dimanche 4 février 2024

ÉDUCATION NATIONALE : PERSONNEL EN GRÈVE ET MOBILISÉ EN NOMBRE CE PREMIER FÉVRIER POUR DÉFENDRE UN VÉRITABLE SERVICE PUBLIQUE DE L’ÉDUCATION

 

Au niveau national, il a été comptabilisé par les syndicats , 40 % de grévistes et à Clermont-Ferrand, le Lycée Blaise Pascal a été bloqué pendant 2 heures avant le départ de la manif qui à réuni plus de 850 personnes(des enseignantEs, des élèves, des étudiantEs, des AESH et bien d’autres personnes). C’était la première mobilisation de 2024, qui s’est poursuivi par de nombreuses Assemblée Générale pour discuter des suites et voir pour amplifier le mouvement et le faire converger avec d’autres.

La prochaine journée de grève et de mobilisation pour défendre l'école publique aura lieu le mardi 6 février avec une manifestation à 10h30 place des salins à Clermont.

La nomination de la nouvelle ministre

Amélie Oudéa-Castéra est une vaste blague

C’est l’emblème de la Macronie décadente : des arrivistes et des hors-la-loi, qui défendent une vision militaire et réactionnaire de la société.

La nouvelle ministre ne fait qu’approfondir le sillon ouvert par Blanquer. C’est-à-dire en finir avec l’élévation du niveau de connaissance, d’étude et de diplôme pour tou·tes..

Les études scientifiques sur les groupes de niveaux montrent qu’ils ont un effet négatif sur les élèves les plus faibles.

Macron et ses épigones défendent une école à deux vitesses, centrée sur les apprentissages fondamentaux au détriment de l’ouverture sur le monde (arts, technologie, culture, qui vont être amputés).

Nous devons prendre au sérieux l’injonction au « réarmement idéologique » de Macron. Il s’agit de mettre au pas la jeunesse dangereuse (depuis la mobilisation contre le meurtre de Nahel par la police le 27 juin), en insistant sur l’enseignement civique et le service national universel (SNU). C’est le retour des écoles-casernes.


DE L’ARGENT, IL Y EN A :

POUR L’ÉCOLE PUBLIQUE

STOP AU FINANCEMENT

DES ÉCOLES PRIVÉES

Lorsqu’on veut détruire un service public, on le prive de moyens : 2 500 postes d’enseignant·es supprimés dans l’École publique pour l’année prochaine.

Les réformes en cours (notamment au lycée pro) n’arriveront même pas à masquer la misère. Ce gouvernement favorise l’enseignement privé, dont le budget (+6,7 %) croît plus vite que l’inflation.

Nous voulons en finir avec le séparatisme scolaire, dont Oudéa-Castéra est l’emblème.

Le NPA revendique

*la nationalisation immédiate, sans rachat ni compensation, des écoles privées.

*l’augmentation immédiate des salaires de 300€ et un plan de recrutement massif,

*l’abandon des groupes de niveaux et la limitation des effectifs de classe pour permettre à tou·tes de s’émanciper, *l’inclusion de tou·tes les élèves en classe,

*la rénovation du bâti scolaire

*l’abandon immédiat du SNU et une redistribution des moyens pour l’École publique.

VISUELS REVENDICATIFS DU NPA

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