Depuis
le 29 mars, la grève des salariés la clinique psychiatrique de
l’Auzon(63) se poursuit avec 95 % de grévistes parmi les
soignants.
Ils
exigent le maintien du nombre de congés payés, l’augmentation des
salaires, l’amélioration des conditions de travail et d’accueil
des malades. Cette clinique appartient au groupe Ramsay qui avec 965
000 euros de bénéfices a largement les moyens de financer les 150
euros d’augmentation demandée.
Dés
le début, la direction a refusé de négocier et a tout fait pour
empêcher la grève(embauche intérimaires,contractuels…) ce qui
est illégale. Les salariés n’ont rien lâché. La direction a été
obligé de vider la clinique de ses patients car plus assez de
personnels pour s’en occuper.
Malgré
les pertes financières dû à la grève, le groupe a retardé au
maximum les négociations en espérant que le grève cesse, ce qui
n’as pas eu lieu. Plusieurs rassemblement ont eu lieu à
Clermont-Ferrand pour rendre visible cette lutte auprès de la
population avec appel à donner à la caisse de solidarité, avec des
actions de blocages des bus et tramway.
Des
négociations ont eu lieu, les propositions faites n’ont pas été
jugé satisfaisante par le personnel, certes il y a le maintien du
nombre de congés payés, mais n’accorde que 16 euro
d’augmentation de salaires ce qui est indécent vu les bénéfices
du groupes. Et de plus, un ultimatum a été posé par la direction,
c’est ça ou rien, sorte de mépris social, qui a encore plus
motivé les salariés à voté la poursuite de la grève le 19 avril.
Un
concert a eu lieu pour soutenir financièrement cette grève Des
liens sont tissés avec le personnel d’autres cliniques privés et
aussi avec ceux d’autres cliniques du groupe. Mais aussi avec
d’autres salariés en lutte comme les candia qui ont gagné la
leur. Des militants du PCF ainsi que du NPA sont venus les soutenir.
Une
mobilisation est entrain de s’organiser dans l’ensemble des
clinique du groupe le 25 avril dans le cadre NAO pour l’augmentation
des salaires
Nous
tenons évidemment d’abord à remercier les électeurs et
électrices qui ont choisi de voter pour nous. Par ce vote, ils et
elles ont voulu exprimer le rejet d’un système de politiciens
professionnels qui sont souvent corrompus et qui permettent que, dans
ce pays, continue, de fait, à s’exercer le pouvoir des
capitalistes et des banquiers. Ils et elles ont voulu affirmer que le
changement se fera par les mobilisations et la rupture avec ce
système.
Cette
campagne a témoigné du gouffre qui sépare de plus en plus la
population d’un système politique qui ne nous représente pas et
qui, fondamentalement, ne prend pas en compte nos conditions de vie,
pire qui les aggrave année après année... Tous ces politiciens
représentent de moins en moins d’électeurs, notamment dans les
quartiers populaires.
L'élément
inédit de ce premier tour est l’absence au second tour des
candidats du PS et et des Républicains. C’est le signe d’une
grande crise politique que les deux partis qui ont gouverné le pays
depuis 60 ans soient ainsi éliminés.
Mais
la présence au second tour de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron
n’est pas une bonne nouvelle, et encore moins une rupture avec tout
ce que nous subissons depuis des décennies.
Le
FN se prétend un parti hors système qui défend les travailleurs,
alors que c’est un parti capitaliste comme les autres, qui a autant
de casseroles que les autres, qui ne se bat jamais contre les
licenciements et les projets patronaux, qui protège les riches et
frappe les exploitéEs.
De
plus, ce parti est un grave danger car, par le racisme, il attise la
haine contre les populations immigrées et d’origine immigrée, et
la division, visant à détourner les salariéEs de vrais
responsables du chômage et de la misère.
L’autre
candidat sera donc Emmanuel Macron, imposteur à plusieurs titres :
il n’est pas un nouveau candidat hors système mais un rejeton des
banques et de François Hollande, tout autant responsable que
celui-ci de la politique que nous avons subie depuis cinq ans. Et il
nous promet d’aggraver encore l’austérité et les inégalités.
Le
score de Le Pen et la crise politique nous montrent l’urgence de
reprendre nos affaires en main, de nous mobiliser. Bien plus encore
qu’en 2002, ces prochains jours, ce n'est pas un « front
républicain » mais une large mobilisation contre le Front national
et les politiques libérales, en particulier de la jeunesse, qui est
indispensable.
Nous
devons nous battre dans les entreprises et les quartiers, sans
attendre le résultat du second tour.
