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lundi 13 septembre 2021

NON AU PASS SANITAIRE, NON AUX SANCTIONS, OUI À UNE VÉRITABLE CAMPAGNE DE VACCINATION ! NOTRE SANTÉ, UN BIEN COMMUN

 

Alors que, selon les derniers chiffres de l’Assurance maladie, 71,7 % de la population en France a reçu une dose de vaccin, l’actualité sociale de cette rentrée reste marquée par les manifestations anti-pass.

Des manifestations qui, s’il s’y exprime une défiance légitime à l’égard de la politique autoritaire et anti-sanitaire du gouvernement, sont largement influencées par des courants de pensée et des forces réactionnaires, qui ne posent nullement les problèmes en termes de santé publique mais seulement de « liberté individuelle ».

Si nous ne pouvons que refuser et combattre le pass sanitaire, cette énième restriction des libertés publiques parmi toutes celles mise en œuvre par le gouvernement depuis le début de cette pandémie mondiale (et avant), force est de constater que les manifestations du samedi réunissent des intérêts et des mots d’ordre disparates, aux tonalités par ailleurs différentes d’une région à l’autre.

De la défiance à l’égard

de Big Pharma à l’influence complotiste

Et ce n’est peut-être ni tout à fait un hasard ni tout à fait anodin. La défiance qui s’exprime dans ces mouvements de colère est en effet le fruit de la gestion calamiteuse et criminelle du gouvernement, qui n’a fait que protéger les profits et non la population.

En l’absence d’une campagne de santé publique en faveur de la vaccination, appuyée d’arguments scientifiques et motivée par le bien commun, on peut comprendre qu’une partie des travailleurs/ses doutent.

Ils et elles se méfient de Big Pharma et du fait qu’à toute force on veuille les faire retourner à une vie « normale », c’est-à-dire une vie d’exploitation pour les profits d’une minorité.

Et ce sont les courants de pensée libertariens et/ou anti-sciences qui en profitent, voire des forces politiques organisées qui n’ont rien à offrir aux travailleurs/ses.

C’est à un autre genre de « profiteurs de guerre » que nous avons affaire avec ces prétendus défenseurs des libertés, qui malheureusement influencent aussi des milieux progressistes.

Ces courants et ces forces organisées sont anti-pass comme elles étaient il y a quelques mois contre les masques, parce qu’au fond quelque 4,5 millions de morts à l’échelle de la planète ne sont qu’une grippette à leurs yeux. Qu’ont-ils à faire d’un vaccin, eux ?

Comme si les catastrophes se résumaient à un décompte macabre sans aucune conséquence.

La liberté individuelle que ces courants défendent, c’est une liberté de choix comme seul le capitalisme peut en offrir, c’est-à-dire une liberté individualiste de survivre en étant opprimé ou exploité, quitte à marcher sur les autres, quitte à crever.

Ils surfent sur la peur, bien légitime au demeurant, en donnant une vision du monde dans lequel les opprimé.e.s restent opprimés par un grand complot.

Quelle solution proposent-ils pour que l’humanité et l’ensemble du vivant avancent ensemble ? Aucune.

Pass sanitaire contre services publics

de santé publique

D’autres solutions s’offrent à notre camp social.

Bien sûr, le pass sanitaire est une infâme ruse pour contrôler les populations.

Il ne fait qu’ajouter de la division parmi les travailleurs/ses. Les anticapitalistes, les révolutionnaires ainsi que l’ensemble du mouvement ouvrier ont une responsabilité particulière dans le contexte.

Car le pass sanitaire, du point de vue des intérêts de notre classe et du plus grand nombre, ne peut être combattu efficacement ni de façon individuelle ni indépendamment d’une politique de santé publique. Notre camp social ne peut s’opposer au pass qu’en proposant une politique de santé publique aux antipodes de celle du gouvernement Castex.

Le pass sanitaire pose plus que jamais la nécessité pour notre camp de s’unir en affirmant collectivement que nous sommes contre l’obligation vaccinale déguisée en QR code et en faveur de protections collectives :

pour la gratuité des masques et des dépistages sans conditions ;

pour un service public de santé à la hauteur des besoins ;

pour la socialisation des brevets (médicaments et traitement) ;

pour l’expropriation de l’industrie pharmaceutique ;

pour une campagne de vaccination à grande échelle.

