.

Un pouvoir toujours au service du patriarcat

Macron n'a pas fait de l'égalité hommes-femmes une priorité de son premier quinquennat.

Macron avait nommé, à des ministères de choix, Dupont-Moretti réputé pour ses propos sexistes, et Gérald Darmanin alors frappé d'une plainte pour viol. Des ministres reconduits, un signe que l'impunité patriarcale continue.

Dans la suite « logique », Damien Abad est nommé ministre des Solidarités, en dépit d'un signalement adressé par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique pour des faits présumés de viols.

Sans oublier l’investiture de Jérôme Peyrat aux législatives... alors qu'il a été condamné en 2020 pour des violences envers une ex-compagne. Si cette affaire n'avait pas été portée publiquement, il n'aurait sans doute pas été contraint de se retirer.

Derrière un féminisme de façade, le bilan du quinquennat en matière de lutte contre les inégalités est lamentable.

On continue d'instrumentaliser les droits des femmes à des fins réactionnaires et islamophobes...

D'un côté , une levée de bouclier contre le burkini, de l'autre Macron qui n'hésite pas à reprendre les arguments des anti-IVG, culpabilisant les femmes en qualifiant l'avortement de drame alors que celui-ci est avant tout un droit et souvent un soulagement.

Le contrôle du corps des femmes a encore de beaux jours devant lui en Macronie...

Encore plus d'attaques contre les travailleurEs et la planète

Macron avait également promis un tournant social et écologique pour ce nouveau quinquennat.

La réforme des retraites et la réforme du RSA vont pourtant jeter dans la misère de plus en plus de travailleurEs, alors que les conditions de vie sont déjà largement dégradées par la flambée des prix, la faiblesse des salaires et des pensions.

Dans un contexte économique marqué par une forte inflation et une faible croissance, les capitalistes vont faire porter la charge sur les classes populaires, s'attaquant à leur pouvoir d'achat, et faisant des économies sur les prestations sociales.

En nommant des ministres ultra-libéraux proches de l'industrie fossile et défenseurs de l'agro-industrie, la « planification écologique » version Macron est une nouvelle imposture, alors que l'urgence climatique nécessite des mesures urgentes et radicales en matière de transition énergétique.

Macron II, c'est la continuité — en pire — du saccage qui sest amplifié ces cinq dernières années.


jeudi 15 juillet 2021

MACRON VEUT CASSER NOS DROITS. PRÉPARONS UNE RENTRÉE DE LUTTES !

 

Un an et demi après le début de l’épidémie, Macron est fidèle à lui-même : une nouvelle fois, confronté à la rapide montée en puissance d’une « 4e vague » de l’épidémie de Covid-19, il a été incapable dans son allocution lundi soir d’apporter d’autres solutions que les recettes autoritaires et inefficaces qui n’ont pas fonctionné depuis un an.

Détourner l’attention des responsabilités du gouvernement

La vaccination est bien un enjeu décisif pour sortir de cette pandémie, et tout doit donc être fait pour la faciliter.

Il faut aussi imposer la levée des brevets et la réquisition des entreprises pharmaceutiques, pour une vaccination universelle sans laquelle la répétition de « vagues », de plus en plus contagieuses et virulentes, est inéluctable.

Mais la méthode Macroniste,

c’est tout l’inverse :

imposer au lieu de convaincre.

Reniant à nouveau sa propre parole, Macron a annoncé l’obligation pour les personnels des hôpitaux et des EHPAD de se faire vacciner.

Les récalcitrant.e.s seront pointé.e.s du doigt comme responsables des contaminations, s’exposant à des sanctions.

« À partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n’êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payé », a ainsi déclaré Olivier Véran.

Hier « héros » applaudis, aujourd’hui responsables des mort.e.s et de la poursuite de cette épidémie ?

En stigmatisant les soignant.e.s, Macron, Véran et compagnie espèrent détourner l’attention de leurs propres responsabilités dans la remontée de l’épidémie, et dans le délabrement d’un système hospitalier encore moins capable de faire face, faute de personnel et de moyens à cette 4e vague. Leurs promesses de moyens supplémentaires pour les hôpitaux et les EHPAD sont restées du vent, les conditions de travail se dégradent, et le management autoritaire et répressif des directions a repris de plus belle, provoquant écœurement, démissions, et parfois défiance à l’égard des consignes, y compris celle de la vaccination.

La casse sociale toujours au programme

L’extension du pass sanitaire à beaucoup de lieux de vie en août relève de la même « méthode », celle de la contrainte.

Tout cela n’est que la continuation de la façon autoritaire dont Macron veut aussi nous imposer une série de reculs sociaux.

Ainsi, Macron a affirmé que la réforme de l’assurance chômage sera pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre.

Alors même que celle-ci, largement rejetée et retoquée à deux reprises par le Conseil d’État, est combattue, en particulier par le secteur de la culture, et que l’on sait que, d’ores et déjà, un.e chômeur/ses sur deux n’est pas indemnisé !

Macron a aussi indiqué qu’il y aura bien une réforme des retraites dès que la situation sanitaire le permettra, fixant un objectif-— « l’âge de départ doit être plus tardif » — prétendument pour « offrir une pension digne » !

« À la rentrée nous aurons rendez-vous avec notre avenir », conclut Macron.

Pour nous, c’est dans la rue

que se scellera d’abord le sort de sa politique.

À nous de préparer une rentrée de luttes, pour défendre nos retraites, pour le retrait de la réforme de l’assurance chômage, pour obtenir des moyens pour la santé, contre les politiques autoritaires.

C’est aussi ce que nous porterons dans les urnes avec la candidature anticapitaliste et révolutionnaire de Philippe Poutou à l’élection présidentielle, pour affirmer haut et fort que ce système est incapable de résoudre les grands problèmes de l’humanité et ne fait qu’en créer de nouveaux.