dimanche 25 septembre 2022

CONTRE LA VIE CHÈRE, POUR LES SALAIRES ET LES SERVICES PUBLICS, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET DANS LA RUE LE 29 SEPTEMBRE

 

L’été a été marqué par une poursuite de l’inflation, avec en perspective une accélération de l’augmentation des prix de l’énergie, entre autres et notamment l’électricité et le gaz, le maintien d’un prix très élevé pour les carburants, et une flambée des prix de l’alimentation.

Cette augmentation du coût de la vie s’est en outre doublée d’une multiplication des événements climatiques extrêmes (sécheresses, canicules, incendies, violents orages), qui illustre non seulement la question de l’urgence climatique, mais aussi à quel point l’abandon des services publics (Office national des forêts, Météo France, premiers secours…) réduit notre capacité à faire face, collectivement, aux crises qui s’accélèrent.

Une offensive austéritaire tous azimuts

« Fin de l’abondance », « sacrifices » , « efforts »

Le gouvernement prépare une nouvelle salve de contre-réformes.

*celle de l’assurance chômage pour appauvrir et pressuriser davantage les demandeurs/ses d'emplois,

*celle des retraites pour travailler plus longtemps,

* mais aussi une loi de finance 2023 qui détruira de nombreux services publics et offrira de nouveaux cadeaux au patronat, comme la suppression d'un impôt de production, la contribution sur la valeur ajoutée (CVAE).

Un cadeau de 8 milliards d'euros en période de « sobriété » !

C'est un véritable rouleau compresseur néolibéral qui veut achever la destruction de nos acquis sociaux et affaiblir toujours plus nos capacités de résistance collective.

Il vise à nous diviser en accentuant notre responsabilité individuelle, pour mieux masquer que c'est une minorité de grands groupes capitalistes qui sont responsables des crises.

Cette nouvelle offensive implique la poursuite d’une politique autoritaire : pour faire passer le texte en force, Macron envisage d'intégrer la réforme des retraites dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, voire d’utiliser l’article 49-3.

Un gouvernement incapable de répondre aux enjeux

Face à ces attaques, nous ne pouvons pas nous contenter de demi-mesures.

Les entreprises du CAC 40 ont vu leurs bénéfices augmenter de 24 % en un an ! Et Shell ou Total Énergie profitent de la crise énergétique pour augmenter grassement leurs prix et faire des profits faramineux.

Aujourd’hui, une des mesures vitales seraient qu’aucun revenu ne soit en dessous de 1800 euros car il est impossible de vivre correctement avec cette somme.

ll faut aussi imposer une augmentation d’au moins 300 euros nets mensuels.

Face à l'inflation galopante, il faut également indexer les revenus sur les prix, car quand les prix montent, les revenus doivent augmenter en proportion.

MOBILISONS-NOUS,

TOUS ENSEMBLE POUR STOPPER

LA POLITIQUE DE MACRON

Les raisons de la colère sont multiples, mais pour imposer aux capitalistes ces mesures radicales il faut regrouper nos résistances et construire une contre-offensive massive et unitaire.

Cela commence avec la journée interprofessionnelle de grève pour les salaires du jeudi 29 septembre (à l'appel de la CGT, de Solidaires , de la FSU, de l’UNEF, de la voix lycéenne et de la confédération paysanne)

à Clermont-Ferrand , le Jeudi 29 septembre à 10H30 Place des Carmes


D’autres manifestations auront lieu en Auvergne

à Issoire à 17H Halle aux grains

au Puy en Velay à 10H30 Place de la Cadelade 

à Aurillac à 9H place des droits de l'homme

à Montluçon à 14H30 Place J.Dormoy

à Vichy à 14h30 Place de la poste

à Moulins à 14H30 Place de la liberté

Faire de cette rentrée sociale une démonstration de force de notre camp social peut constituer une première étape d'une riposte anti-gouvernementale et anti-patronale, qui ne doit pas rester sans lendemain.

C'est d'un véritable plan de bataille dans l'unité et la durée dont nous avons besoin.

Pour mettre ce système, hors d’état de nuire et faire reculer l’extrême droite et ses idées, nous devons prendre nos affaires en main, nous rassembler ( jeunes, travailleurs/ses, retraité.es, sans emplois, personnes en galère…) pour décider ensemble de quelles actions menées collectivement pour obtenir satisfaction de nos revendications.

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