à
lire le dossier paru dans l'anticapitaliste du 19 novembre 2015 (à
lire ICI)
CONTRE
TOUTES LES FORMES DE VIOLENCES, MOBILISONS NOUS LE 25 NOVEMBRE
Les
violences faites aux femmes sont multiformes, elles se déroulent
partout ; à la maison, dans la rue, dans les transports en
commun, au travail etc.
Comme
chaque année, le 25 novembre, journée mondiale pour l’élimination
de la violence à l’égard des femmes est le moment de se rappeler
ces chiffres et de dénoncer le silence de la société française.
En
2014 en France ;
-216 000
femmes ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles de
la part de leur conjoint ou ex-conjoint
-100%
des femmes ont subi des agressions sexuelles dans les transports en
commun
-1
femme sur 3 a été exposée à une situation de tension sur son lieu
de travail
-134
femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint
-on
estime à 86 000 le nombre de femmes violées ou ayant ont subi un
viol ou une tentative de viol
Cela
suffit !
Luttons
pour en terminer avec ces violences
La
violence sexiste est la forme la plus aiguë du système patriarcal,
lesbophobe et raciste que nous subissons.
Dans
la profondeur de notre éducation et de notre culture, les femmes
sont présentées comme inférieures et soumises aux désirs des
hommes.
Plus
ou moins subtilement, notre société continue à passer un certain
message fait comprendre aux hommes, elle dit qu'ils doivent
décider ce qui est bon pour les femmes et l'intérêt général, et
qu'il est normal d'imposer ces décisions. Aux femmes, elle dit que
l'essentiel est de s'épanouir en ayant des enfants avec l'homme de
sa vie et qu’elles se doivent de tout accepter
L'autre
face de la médaille, c'est la situation économique des femmes faite
de précarité, sous-emploi et chômage. Et les politiques
d'austérité (remise en cause des droits sociaux, attaques contre le
droit du travail, …), menées à grand train par le gouvernement
PS, affaiblissent toujours plus le monde du travail et en particulier
les femmes. Elles leur ôtent ainsi les moyens de s'extraire des
violences de genre que ce soit par l'autonomie financière ou par
l'accompagnement des associations et structures, et les rendent plus
dépendantes des liens familiaux.
Pour
libérer les femmes,
il
faudra changer complètement de système.
Lutter
contre les violences,
c’est
lutter contre le capitalisme et le patriarcat,
et
inversement.
Le
NPA revendique :
-
l’égalité salariale entre hommes et femmes et la fin des temps partiels partiels imposés
-
un budget et des subventions à hauteur des besoins pour tous les
services publics et associations qui accueillent des femmes victimes
de violences, avec formation spécifique systématique du personnel
-
l'arrêt de la présomption de mensonge sur les femmes qui osent
porter plainte et l'arrêt des condamnations de femmes qui se
défendent face aux agresseurs
-
une éducation contre le sexisme : apprentissage de l’histoire du
féminisme, lutte contre les stéréotypes, éducation au respect du
consentement, respect de toutes les identités de genre et toutes les
orientations sexuelles, zéro concession face aux "anti-gender"
-
la régularisation de touTEs les sans-papiers, liberté de
circulation et d’installation
-
l'abrogation des lois d'exclusion des femmes voilées
Pour
information, sur Clermont-Ferrand, un projection-débat sur le sujet
est organisé par les organisations étudiantes
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