Trois mois de massacres contre la population de Gaza : c’est un crime contre toute l’Humanité qui continue sous nos yeux, une guerre atroce et criminelle que l’État d’Israël mène.
Ce sont 23.000 morts, dont plus de 70% de femmes et d’enfants, 59.000 blessés, 8.000 disparus. Des centaines de familles anéanties, plus de 100 journalistes et de 300 travailleurs de la santé tués. 85% de la population a été déplacée, dans une insécurité totale, entassée dans des tentes ou des abris de fortune, soumise à des bombardements incessants, et privée d’eau, de nourriture, de médicaments, d’électricité et de carburants.
De
plus en plus d’organisations et d’experts internationaux font
état d’un génocide en cours.
On
est sans nouvelles de milliers de personnes arrêtées par l’armée
israélienne dans des conditions inhumaines et dégradantes et
emmenées vers des destinations inconnues.
Les universités et
les écoles ont été particulièrement ciblées, la plupart des
hôpitaux ont été bombardés ou mis hors d’usage, la moitié des
logements sont détruits.
L’intention d’expulser la
population de Gaza est aujourd’hui revendiquée publiquement par
plusieurs ministres du gouvernement israélien.
La
Cour Internationale de Justice, saisie par l’Afrique du Sud,
examine en urgence les crimes de guerre, crimes contre l’humanité
et crimes de génocide commis par l’État d’Israël, et les
moyens d’y mettre fin. D’autres États s’y sont joints.
En
Cisjordanie, sous état de siège, la population palestinienne subit
les attaques de l’armée et des colons, avec plus de 330 morts
depuis le 7 octobre.
La colonisation connaît une accélération inquiétante avec neuf nouvelles colonies sauvages sur les trois derniers mois et la destruction ciblée des cultures palestiniennes.
Nous dénonçons ce processus
de nettoyage ethnique.
Plus de 5.000 Palestiniens ont été arrêtés depuis le 7 octobre par l’armée d’occupation. Près de 10.000 Palestiniens sont détenus par Israël dans des conditions inhumaines et au mépris du droit international. Tous les prisonniers politiques palestiniens, tous les otages civils israéliens, doivent être libérés.
Il
est plus que temps d’agir
Nous dénonçons la complicité active des États-Unis, qui financent et livrent armes et munitions à Israël et bloquent les résolutions de l’ONU pour un cessez-le-feu. Nous exigeons un cessez-le-feu total et permanent. Nous exigeons l’entrée immédiate et sans restriction de l’aide humanitaire d’urgence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza.
Nous
demandons la protection du peuple palestinien,
que ce soit à Gaza, en Cisjordanie y compris à Jérusalem-Est, ou
en Israël même.
Nous
exigeons que la France et l’Union européenne arrêtent
immédiatement toute coopération militaire et sécuritaire avec
l’État d’Israël et en prennent des sanctions contre celui-ci,
dont la suspension de l’accord d’association UE-Israël.
Nous
demandons aux autorités françaises de s’associer à la démarche
de l’Afrique du Sud auprès de la Cour Internationale de
Justice.
Une paix juste et durable ne sera possible que dans le
cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et
notamment de son droit à l’autodétermination et au retour des
réfugiés.
À
Clermont-Fd, nous appelons à une manifestation samedi 20 janvier à
15h au départ de Place de Jaude.
Collectif 63 pour une Paix juste et durable (32): AFPS 63, Amis Huma 63, Amis Temps Cerises, Attac 63, Cimade 63, CGT-UD 63, Collectif Blouses Blanches pour Gaza 63, Collectif Nous aussi-63, Confédération Paysanne 63, DAL 63, EELV 63, FPRA, FSU 63, Génération.s 63, Jeunes communistes 63, Jeunes écologistes 63, Jeunes Génération.s 63, LFI 63, Libre Pensée 63, LDH 63, MRAP 63, NPA 63, Nouvelle Donne 63, PCF 63, PG 63, RESF 63, Syndicat Avocats France 63, Solidaires 63, Union Etudiante Auvergne, Urgence Gaza 63, Voix lycéenne 63, 4ACG Auvergne
TRACT UNITAIRE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire