Communiqué de presse de CIEL
Le 17 mai est la journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, date à laquelle en 1990 l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a décidé de ne plus considérer l'homosexualité comme étant une maladie mentale.
Ces dernières années, des nouvelles encourageantes nous parviennent de partout dans le monde, le mariage pour toutes et tous est adopté en Suisse et en Amérique latine : Chili, Mexique.
À Cuba un référendum à promulgué le mariage pour tous et toutes, la PMA pour toutes et tous et la GPA dans un but non marchand.
Cependant, l'obtention de droits ne doit peut être considérée comme le seul aboutissement de nos luttes. Les LGBTI-phobies font peser une menace constante sur l'émancipation des individus LGBTI.
La montée des extrêmes droites en France et plus largement dans le monde, est un danger/péril pour les droits des personnes LGBTI. Dans ce contexte, il est essentiel de renforcer les luttes et la défenses des droits de individus LGBTI.
La Pologne revendique des zones « LGBTI-free », la Hongrie, la Biélorussie et la Russie institutionnalisent la répression de ce que des Zemmour et des Le Pen appellent en France « la propagande LGBT » dans les écoles. En Italie, la néofasciste Meloni a peine élue commence déjà à détricoter les droits des femmes et des LGBTI.
Pour ce qui est de la situation en France, le projet de constitutionnalisation de l’IVG est passé par le sénat qui à pris la décision de changer le terme « droit » par « liberté » à l’IVG. Cette modification implique que les recours habituels pour faire valoir ces droits sont plus difficiles d’accès. De plus cet loi ne sera applicable que pour les femmes cisgenre. On voit donc que malgré tout, il reste une certaine austérité institutionnelle à l'encontre des femmes et des personnes LGBTI.
Les luttes LGBTI existent depuis déjà longtemps et même si les droits tendent à progresser, l’homophobie et la transphobie existent toujours aujourd’hui.
Plus que de la visibilité ce sont l’accès aux droits, et à l'égalité de toutes les minorités qui doit être l'objectif de cette lutte.
Les LGBTI-phobies n’ont pas et n’auront pas leurs place dans le projet de société plus juste et égalitaire que nous portons toutes et tous dans ce collectif de lutte et d’émancipation des individus LGBTI.
Pour défendre nos droits,
on se retrouve
le mercredi 17 mai
à 18h sur la place de Jaude !
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