dimanche 5 mars 2023

LE 7, LE 8, LE 9 ET TANT QU’IL FAUDRA : RECONDUIRE LA GRÈVE JUSQU’AU RETRAIT

 

Nous pouvons gagner

3 % des actifs sont opposés à la réforme des retraites, personne ou presque n’est dupe de la propagande gouvernementale. 67 % des français estiment le blocage de l’économie justifié.

Les mobilisations de janvier et février figurent parmi les plus importantes de ces dernières décennies.

Autant dire que la colère populaire est là et que les conditions sont réunies pour enfin infliger une défaite majeure au gouvernement.

La grève jusqu’au retrait

Le 7 mars s’annonce très massif, mais cela ne suffira pas.

Toutes et tous en grève et dans la rue

Le 7 mars

à Clermont-Ferrand à 10H place du 1er mai

à Thiers, 16H30 Place du Chastel

à Issoire 17H Halle aux grains

à Ambert 18H rond point de l’hôpital

à Aurillac à 10H devant la gare

à Montluçon à 14H30 place J.Dormoy

à Moulins à 14H30 Place de la liberté

à Vichy à 14H30 Place de la poste

au Puy en Velay , à 10H30 Place de la Cadelade

L’impact économique des journées de grèves éparses est trop faible pour faire céder le gouvernement des patrons et des riches.

Pour gagner, il faut généraliser la grève, une « vraie grève » qui dure, en continu.

Plusieurs organisations syndicales appellent à reconduire la grève le 8, le 9 et jusqu’à la victoire.

C’est ce qu ’ il faut généraliser à tous les secteurs, en nous organisant à la base, en faisant des piquets de grève et des assemblées sur les lieux de travail, comme à l’échelle interprofessionnelle, en se montrant inventifs et en multipliant les actions de blocages économiques.

C’est ainsi que nous pouvons gagner en s’y mettant toutes et tous ensemble, sans concession.

Nous appelons à participer massivement aux initiatives féministes du 8 mars et aux manifestations contre la réforme des retraites du 8 mars à 10H devant le CHU (place H.Dunant) et aussi celle du jeudi 9 mars à 10h45 départ du parvis de la fac de droit (bd François Mitterand) à l’initiative de l’assemblée générale de la jeunesse.

Prendre nos affaires en main.

Nous ne devons pas nous contenter d’attendre les directives des directions syndicales.

Il faut faire vivre la mobilisation à la base, se réunir toutes et tous ensemble sur nos lieux de travail et d’études mais aussi par secteurs d’activité, par secteurs géographiques…

Partout, à tous les échelons nous devons construire des assemblées générales capables de tracer des perspectives et de prendre des initiatives.

Plus la mobilisation reposera sur un grand nombre de personnes, plus elle sera forte.

Au-delà de cette mobilisation, ce sont des habitudes à prendre de discuter entre nous, de prendre nos propres décisions de manières collectives. Car quand on prend goût à la démocratie, à prendre les rennes de notre quotidien, on ne le perd pas.

Ces cadres décisionnels sont les préfigurations de la société que nous voulons construire, une société où personne ne décide à notre place.

Un enjeu qui va au-delà des retraites

La réforme gouvernementale est inadmissible et la rejeter est un enjeu capital en soit. Mieux, nous devons exiger le retour de la retraite à 60 ans ou au bout de 37,5 annuités.

Mais si nous gagnons ce bras de fer face au gouvernement, l’impact ira bien au-delà des retraites.

Cela permettrait aux exploité·e·s de relever la tête. Ce serait un coup d’arrêt face à la politique antisociale des capitalistes qui modifierait le rapport de force.

Pour la première fois depuis des décennies, nous bloquerions la tendance à toujours réduire plus la rémunération de notre travail pour accroître celle du capital.

Aujourd’hui la vie est de plus en plus difficiles pour les opprimé·e·s alors que les profits des patrons et les grandes fortunes explosent.

Une telle victoire serait un point d’appui pour remettre en cause cette logique et au-delà cette société de toutes les injustices capitalistes, écocides, sexistes, racistes…

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