Communiqué
du NPA du 30 septembre 2017
Le
projet de loi de financement de l’État présenté le 27 septembre
avait déjà officialisé l’augmentation de la CSG et sous couvert
de « compensation »la disparition de la part
salariale des cotisations sociales maladie et chômage.
Le
MEDEF qui revendique depuis longtemps la disparition totale des
cotisations, obtiendra ainsi gain de cause : en 2019, le CICE
sera transformé en « allégement » des
cotisations des employeurs.
C’est
la Sécurité sociale financée
par
le salaire socialisée
qui
est ainsi visée dans ses fondements.
Le
projet de loi de financement de la sécu (PLFSS) pour 2017 confirme
que ce gouvernement est un zélé serviteur du patronat, il exigé
plus de 4 milliards d’économie en 2018 et présente pour cela un
catalogue d’attaques contre les salariés, les chômeurs, les
retraités et même les enfants.
Le
forfait hospitalier augmentera de deux euros et le gouvernement
pousse l’hypocrisie jusqu’à affirmer que cela sera sans
conséquence pour les assurés puisque les complémentaires santé
rembourseront cette hausse, faisant semblant d’ignorer que les
cotisations augmenteront une nouvelle fois.
Les
hôpitaux déjà étranglés devront réaliser un milliards d’euros
supplémentaires, ce qui annonce de nouvelles fermetures de lits, de
services, des réductions d’effectifs. Les prestations familiales
seront aussi réduites, notamment la prestation d’aide aux jeunes
enfants (Paje).
Il
n’est décidément pas possible de laisser ainsi Macron et son
gouvernement agir à leur guise.
Le
NPA renouvelle son appel à l’unité la plus large et à une
mobilisation sociale d’ampleur pour stopper ces attaques
antisociales.
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