Dimanche
7 mai, beaucoup voudront faire barrage au FN en votant Macron. Nous
comprenons la volonté de rejeter le danger mortel pour tout progrès
social et pour l'ensemble des droits, tout particulièrement pour les
populations immigrées et d’origine immigrée, que représenterait
l'arrivée au pouvoir de Marine Le Pen.
Mais
nous voulons rappeler que ce sont bien les politiques d'austérité
et sécuritaires, en particulier quand c'est la prétendue gauche de
gouvernement qui les a portées, qui restent la cause de la montée
du FN et de ses idées nauséabondes.
Macron
n’est pas un rempart contre le FN, et pour faire reculer
durablement ce péril, il n'y a pas d'autre solution que de reprendre
la rue, contre l'extrême droite, mais aussi contre toutes celles et
ceux qui, comme Macron, ont mis en place ou veulent imposer des
mesures antisociales.
Le
NPA et ses militants se joindront aux manifestations contre le FN.
À
toutes celles et tous ceux qui ont refusé de voter ou à qui on
refuse le droit de vote, à celles et ceux qui ont voté Mélenchon
en pensant faire un vote de rupture, à celles et ceux qui ont voté
LO, nous tenons à dire ce soir que plus que jamais, nous avons
besoin d’une nouvelle force pour nous représenter : un parti qui
représente nos intérêts, un outil pour nos luttes quotidiennes,
pour en finir avec le système capitaliste, pour porter le projet
d’une société débarrassée de l’exploitation et de toutes les
oppressions.
Dans
les semaines qui viennent, nous serons d’abord présents dans la
rue le 1er Mai : pour témoigner de la solidarité internationale à
l’heure où la France perpétue des interventions néocoloniales et
où le boucher Assad continue de semer la mort, mais aussi pour
défendre nos libertés démocratiques et nos droits sociaux.
Au-delà,
le NPA veut continuer à porter dans les villes et les
quartiers populaires, dans les entreprises, dans les mobilisations,
dans l’action quotidienne, la campagne que j’ai menée avec mes
camarades depuis plusieurs mois.
Car
au soir de ce premier tour, l'avenir reste bien à la contestation de
ce système, toutes et tous ensemble.
La
fusillade d'hier soir où un homme a attaqué un car de police tuant
un policier, en blessant un autre ainsi qu'une touriste avant d'être
abattu prend toute la place de cette fin de campagne.
C'est
un drame humain qui endeuille ce matin des familles. Mais la plupart
des candidats s'en servent pour entretenir toutes les peurs en
mettant en qualifiant cet acte d'acte de guerre, de
barbarie islamiste.
Quelles
que soient les motivations précises de l'assaillant, cet acte ne
peut pas être isolé du contexte politique qui en donne la mise en
scène.
D'un
côté l’État
français se fait le champion des interventions militaires en Afrique
et au Moyen-Orient, le champion aussi des ventes d'armes aux
dictatures.
De
l'autre, en France, toute une partie de la population, de la jeunesse
des quartiers populaires subit misère et discrimination de par sa
couleur de peau ou son origine.
Tout
ce contexte laisse la place, très limitée mais réelle à des actes
comme celui d'hier ou des individus cherche une revanche suicidaire
et criminelle contre une société qui les exclut.
D'autant
plus que, sur les réseaux sociaux, la propagande réactionnaire et
mortifère de Daech, cherche à convaincre et à rallier des
partisans.
Les
racines de tels actes ne sont ni dans les mosquées ni dans les
camps de migrants. Elles sont dans la situation de guerre extérieure
et intérieure que maintient l'Etat et dans les injustices et
discriminations maintenues dans les quartiers, dans la montée d'un
racisme et d'une islamophobie d'Etat. Ce sont à ces racines là
qu'il faut s'attaquer.
Ce
ne sont ni l’État d'urgence, ni l'armement ni l'augmentation des
forces de police qui aideront à cela. Le policier tué était armé.
L'armement
de la police ne fait que renforcer le climat de violence et aboutit à
la mort. Ce sont encore moins la fermeture des frontières, le rejet
des migrants et le renforcement des interventions militaires qui
apporteront une solution.
Nous
sommes là pour faire entendre la parole libérée de celles et ceux
qu’on n’entend jamais, pour porter un projet politique nourri par
les mobilisations et qui ne peut aboutir que porté par elles...
Nous
refusons d’attendre le retour d’une impossible croissance qui ne
ferait que précipiter la catastrophe écologique, avec laquelle il
n’y aurait ni vie décente, ni droits, ni démocratie, sur une
planète morte, empoisonnée ou en partie submergée par la montée
des océans...
