mercredi 1 juin 2022

MARCHE DES FIERTÉS NOCTURNE CLERMONT-FERRAND - 3 JUIN

 

Macron a battu Le Pen mais ce qui est sûr, c’est qu’il nous faudra continuer à lutter pour nos droits et conditions de vie.

Ces dernières années ont été très éprouvantes pour nos communautés. La pandémie nous a particulièrement touché·e·s et isolé·e·s avec la fermeture de nos lieux communautaires et le repli sur la cellule familiale.

Les discours réactionnaires se sont banalisés dans les médias et l’espace public, ce qui a entraîné une hausse des LGBTIphobies.

Nos droits ont été instrumentalisés par le gouvernement, qui après nous avoir promis la PMA pendant des années, nous a finalement pondu une loi au rabais

Face à cette situation, il faut s’organiser !

Tout ce que nous gagnerons, ce sera par la lutte !

De Paris à Rio, en passant par Varsovie et Budapest, l’extrême droite a toujours combattu nos droits et nos communautés. Manifestation et vote de leurs député·e·s contre le mariage pour tou·te·s et contre la PMA en France, lois interdisant de parler d’homosexualité en Hongrie, zones anti-LGBTI en Pologne, assassinats de militant·e·s féministes et LGBTI au Brésil, nous ne le répéterons jamais assez : l’extrême droite est un danger mortel pour les LGBTI.

Pour la troisième fois en 20 ans, l’extrême droite est arrivée au second tour de l’élection présidentielle en France. Et pour la troisième fois en 20 ans, elle a heureusement été battue. Mais jusqu’à quand ?

C’est pour cela qu’il est nécessaire pour les LGBTI de s’investir dans la lutte antifasciste en tant que premier·ère·s concerné·e·s par les politiques réactionnaires aux côtés de nos camarades musulman·e·s, racisé·e·s, en situation de handicap, féministes, syndicalistes et tant d’autres qui seraient les premières cibles de l’extrême droite.

Pas de fachos dans nos fiertés !

Pas de fierté pour les fachos !

Les politiques anti-sociales, racistes et islamophobes des dernières années, qui se sont accentuées sous le gouvernement libéral et autoritaire d’Emmanuel Macron, ne font que renforcer l’extrême-droite et celle-ci ne cesse de progresser.

Il est donc indispensable de les dénoncer et de les combattre.

Pour préserver nos droits existants et pour en gagner de nouveaux, nous avons besoin de construire un mouvement de masse, inclusif, démocratique, radical.

Un mouvement de masse qui tisse les ponts entre mouvements LGBTI, mouvements féministes, syndicats, associations, collectifs, partis…

C’est ce que le Nouveau Parti Anticapitaliste appelle le Front Unique, et c’est ce qu’il essaye de construire.

CLERMONT-FERRAND

PLACE DELILLE

MARCHE DES FIERTÉS NOCTURNE

VENDREDI 3 JUIN

18H Village associatif

20H MANIFESTATION

https://www.facebook.com/events/514141957057030/

Le NPA 63 membre du Collectif Intersectionnel pour l’Émancipation des LGBTI+ qui organise cette marche des fiertés nocturne et appelle à rejoindre massivement cette mobilisation.

Le collectif CIEL appelle aussi à participer à la marche des fiertés du samedi 4 juin à 15H Place de Jaude

NOS REVENDICATIONS :

*La PMA pour tou·te·s : ouverte aux personnes trans,

gratuite (sans passage devant un notaire), libre (autorisation de la ROPA) et accessible (des moyens pour l’hôpital public pour accueillir les dons et les demandes)

*L’accès au changement d’état civil sur simple demande, sans passage devant un psy ou un juge, et le remboursement intégral des parcours de transition par la sécurité sociale

*La fin des mutilations et des traitements forcés sur les

personnes intersexes et leurs droits à l’autodétermination

è Une politique de dépistage massive contre le VIH et la

levée des brevets pharmaceutiques

*L’abolition de toutes les lois criminalisant les

travailleur·euse·s du sexe

*Des moyens financiers contre les LGBTIphobies et la

formation de tou·te·s tout au long de la vie, à l’école comme au travail

*La fin des politiques libérales qui détruisent nos services publics et notre système de protection sociale

*La régularisation de tou·te·s les sans papiers ainsi que la liberté de circulation et d’installation

*Un revenu minimum de 1800€ pour tou·te·s



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