COMMUNIQUE
DU NPA DU 19 OCTOBRE 2015
Le
Président de la République l'a dit haut et fort, il faut choisir
entre la « réforme ou la rupture ». Osant se
féliciter de la loi Rebsamen censée simplifier le fonctionnement
des institutions représentatives du personnel et qui ne fait que de
donner toujours plus de pouvoir au patronat.
Hollande
a clairement affirmé sa volonté de poursuivre les
contre-réformes. S'inscrivant dans la filiation De
Gaulle-Sarkozy, tout son projet politique, celui de son gouvernement,
se résume à ce chantage : le dialogue social ou la violence
sociale, nouvelle version de « moi ou la chienlit ».
Les
réformes évoquées continuent d'aller dans le même sens. Après
s'être félicité du nouveau recul mis en place, par le dialogue
pour les régimes de caisses de retraites complémentaires, Hollande
à confirmé la simplification du droit du travail qui ne vise qu'à
donner plus de pouvoir aux employeurs, si possible avec la complicité
des organisations syndicales qui accepteront des reculs ou par
chantage à l'emploi pour les salariéEs.
L'enfumage
autour du compte personnel d'activité, du développement de
l'apprentissage, n'ont d’autre objectif que de faire baisser
artificiellement le nombre de chômeurs en précarisant toujours plus
l'emploi.
Les
discours pompeux sur le numérique et le transition écologique
sonnent creux ou plutôt sonnent comme un appel aux capitalistes :
investissez dans la capitalisme vert et dans le numérique, vous
pourrez compter sur la sollicitude et l'aide financière du
gouvernement.
De
la mobilisation des salariéEs d'Air France, Hollande ne tire qu'une
leçon : dialoguez entre représentants d'intérêts différents.
Nous, nous n'en tirons qu'un autre, radicalement opposé : la
nécessité d'un affrontement pour arracher nos moyens d'existence à
ceux qui détiennent tous les pouvoirs sur notre travail et nos vies.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire