Le
pire était à craindre, il est dans les cinq ordonnances présentées
le 31 août par le gouvernement Macron.
Pour
l’empêcher,
il
n’y aura que
notre
mobilisation et notre unité.
LES
EXIGENCES DU MEDEF PAR ORDONNANCES
Pour
le Medef, il faut en finir avec le Code du travail, qu’il ne soit
plus une garantie commune à tous les salarié-e-s. L’inversion de
la hiérarchie des normes permet que soient mis en place au niveau
des branches des contrats courts, des contrats de chantiers… plus
précaires encore que les CDD et l’intérim.
Les
entreprises peuvent imposer des rémunérations et primes inférieures
à ce qui est prévu par la convention collective de la branche.
La
rupture conventionnelle collective ou l’appréciation de la santé
économique d’un groupe multinational sur le seul territoire
français permettent de licencier beaucoup plus facilement.
Les
outils de défenses des salarié-é-e-s sont également attaqués. Le
tribunal des prud’hommes est désarmé par les barèmes qui
réduisent drastiquement les indemnités en cas de licenciement
illégal et par la réduction des délais de recours. La fusion du
CHSCT, des délégués du personnel et du CE ou le référendum
d’initiative patronale livrent les salariéEs au bon vouloir
patronal.
TOUS
ENSEMBLE, LE 12 SEPTEMBRE
GRÈVES
ET
MANIFESTATIONS INTERSYNDICALES
contre
la loi travail XXL
à
Clermont-Ferrand :
10H00
Place du 1er mai
à
Montluçon : 15H00 Place Piquand
à
Moulin : 15H00 Préfecture
à
Vichy : 15H00 Place de la poste
à
Aurillac : 10H30 Tribunal
au
Puy en Velay:10H30 Place de la Cadelade
Macron
veut aller vite et boucler l’affaire avant la fin septembre. Il se
plaint que « La France n’est pas réformable »,
il sait bien que sa loi travail est majoritairement rejetée, que les
résistances sont nombreuses.
Malgré
le passage en force de la loi par les ordonnances, il est possible de
la faire retirer, comme le mouvement de la jeunesse avait fait
retirer le Contrat Première Embauche.
Pourtant,
en cette rentrée, les salariés manquent cruellement d’une
stratégie pour s’unir et gagner : certains syndicats ne veulent
pas mobiliser, Mélenchon prépare le 23 septembre alors qu’il
faudrait construire un front commun de lutte, un front de résistance
sociale et démocratique, unir toutes les forces syndicales,
politiques, associatives, militantes, faire converger tous les
secteurs des salarié.e.s du privé comme du public, précaires,
privé-e-s d’emplois et retraité- e-s, jeunes... pour
préparer et réussir la journée de grève et de manifestations du
12 septembre et préparer ses suites.
UNE
STRATÉGIE POUR GAGNER
Seul
un rapport de force global peut empêcher Macron d’appliquer son
programme et celui du Medef. Ce rapport de force ne peut venir que de
la convergence de plusieurs facteurs : un mouvement de grève
massif du monde du travail, qui bloque l’économie et le pays, la
mobilisation de la jeunesse, et de multiples formes
d’auto-organisation dans les quartiers, sur les lieux d’études
comme dans les entreprises.
Il
faudra d’autres échéances de mobilisation, d’autres
rendez-vous, d’autre dates de manifestation, rapidement après le
12 septembre. Dans les lieux de travail, dans les quartiers, dans les
lieux d’études, discutons-en.
Ce
gouvernement est issu d’un hold-up démocratique : élu avec
16% des voix, il veut imposer une politique au service du grand
patronat, décider à la place de ceux qui font tourner la société.
Ordonnances, état d’urgence, réduction des APL, sélection dans
les universités, baisse de l’impôt sur la fortune, moyens
totalement insuffisants dans l’éducation, suppression des
cotisations salariales remplacées par la CSG… ça ne peut
plus durer !
Si
nous ne l’arrêtons pas,
ce
gouvernement est prêt à casser
l’ensemble
des droits des salariés
et
des classes populaires.
Il
faut donc lui infliger une défaite
le
plus vite possible,
et
imposer un autre projet de société.
Le
NPA localement organise une
réunion publique pour discuter ensemble de quelle stratégie mettre
en place pour gagner face au gouvernement MEDEF
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