Le
MEDEF obtient un nouveau recul de fait de l'âge du départ à la
retraite, une haussedes cotisations salariales et une baisse des
pensions.
L'accord
sur les retraites complémentaires
est
inadmissible !
CFDT,
CFTC et CGC ont donné leur aval au patronat pour imposer, avec la
complicité active du gouvernement, un nouveau recul social à tous
les salarié Es, privéEs d'emplois et retraitéEs. Au moment de leur
départ à la retraite tous les salariés seront soumis à un
chantage.
A
partir de 2019, les salariés qui répondent aux conditions légales
pour partir à la retraite à taux plein (62 ans et 41,5 années de
cotisations) verront leur retraites complémentaires diminuées de 10
% chacune des trois premières années de leur retraite... sauf s'ils
acceptent de travailler jusqu'à 63 ans (4 trimestres
supplémentaires). Les travailleurs qui bénéficieront de toutes
leurs annuités à 64 ans devront travailler jusque 65 ans... pour ne
pas subir de décote.
Pour
toucher une retraite un peu moins faible et toucher des bonifications
de 10,20 ou 30 % pendant une seule année… il faudra travailler
deux, trois ou quatre ans de plus.
Le
déficit, prétexte à ces mesures, est construit par le refus
patronal de donner les recettes suffisantes à l'Agirc et l'Arrco.
L'égalité
salariale entre les hommes et les femmes suffirait à l'équilibre
les comptes de ces régimes. La hausse des salaires et l'embauche,
l'augmentation de la part patronale des cotisations permettraient
d'améliorer les pensions.
Il
faut faire échec à ce protocole, mais les déclarations critiquant
le texte ne suffiront pas, la seule possibilité d'obtenir le retrait
de ces mesures est de construire une mobilisation sociale d'ampleur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire