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lundi 26 septembre 2022

JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LE DROIT À L’IVG , MOBILISONS-NOUS LE 28 SEPTEMBRE

 

LUTTER CONTRE L’OPPRESSION DES FEMMES

PLUS QUE JAMAIS LUTTER

CONTRE TOUTE CETTE SOCIÉTÉ !

Depuis le droit à l’avortement jusqu’aux violences sexistes et sexuelles, en passant par la morale religieuse et les féminicides, l’oppression des femmes est un fléau meurtrier que le monde capitaliste continue de porter.

Les extrêmes droites de toutes obédiences menacent et attaquent d’autant plus violemment les droits des femmes, et toutes celles et ceux qui décident de se battre pour les garder ou les obtenir.

Dans les pays où l’avortement est autorisé, comme en France, la casse de l’hôpital et des conditions de travail des soignants orchestré par les gouvernements de droite comme de gauche menace lui aussi, dans les faits, l’accès à l’IVG.

Droit à l’avortement : une lutte à l’internationale

La semaine dernière, une adolescente de 14 ans est morte au Maroc à la suite d’un avortement clandestin au domicile de l’homme qui l’exploitait sexuellement.

Au Maroc comme dans une vingtaine d’autres pays du monde, l’avortement est encore interdit et soumis à des peines de prisons.

Cette interdiction n’empêche en réalité en rien les femmes de recourir à des avortements clandestins : ils deviennent un parcours du combattant, surtout pour les femmes les plus pauvres, et mettent leurs vies en danger.

En juin dernier, c’est l’arrêté Roe V. Wade qui a été annulé par la Cour suprême aux États Unis, permettant de rendre l’avortement illégal dans presque la moitié des États du pays.

En Pologne, c’est en 2020 que le droit à l’avortement a été largement restreint.

Aussi longtemps que le capitalisme, la bourgeoisie dont ses franges les plus réactionnaires et les États à leur service existeront, les droits acquis par les luttes du passé pourront être menacés, retirés et remis en question.

Les lois ne suffisent pas, et nous ne pouvons faire confiance qu’en nos luttes pour faire avancer nos droits et garantir un réel accès à l’avortement libre et gratuit, et à l’éducation sexuelle !

Ces dernières années, en Amérique Latine (Argentine, Colombie…), comme en Pologne ou au Maroc actuellement où la mort de l’adolescente a suscité colère et indignation, la population, les femmes en tête, est sortie dans la rue et a manifesté contre les gouvernements malgré la répression. Loin de se suffire des coups de crayons à l’assemblée ou dans la constitution, c’est bien le chemin de la mobilisation qu’il faut suivre !

C’est pour défendre tout ça que le NPA participera aux manifestations à l’occasion de la journée internationale de lutte pour le droit à l’avortement.

Viens participer à la mobilisation avec nous.

À Clermont-Ferrand,

le 28 septembre

à l’appel du collectif 8 mars toute l’année

Rassemblement de 15h à 19H

dimanche 26 septembre 2021

LE 28 SEPTEMBRE, JOURNÉE INTERNATIONALE DU DROIT À L’IVG

 

AVORTEMENT : LES FEMMES DÉCIDENT !

Le 28 septembre est la journée mondiale du droit à l’avortement. En France comme ailleurs, des manifestations auront lieu dans de nombreuses villes avec un objectif : se mobiliser pour garantir ou élargir ce droit fondamental.

À Clermont-Ferrand, la mobilisation aura lieu

LE MARDI 28 SEPTEMBRE

à 18H00 Place de Jaude

à l’appel du collectif 8 mars toute l’année

dont le NPA est membre

à partager massivement l’événement facebook

https://www.facebook.com/events/567535317794636/

Avec le COVID, l’accès à l’IVG s’est encore dégradé.

La décision de ne pas imposer le pass-sanitaire à l’entrée de l’hôpital dans les cas d’IVG force en réalité les femmes à exposer directement la raison de leur venue, devant se justifier ainsi devant des personnes non soignantes et d’autres usagèr.es.

Et si la crise du Covid 19 a ralenti l’accès à tous les soins médicaux (dépistages, traitements, soins psychiatriques, chirurgies etc.) en surchargeant des structures déjà bien affaiblies par des années de réduction de moyens humains et matériels, pour l’IVG s’ajoute la question du délai légal d’avortement.

Les retards de prise en charge peuvent donc avoir des conséquences dramatiques. Et pour celles qui seraient hors délais, la possibilité de pouvoir avorter ailleurs en Europe s’est encore compliquée par les limitations de déplacement dues au COVID.

