dimanche 22 novembre 2015

LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

à lire le dossier paru dans l'anticapitaliste du 19 novembre 2015 (à lire ICI)

CONTRE TOUTES LES FORMES DE VIOLENCES, MOBILISONS NOUS LE 25 NOVEMBRE

Les violences faites aux femmes sont multiformes, elles se déroulent partout ; à la maison, dans la rue, dans les transports en commun, au travail etc.

Comme chaque année, le 25 novembre, journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est le moment de se rappeler ces chiffres et de dénoncer le silence de la société française.

En 2014 en France ;
-216 000 femmes ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint
-100% des femmes ont subi des agressions sexuelles dans les transports en commun
-1 femme sur 3 a été exposée à une situation de tension sur son lieu de travail
-134 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint
-on estime à 86 000 le nombre de femmes violées ou ayant ont subi un viol ou une tentative de viol

Cela suffit !
Luttons pour en terminer avec ces violences

La violence sexiste est la forme la plus aiguë du système patriarcal, lesbophobe et raciste que nous subissons.
Dans la profondeur de notre éducation et de notre culture, les femmes sont présentées comme inférieures et soumises aux désirs des hommes.

Plus ou moins subtilement, notre société continue à passer un certain message  fait comprendre aux hommes, elle dit qu'ils doivent décider ce qui est bon pour les femmes et l'intérêt général, et qu'il est normal d'imposer ces décisions. Aux femmes, elle dit que l'essentiel est de s'épanouir en ayant des enfants avec l'homme de sa vie et qu’elles se doivent de tout accepter

L'autre face de la médaille, c'est la situation économique des femmes faite de précarité, sous-emploi et chômage. Et les politiques d'austérité (remise en cause des droits sociaux, attaques contre le droit du travail, …), menées à grand train par le gouvernement PS, affaiblissent toujours plus le monde du travail et en particulier les femmes. Elles leur ôtent ainsi les moyens de s'extraire des violences de genre que ce soit par l'autonomie financière ou par l'accompagnement des associations et structures, et les rendent plus dépendantes des liens familiaux.

Pour libérer les femmes,
il faudra changer complètement de système.
Lutter contre les violences,
c’est lutter contre le capitalisme et le patriarcat,
et inversement.

Le NPA revendique :
  • l’égalité salariale entre hommes et femmes et la fin des temps partiels partiels imposés
- un budget et des subventions à hauteur des besoins pour tous les services publics et associations qui accueillent des femmes victimes de violences, avec formation spécifique systématique du personnel
- l'arrêt de la présomption de mensonge sur les femmes qui osent porter plainte et l'arrêt des condamnations de femmes qui se défendent face aux agresseurs
- une éducation contre le sexisme : apprentissage de l’histoire du féminisme, lutte contre les stéréotypes, éducation au respect du consentement, respect de toutes les identités de genre et toutes les orientations sexuelles, zéro concession face aux "anti-gender"
- la régularisation de touTEs les sans-papiers, liberté de circulation et d’installation
- l'abrogation des lois d'exclusion des femmes voilées

Pour information, sur Clermont-Ferrand, un projection-débat sur le sujet est organisé par les organisations étudiantes






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