Communiqué
du NPA du 9 juillet 2018
Une
heure et demi de parlotte pour 285 000 euros, c’est la valeur
du discours du président des très riches à Versailles. Mais cela
ne le rend pas plus important, car, derrière les phrases ronflantes
et les adjectifs par triplettes distillés par le Versaillais du
jour, rien de bien neuf sous le soleil.
Ainsi,
Macron a assené l’auto-justification de l’action de son
gouvernement et de sa majorité. En terme de projet, il a décliné
pour la énième fois la « philosophie » de ses
réformes passées et à venir : personne n’a de droits (à la
protection sociale, à l’éducation, au logement, etc.), chacunE
n’a que des devoirs.
On
s’en doutait déjà, il faudra donc mériter sa retraite ou son
indemnisation en cas de perte d’emploi, courir après des services
de plus en plus exsangues, et même valider des lois républicaines
pour pouvoir pratiquer l’islam en France… « Des choix
forts et courageux » d'après le premier de cordée...
Derrière
des mots qui ne servent qu’à dominer l’auditoire, ce sont
toujours les resucées des vieilles recettes : prendre l’argent
public pour le donner aux plus riches, imposer le silence et la
soumission au monde du travail, à la jeunesse, aux retraitéEs...
Et
tout cela "non pas pour favoriser les riches, mais pour
favoriser les entreprises".
Circulez
y a rien à voir !
Au
NPA, c'est justement pour tout l'inverse que nous nous battons :
prendre aux riches pour satisfaire les besoins du plus grand nombre.
Et
pour cela libérer la parole, multiplier les solidarités pour faire
respecter la dignité des migrantEs, des travailleurEs acculés par
de plus en plus de précarité, des jeunes aux aspirations bafouées
par la généralisation de la sélection dans l’éducation, des
retraitéEs appauvris.
Ce
sont toutes ces mobilisations, ces résistances, que nous voulons
faire entendre et converger sans attendre pour les faire reculer. Ce
sera notre meilleure réponse au président des riches
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