Le gouvernement montre encore une fois son hypocrisie : la proposition de loi visant à l’allongement des délais de l’IVG à 14 semaines a été rejeté en janvier par le Sénat.

Cette proposition de loi prévoyait également la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG et l’ouverture aux sage-femmes de la possibilité de réaliser des IVG chirurgicaux jusqu’à 10 semaines de grossesse.

Cela aurait pourtant permis d’élargir grandement les possibilités de prise en charge dans un contexte où près de 8 % des centres pratiquant l’IVG en France ont fermé en dix ans, c’est-à-dire que 130 centres IVG ont fermé ces 15 dernières années.

La situation se dégrade et l’accès des femmes à leur droit à avorter est compromis.

Il n’est pas tout d’autoriser légalement l’IVG si dans les faits rien ne permet d’y accéder !

Il ne faut pas sous-estimer les effets de la montée des extrêmes droites et des attaques réactionnaires contre les droits des femmes.

On l’a vu aux états unis où le Texas a interdit l’IVG dès que les battements de coeur de l’embryon pouvaient être détectés (environ à six semaines de grossesse, un moment où les femmes ignorent encore qu’elles sont enceintes), même en cas de viol.

Les Texans sont par ailleurs incités à dénoncer les femmes qui y auraient accès et toute personne qui aurait pu leur venir en aide.

En Pologne aussi l’accès (déjà très restreint !) à l’IVG est encore attaqué.

L’extrême droite attaque dès qu’elle en a l’occasion le droit à l’avortement : que ce soit en le pénalisant, ou bien comme on l’a vu en France en attaquant directement les locaux des plannings familiaux (à Paris, Strasbourg, Nantes et Poitiers).

Ces pourfendeurs de l’IVG au nom du « droit à la vie » sont aussi les opposants à la PMA pour toutes : encore et toujours contre les droits des femmes.

Aujourd’hui seuls 49 pays autorisent l’IVG, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et il ne faudra pas céder aux remises en question constantes de ce droit. Il en va de nos vies : dans le monde une femme meurt toutes les 9 minutes d’un avortement clandestin.

L’avortement est un combat de chaque instant pour toutes les femmes : il s’agit en fait de garantir l’accès à nos droits reproductifs, d’exercer notre autonomie, d’avoir un contrôle sur nos corps, de choisir pour et par nous-mêmes quand et comment fonder une famille si nous le voulons.

Il s’agit de nous libérer du processus de domination masculine et de briser l’oppression patriarcale qui voudrait nous enfermer dans la sphère privée et familiale.

Pour cela, le droit à l’IVG s’accompagne nécessairement du libre accès à la contraception. Là aussi, il faut avancer : si la gratuité de la contraception pour les femmes de moins de 25 ans est évidemment une bonne nouvelle, il faut quand même rappeler que, passé cet âge, les femmes ne sont pas magiquement protégées d’une grossesse non désirée.

Ce n’est pas non plus un cap fatidique où toutes les femmes désireraient d’un coup fonder une famille.

Il faut garantir à toutes les femmes l’accès gratuit à la contraception, et le libre choix de cette dernière !

Les victoires sont possibles, elles reposent sur la mobilisation massive des femmes qui luttent pour leurs droits.

Nous les avons vu avancer en Argentine et en Irlande, nous les voyons résister aux États-Unis et en Pologne : les femmes sont dans la rue et manifestent en nombre, elles se battent pour avoir le droit à disposer librement de leur corps. Alors une fois de plus et parce que cela sera toujours nécessaire tant que nous n’obtiendront pas ce droit partout nous nous donnerons rendez-vous dans la rue !

Pour garantir à toutes l’accès à l’IVG, il est urgent de :

Allonger significativement les délais légaux pour accéder à l’IVG

Supprimer la clause de conscience concernant les professionnels de santé concernant l’IVG

Garantir le libre choix de la méthode employée (médicamenteuse, instrumentale) pour son IVG

Ouvrir aux sage-femmes la possibilité de réaliser des IVG

Investir massivement et à hauteur des besoins en moyen humain et matériel pour garantir l’accès à l’IVG

Rouvrir les centres IVG et les lits d’hôpitaux IVG fermés, rouvrir des centres de planification familiale

Garantir la gratuité des méthodes de contraception pour toutes même après 25 ans

Informer dès le collège, les jeunes de leurs droits concernant l’accès à la contraception et à l’IVG

Soutenir toutes les femmes qui se battent pour obtenir le droit à l’IVG dans le monde

APPEL DU COLLECTIF « 8 MARS TOUTE L’ANNÉE »