Nous
sommes là !
Nous
sommes là pour en finir avec le chômage et la précarité :
partageons le travail en imposant une réduction collective et
radicale du temps de travail, et pour en finir avec le chantage à
l’emploi, interdisons les licenciements.
Nous
voulons à la fois du temps libre, pour prendre soin les unEs des
autres, de la démocratie et du monde, et nous voulons produire ce
qui est utile, pas pour les profits.
Nous
sommes là pour permettre à toutEs de vivre dignement : partageons
les richesses et augmentons les cotisations patronales pour financer
plus de protection sociale, la retraite pleine à 60 ans,
l’accès aux soins, la prise en charge de la dépendance, la
continuité du salaire en cas de chômage ou d’intermittence et
l’allocation d’autonomie pour les jeunes.
Nous
voulons des services publics et la gratuité pour assurer à toutes
et tous l’égalité réelle et l’accès aux soins, à
l’éducation, aux crèches, aux transports, à l’énergie, à
l’eau... selon le principe « À chacun selon ses besoins ».
Nous
sommes là pour empêcher les capitalistes de pourrir nos vies, notre
santé, notre environnement et notre avenir.
Nous
voulons leur retirer leur pouvoir, et leur pouvoir, c’est la
propriété. Exproprions le système bancaire et les secteurs clés
pour prendre les moyens de décider de ce qui doit être produit et
comment, par la socialisation sous le contrôle des salariéEs et des
usagerEs.
Pour
reprendre la main sur nos vies et notre avenir, nous voulons rompre
avec les institutions, celles de la 5e République
comme celles de l’Union européenne, désobéir aux traités
européens, et refuser les traités de libre-échange.
Faisons
entendre notre voix !
Nous
sommes là pour faire entendre une voix internationaliste : une
voix qui ne transige pas avec la solidarité internationale, que
celle-ci concerne les peuples syrien, palestinien ou kurde ; qui
soutient les luttes des peuples colonisés par la France en Guyane,
Martinique, Guadeloupe ou Kanaky... ; qui défend aussi le droit à
l’autodétermination pour le peuple basque, breton ou corse ;
qui combat les interventions militaires et la course aux armements de
la France comme des autres puissances.
Nous
sommes là pour faire entendre une voix intransigeante contre le
racisme et l’islamophobie, qui ne se contente pas d’honorer les
mortEs en Méditerranée, mais exige la liberté de circulation et
d’installation, et défend l’auto-organisation des oppriméEs
contre le racisme et le sexisme.
Nous
sommes là... alors profitez-en, profitons-en !
Avec
la candidature de Philippe Poutou,
votons
vraiment contre ce système,
contre
le mépris et la répression,
contre
l’exploitation et toutes les oppressions.
Votons
anticapitaliste !
Et
après... nous serons toujours là !
Évidemment
l’issue de la séquence électorale ne nous est pas indifférente,
et nous ferons tout pour battre l’extrême droite de Le Pen, la
droite extrême de Fillon et l’extrême libéralisme de Macron.
Nous
ne banalisons pas le danger représenté par le FN encore renforcé
par les régressions démocratique de l’état d’exception, mais
nous savons que les prétendus remparts sont le plus sûr chemin vers
le pire.
Dans
des conditions extrêmement différentes, restera entière la
question de la construction du rapport de forces et de l’unité
sans lesquels rien n’est possible : ni la résistance en cas de
victoire de nos ennemis ni la conquête d’avancées, qu’elle
soient contenues – ou pas – dans le programme électoral
de Jean-Luc Mélenchon s’il était élu...
Après
les urnes, la question brûlante de la reconstruction d’une
expression politique des exploitéEs et des oppriméEs restera posée.
Pour
y travailler, nous serons là, avec les opposantEs à la loi travail
et à son monde, les syndicalistes, les militantEs de Nuit debout,
les militantEs pour la justice climatique et contre les grands
projets productivistes destructeurs, les soutiens des migrantEs et de
la solidarité internationale, les antiracistes politiques, les
féministes, les altermondialistes... pour porter la volonté de nous
représenter nous-mêmes.
Ce
lundi 17 avril, à l’occasion de la Journée des prisonniers, 1500
prisonniers politiques palestiniens ont entamé une grève de la faim
pour protester contre leurs conditions de détention, autour du mot
d’ordre « Liberté
et Dignité pour les prisonniers ».
Nous
apportons tout notre soutien aux 7000 prisonniers palestiniens,
victimes de l’arbitraire de l’administration coloniale
israélienne, et détenus dans des conditions contraires à toutes
les conventions internationales.
