Pour
lire le courrier reçu : ICI
Voici
notre réponse :
Madame,
Monsieur
Nous
avons lu attentivement votre courrier. Nous vous indiquons les
grandes lignes du programme politique du NPA concernant le handicap.
Douze
millions de personnes sont touchées par un handicap(moteur,
sensoriel, mental).Ce n’est donc pas une population marginale,
mais une partie importante de la société qui a des besoins et des
capacités.
Mais,
en France, ils sont mis à l’écart pour réduire les coûts pour
la société ou surexploités quand ils travaillent. Le maximum de
l’allocation aux adultes handicapés est fixé à 808,46 euros,
soit moins que le seuil de pauvreté, fixé à 840 ou 1 000 euros
selon la définition utilisée…
L’obligation
d’accès aux lieux publics fixée par la loi de 2005 a été
reculée, de trois, six
ou
neuf ans selon les cas.
C'est
pourquoi le NPA demande la mise en place de mesures d'urgences :
-
Le respect des quotas d’obligation d’emploi de 6 %, le maintien
dans l’emploi des salarié-e-s du secteur ordinaire se retrouvant
en invalidité.
-
Pas de salaire ou de revenu en dessous de 1 700 euros net.
-
Gratuité de tous les frais de santé et d’appareillage.
-
Droit effectif à l’éducation et à la scolarisation, avec les
structures et les accompagnant-e-s
(AVS),
titularisé-e-s, nécessaires. Remise en place de Rased.
-
Pour un service public d’aide à domicile géré au niveau des
communes.
-
Pour un service public du logement comprenant des appartements
adaptés et des appartements thérapeutiques comme alternative aux
foyers de vie.
-
pour un véritable service des transports publics gratuit accessible
à tous les handicaps,
Nous
demandons aussi la création d'une nouvelle branche de la sécurité
sociale pour couvrir
la
perte d’autonomie liée au handicap.
Nous
sommes pour l’égalité des droits, chaque personne quelque soit sa
situation de handicap ou non a le droit de participé à la vie de la
cité, d’avoir les mêmes loisirs que tout le monde et tout doit
être fait pour leur permettre de le faire dans de bonne conditions
en favorisant l’accessibilité des lieux où se déroulent de ses
activités.
Pour
nous, c’est aux personnes ayant un handicap ou bien leurs proches
de prendre leurs affaires en main en lien avec le personnel qui les
accompagne dans la vie quotidienne. Car ils sont les plus en même de
connaître ce dont ils ont besoin.
De
l’argent, il y a pour financer ses mesures, en s’attaquant à
l’évasion fiscale qui chaque année entraîne un manque à gagner
de 340 000 euros, en supprimant les subventions aux grands patronats
qui exploitent leurs salariés avec des risques d’accident de
travail accrus et une fois qu’il a lieu avec comme conséquence un
handicap, le patron s’en dédouane en refusant de trouver un poste
adapté à son salarié entraînant de facto son licenciement.
Ces mesures d’urgence ne pourront s’obtenir que par lutte .
Salutations
fraternelles
Sandrine
CLAVIERES
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