samedi 4 septembre 2021

CRISE SANITAIRE, EMPLOI ET LICENCIEMENTS, ÉDUCATION...EN CETTE RENTRÉE , TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-E-S !

 

Après une « coupure » estivale qui nen a pas vraiment été une, cette rentrée est sous tension : contestation dans la rue de lautoritarisme du pouvoir et de son pass sanitaire, politique de santé publique toujours inconséquente, offensives multiples contre notre camp social

Allons-nous les laisser passer sans réagir ?

Oui à la vaccination, non à la répression !

Depuis les annonces de Macron le 12 juillet, pas une semaine ne sest écoulée sans que, chaque samedi, des dizaines de milliers de manifestant.e.s fassent entendre leur mécontentement.

Même si on y trouve de tout (et pour tout dire quelquefois du nimporte quoi), toutes et tous ont en commun leur rejet du pass sanitaire, une mesure de contrôle social et de répression devenue obligatoire pour près de 2 millions de salarié.e.s depuis ce lundi 29 août sous peine de mise en congés obligatoire sans salaire !

Pourtant, cette mesure que nous combattons ne règle rien du strict point de vue des nécessités de lheure.

Alors que le variant Delta semble ici marquer le pas mais explose par exemple de façon dramatique aux Antilles, cest bien dune vaste campagne daccès universel à la vaccination dont nous aurions besoin, seule possibilité effective pour réduire les risques toujours mortels pour les plus fragiles.

Ce n’est pas une question de choix individuel

mais de protection collective.

Et cest bien parce que ce gouvernement veut contraindre à défaut de convaincre que nous nous opposons au pass sanitaire, tout en défendant le principe de la vaccination la plus large, à l’opposé de tous les discours « anti-vax », complotistes ou d’extrême-droite.

Dehors Blanquer !

Dans un tel contexte sanitaire, cest peu dire que cette rentrée scolaire est lourde de dangers, alors que lon sait que le taux dincidence chez les 0-19 ans est aujourdhui cinq fois supérieur à celui de la rentrée précédente.

Sur fond de suppression de classes dans les écoles et de suppressions de près de 2000 postes dans le second degré, le désastreux ministre de l’Éducation ne fait aucun effort financier pour équiper les salles de classes en capteurs de CO2 ou purificateurs dair, ni bien entendu pour développer les moyens humains nécessaires à la mise en œuvre des principales mesures contre le Covid-19 (petits groupes dans les salles, centres de vaccination à proximité des établissements, etc.).

Tout au plus nous propose-t-il un énième protocole qui, pour le coup, aura de lourdes conséquences sur la scolarisation des collégien.n.es et lycéen.n.es pas encore vaccinés…

Autant dire qu’au-delà de la nécessaire défense d’un « plan durgence » pour l’éducation, il existe maintes raisons pour les personnels de l’éducation d’être en grève ce jeudi 23 septembre.

Urgences sanitaires, sociales et démocratiques : manifestons !

Ces prochaines semaines, sauf à laisser le terrain à des politiques confuses, voire à nos ennemis, syndicats, associations et forces politiques devraient construire une mobilisation de rue articulant une véritable politique de santé publique, ce qui passe par donner tous les moyens possibles à la vaccination, avec le refus de toutes les mesures liberticides dont fait partie le pass sanitaire.

À l’appel dune large intersyndicale, la journée de grève interprofessionnelle du mardi 5 octobre « pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études » doit être une première étape qui permette au monde du travail et à la jeunesse daffirmer ses revendications.

Cette rentrée marque aussi le début dune longue séquence qui nous conduira jusqu’à l’élection présidentielle : un président carbonisé mais qui, toujours à l’offensive, veut rester le meilleur représentant de ses amis capitalistes, face à une extrême droite et une droite extrême qui prétendent lui disputer le pouvoir, surfant de façon démagogique sur toutes les oppositions et cimentant leur électorat sur le racisme et les idées les plus réactionnaires.

Notre camp social doit exprimer la nécessité de s’affronter à ce système, de prendre ses affaires en main en s’organisant.

De la rue aux urnes, c’est ce à quoi nous voulons contribuer à porter, modestement mais fermement, avec la candidature de Philippe Poutou.

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