Nous
tenons, au-delà de la solidarité avec les prisonniers politiques, à
exprimer notre soutien au peuple palestinien en lutte contre
l’occupation, la colonisation et les discriminations, face au
gouvernement d’extrême-droite de Netanyahou qui leur mène une
guerre sans merci.
L’État
d’Israël est un État hors-la-loi et le soutien dont il bénéficie
de la part des pays occidentaux, France en tête, est un scandale qui
n’a que trop duré. Israël doit au contraire être sanctionné
jusqu’à ce que les droits nationaux du peuple palestinien soient
satisfaits.
Philippe
POUTOU a tenu un meeting à Clermont-Ferrand le JEUDI 13 avril
Une
salle remplie pour Philippe Poutou.
Plus
de 300 personnes se sont déplacés pour voir le candidat ouvrier et
anticapitaliste. En plus de tout ce monde, de nombreux médias
étaient présents pour couvrir l’événement, TF1, France Bleu, La
Montagne ainsi que France 3.
Le
candidat a durant ce meeting déroulé les idées du parti avec une
facilité déconcertante. Il revient notamment sur le grand débat
qui a changé les regards portés sur lui, et la visibilité du
parti.
Le
candidat du NPA va également évoquer la lutte des classes bien
réelle selon lui, en l’imageant avec le mépris dont il a été
victime comme la critique portée par le pseudo philosophe Luc Ferry.
Il
a aussi parlé du nécessaire partage du temps de travail à 32H par
semaine, pour un SMIC net à 1700 euros. Il a insisté sur
l’importance des luttes et revendiqué de ne pas vouloir être
président car une élection ne change pas la vie, seul la rue
prenant ses affaires en mains peut changer son destin.
A
la fin du meeting Poutou a le droit à des demandes de selfie, des
dédicaces et des remerciements chaleureux, preuve
que le personnage plaît et que les idées du parti trouve un écho
auprès des gens.
Quelques
extraits vidéos du meeting
Les
vidéos sont sous titrée afin de faciliter l’accès aux sourds et
malentendants
Depuis
le 29 mars, 95 % du personnel soignant et 85 % des effectifs de
la clinique de l’Auzon à La Roche-Blanche sont en grève...
En
2014 cet établissement a été racheté par le groupe
Ramsay-Générale de santé, le premier groupe d’hospitalisation
privé en France, partenaire du Crédit agricole-Assurance. Ce
groupe dés ce rachat a voulu pour augmenter encore plus ses
bénéfices, rogner sur les acquis sociaux des salariés ainsi que
sur la qualité des soins prodigués aux malades. Le chiffre
d’affaire de cette clinique est très rentable car il a été de 7
700 000 en 2014-2015 avec un bénéfice net 965 000€ .
Depuis
la situation du personnel n’a cessé d’empirer...
Ainsi
la direction a retiré nombre d’acquis du personnel, notamment les
primes, les unes après les autres, et les salaires ont stagné, les
conditions de travail se sont aggravées. Mais lorsqu’elle a voulu
faire passer les congés actuellement en jours ouvrés en jours
ouvrables, cela a été la goutte d’eau qui a fait déborder le
vase…
Rapport
de forces
Pour
briser la grève, la direction n’a pas hésité à utiliser tous
les moyens illégaux. Elle a embauché des intérimaires, fait venir
depuis Lyon et Saint-Étienne des infirmières payées double et
bénéficiant de primes, fait appel au préfet qui a réquisitionné
le personnel par l’intimidation et la force publique :
gyrophares, coups de poing dans les portes des domiciles à toute
heure...
« Dans
notre société en état d’urgence, il semblerait qu’un gréviste
soit logé à la même enseigne qu’un voyou », écrit
justement dans un communiqué la fédération CGT de la santé.
Le
groupe a indiqué avoir eu recours aux intérimaires « en toute
transparence avec l’Agence régionale de santé »... ce qui
été démenti par l’Agence régionale de santé elle-même qui a
précisé que ce n’était pas de sa compétence.
La
clinique a transféré les patient-e-s dans plusieurs cliniques du
groupe, jusqu’en Creuse (!), et le directeur de Ramsay-Générale
de santé a fini par se déplacer pour ouvrir des négociations qui
se poursuivaient toujours.
Le
personnel était toujours en grève à près de 100 % et la
détermination intacte.
Le
NPA soutien leur lutte et relaye leur appel à solidarité
financière
une
pétition a été mis en ligne pour apporter un soutien à cette
lutte