Le
NPA , membre du collectif 8 mars
toute l’année appelle à participer dès
16H00 au stand d’informations place de Jaude,
Ainsi
qu’au RASSEMBLEMENT à 18H00 Place de Jaude
le
tract d’appel ci-dessous
le
communiqué de presse
l’affiche
Sifflé-es,
battu-es, violé-e-s : y’en a
assez !
La
parole des femmes dénonçant les violences commence à être
entendue notamment avec le mouvement #metoo. On dévoile enfin
l’ampleur des violences commises : 100% des femmes harcelées dans
les transports publics, plus de 80 000 femmes violées par an, 1
femme sur 5 victime de harcèlement sexuel au travail, 1 femme qui
meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son (ex) conjoint en
France. Il ne s’agit pas de faits divers isolés, mais d’un
système global de domination des femmes maintenu par cette violence
physique.
Sous
payé-e-s, précarisé-e-s,
surexploité-e-s : y’en a assez !
27%
de moins sur les salaires, 42% de moins sur les retraites, 80% des
temps partiels, 65% des bas salaires : les femmes constituent
une part du salariat sous-payée, ce qui tire les conditions de
tout-e-s vers le bas. A cela s’ajoutent les tâches ménagères
effectuées gratuitement à 80% par les femmes. Capitalisme et
patriarcat se combinent pour maintenir un système de domination
surexploitant les femmes et permettant la prise en charge à très
faible coût de taches sociales indispensables.
Austérité
dans les services publics : y’en a assez !
Les
restrictions budgétaires dans les services publics ont des
conséquences directes sur les femmes, qui en sont les principales
usagères et la majorité des employées. Les conditions de travail
dans les métiers d’aide à la personne, en particuliers dans les
hôpitaux et les EHPAD sont devenues insupportables.
Les
places en crèches et la prise en charge de la perte d’autonomie
font cruellement défaut et repose donc principalement sur les
femmes. Les 120 000 suppressions de postes annoncées vont
encore aggraver la situation.
Femmes
du monde entier : solidarité !
L’appel
à la grève du 8 mars est un appel international. On a vu ces
dernières années des attaques frontales contre le droit à l’IVG
en Espagne, en Pologne, aux Etats-Unis, même si des mobilisations
ont permis de contrer ces reculs.
Aujourd’hui
en France, nous sommes aussi mobilisées en solidarité avec les
femmes migrantes qui fuient des situations de guerre, de violences,
de famines. Nous sommes pour un accueil inconditionnel de tout-e-s
les migrant-e-s.
En
lutte, en grève : pour que ça change !
Les
femmes sont les mieux placées pour dénoncer ce qu’elles subissent
et définir leurs priorités de lutte.
Nous
devons nous organiser dans des collectifs, des associations, des
assemblées comme le mouvement metoo, dans les syndicats, les partis…
L’oppression
des femmes ne reculera que si nous la combattons, nos droits ne
progresseront que si nous nous battons pour eux ! Nous avons
besoin d’un mouvement féministe fort, combatif, inclusif, lié au
mouvement social.
Les
reculs sociaux majeurs orchestrés par ce gouvernement menacent la
grande majorité de la population, pour continuer à enrichir une
minorité de privilégiés liés à ceux qui nous gouvernent. Dans le
flot de ces reculs, les femmes sont parmi les plus touchées.
C’est
pourquoi, dans la suite du 8 mars, nous appelons à participer à la
Marche des Solidarités le 17 mars à Paris contre le projet de loi
« immigration-asile » et à faire grève et manifester le
22 mars pour défendre la fonction publique.
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