-pour l’abandon des sanctions à l’encontre des salarié.e.s

C’est pour cela que nous descendrons dans la rue pour se mobiliser à cotés des salariés de la santé, du médico-sociale et sociales, ce mardi 14 septembre

NON AUX PASS SANITAIRE,

NON AUX SANCTIONS

OUI À UNE CAMPAGNE VACCINALE

MARDI 14 SEPTEMBRE

à Clermont-Ferrand,

Rassemblement

à l’appel de la CGT, FO, SUD du CHU

à 11H devant l’ARS

à Moulins

Rassemblement

à l’appel de la CGT, FO, FSU, Solidaires

à 15H devant la préfecture

samedi 31 juillet 2021

CONTRE L’AUTORITARISME, POUR UNE VRAIE POLITIQUE SANITAIR, PAS DE TRÊVE ESTIVALE !

 

Depuis les annonces d’Emmanuel Macron le 12 juillet, la contestation des projets gouvernementaux, et notamment du pass sanitaire, ne faiblit pas.

Il faut dire qu’une fois de plus, la Macronie a choisi le passage en force, avec toujours le même principe : contraindre plutôt que convaincre.

Logique dangereuse

Ce pass sanitaire est une aberration.

Exemple particulièrement significatif parmi bien d’autres, l’obligation de présenter un pass sanitaire attestant dune vaccination complète, un test sérologique négatif ou un certificat médical de rétablissement du covid... pour toute personne se rendant dans un établissement sanitaire, social ou médico-social. Autrement dit, de potentielles privations de soins médicaux au nom d’arguments… de santé publique.

De plus, si à cette heure, le principe du licenciement d’un.e salarié.e sans pass sanitaire n’est plus d'actualité, on parle néanmoins de suspensions de salaires... et même d’une possibilité maintenue de licencier.

Et si le gouvernement affirme que les vérifications d’identité ne seront pas systématiques, c’est pourtant la surveillance généralisée qui s’étend.

Enfin, à l’heure où l’hôpital manque cruellement de personnels et que la quatrième vague se développe, imagine-t-on que les soignant.e.s qui refuseront de se soumettre à l’obligation vaccinale seront interdits autoritairement d’exercer leur métier ?

Quand les héros deviennent des traîtres

Il y a un an, les soignant.e.s étaient des « héros », que Macron voulait même faire défiler le 14 juillet…

Aujourd'hui celles et ceux qui hésitent seraient coupables de faire circuler la maladie, menacés d'être privés de salaire puis d’emploi. Il y a un an, le pouvoir n'avait guère de scrupules sur les risques de contamination, quand il envoyait les soignant.e.s « au front », sans masques appropriés, avec des sacs poubelles faute de sur-blouses, et quand les directions hospitalières imposaient à celles et ceux qui étaient contaminés de reprendre le travail s'ils et elles n'avaient plus de symptômes.

En stigmatisant les hospitalier.e.s et, plus largement, les personnes réticentes au vaccin et/ou au pass sanitaire, l'exécutif espère détourner l'attention de ses propres responsabilités dans la remontée de l'épidémie et dans le délabrement d'un système hospitalier qui sera encore moins capable de faire face, faute de personnel et de moyens, à la 4e vague.

Les promesses de moyens supplémentaires pour l'hôpital et les EHPAD sont restées du vent, les conditions de travail et d'accueil des patient.e.s continuent de se dégrader et le management autoritaire et répressif des directions a repris de plus belle, provoquant écœurement et démissions.

Démocratie sanitaire

Contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire, les dizaines de milliers de personnes qui se mobilisent ne sont pas une meute d’affreux réactionnaires anti-vaccins.

Si l’on retrouve parmi les manifestant.e.s certaines franges de l’extrême droite et des adeptes des théories complotistes qui ne seront jamais nos alliés, la gauche sociale et politique ne peut rester l’arme au pied.

Répétons-le : la vaccination générale à l’échelle mondiale est le meilleur moyen de stopper la pandémie, la balance bénéfices-risques plaidant absolument en ce sens.

Mais disons-le également : cest par la levée des brevets et par des politiques sanitaires ambitieuses et associant la population que la pandémie sera vaincue, pas par la contrainte et l’extension de la surveillance.

L’opposition à la nouvelle loi adoptée à l’assemblée, ainsi qu’aux mesures antisociales qui visent à faire payer la note de la crise au monde du travail, c’est ce que nous continuerons de défendre les semaines qui viennent, y compris en nous joignant, partout où il est possible de porter une telle politique, aux initiatives de mobilisation.

samedi 24 juillet 2021

POUR LA VACCINATION, CONTRE LE PASS SANITAIRE !

 


Macron a refusé toute politique sanitaire démocratique, pédagogique, transparente et égalitaire.

Au contraire, il a opté pour une politique répressive, opaque, inconstante, brutale, culpabilisante et discriminante, au service de la production capitaliste.

La population n’a jamais été bien soignée, vaccinée, épaulée, considérée et encore moins associée aux décisions et incluse dans leur mise en œuvre.

Pour le pouvoir, les questions sanitaires ne méritent pas d’être traitées comme un objectif en soi, mais seulement comme un moyen pour maintenir l'usine France en marche. Et pour cela, il faut cogner.

Toute-puissance et incompétence

Si Macron a failli à toutes les étapes de la gestion de la pandémie, c'est aussi parce que quatre décennies de néo-libéralisme ont privé les services publics d’une partie significative de leurs capacités d’agir.

À l'exception révélatrice de ses corps répressifs, police et armée, l'ensemble de l'État manque de moyens financiers, humains, techniques, intellectuels.

La plupart des fonctionnaires en payent le prix au quotidien en même temps que les usager.e.s, enseignant.e.s et soignant.e.s en première ligne.

Les institutions de la Ve République sont vidées du peu de démocratie qu'elles recelaient encore : entouré de quelques conseillers dans son palais pour décider, puis de tous ses flics pour appliquer, Macron est ainsi à la fois tout puissant... et incompétent.

D'abord incapable de bien dépister, tracer, soigner et limiter la diffusion du virus, puis incapable de vacciner rapidement et massivement, Macron et son gouvernement peuvent être tenus un peu plus responsables de chaque nouvelle vague, jusqu'à la quatrième en pleine expansion.

Aux différentes étapes du développement de la pandémie, à défaut d’une véritable politique sanitaire avec les moyens matériels et humains nécessaires, c’est à une fuite en avant que nous avons assisté : confinement, couvre-feu, fermetures en tous genres... et enfin le pass sanitaire.

Pour une politique sanitaire et sociale ambitieuse

La vaccination générale à l'échelle mondiale est le meilleur moyen de stopper la pandémie.

Les obligations vaccinales, qui existent pour d’autres maladies et virus, ne sont pas scandaleuses en soi.

Mais c'est par la levée des brevets, permettant un accès universel au vaccin, y compris dans les pays dominés, la réquisition de l’industrie pharmaceutique et la transparence sur les tests et la production, ainsi que des politiques sanitaires ambitieuses et associant la population que cette pandémie sera vaincue, pas avec un outil qui nous fait rentrer dans une nouvelle étape de la société de surveillance.

Le pass sanitaire pourrait finir dans une carte d'identité biométrique et biomédicale. De lois en renouvellement de l’état d'urgence, les prétendues mesures anti-terroristes nous ont enseigné que leur détournement et l'effet de cliquet étaient systématiques.

Se mobiliser contre le pass sanitaire est nécessaire et urgent. Il porte atteinte aux libertés de déplacement et d'accès à certains services et activités, il met en jeu l'emploi des non vaccinés et apparaît donc comme un nouvel outil de recul social, il crée un climat de surveillance générale, et menace de générer d’inacceptables discriminations sur les lieux de travail et dans les lieux publics.

Il est un concentré

qui dépasse même le cadre sanitaire.

C'est un projet de société.

Mais cette lutte ne peut se mener au nom de l’individualisme ou de lectures confusionnistes, voire conspirationnistes.

Elle doit se faire au nom de la défense des libertés publiques et au nom d'une politique sanitaire et sociale ambitieuse et égalitaire, pour une société démocratique.