mercredi 7 juin 2017

LÉGISLATIVES 2017 : RÉPONSE AU COURRIER DU CDIPH (Collectif Départemental pour l’Inclusion des Personnes en situation de Handicap)


Pour lire le courrier reçu : ICI


Voici notre réponse :

Madame, Monsieur

Nous avons lu attentivement votre courrier. Nous vous indiquons les grandes lignes du programme politique du NPA concernant le handicap.

Douze millions de personnes sont touchées par un handicap(moteur, sensoriel, mental).Ce n’est donc pas une population marginale, mais une partie importante de la société qui a des besoins et des capacités.

Mais, en France, ils sont mis à l’écart pour réduire les coûts pour la société ou surexploités quand ils travaillent. Le maximum de l’allocation aux adultes handicapés est fixé à 808,46 euros, soit moins que le seuil de pauvreté, fixé à 840 ou 1 000 euros selon la définition utilisée…

L’obligation d’accès aux lieux publics fixée par la loi de 2005 a été reculée, de trois, six
ou neuf ans selon les cas.

C'est pourquoi le NPA demande la mise en place de mesures d'urgences :

- Le respect des quotas d’obligation d’emploi de 6 %, le maintien dans l’emploi des salarié-e-s du secteur ordinaire se retrouvant en invalidité.
- Pas de salaire ou de revenu en dessous de 1 700 euros net.
- Gratuité de tous les frais de santé et d’appareillage.
- Droit effectif à l’éducation et à la scolarisation, avec les structures et les accompagnant-e-s
(AVS), titularisé-e-s, nécessaires. Remise en place de Rased.
- Pour un service public d’aide à domicile géré au niveau des communes.
- Pour un service public du logement comprenant des appartements adaptés et des appartements thérapeutiques comme alternative aux foyers de vie.
- pour un véritable service des transports publics gratuit accessible à tous les handicaps,

Nous demandons aussi la création d'une nouvelle branche de la sécurité sociale pour couvrir
la perte d’autonomie liée au handicap.

Nous sommes pour l’égalité des droits, chaque personne quelque soit sa situation de handicap ou non a le droit de participé à la vie de la cité, d’avoir les mêmes loisirs que tout le monde et tout doit être fait pour leur permettre de le faire dans de bonne conditions en favorisant l’accessibilité des lieux où se déroulent de ses activités.

Pour nous, c’est aux personnes ayant un handicap ou bien leurs proches de prendre leurs affaires en main en lien avec le personnel qui les accompagne dans la vie quotidienne. Car ils sont les plus en même de connaître ce dont ils ont besoin.

De l’argent, il y a pour financer ses mesures, en s’attaquant à l’évasion fiscale qui chaque année entraîne un manque à gagner de 340 000 euros, en supprimant les subventions aux grands patronats qui exploitent leurs salariés avec des risques d’accident de travail accrus et une fois qu’il a lieu avec comme conséquence un handicap, le patron s’en dédouane en refusant de trouver un poste adapté à son salarié entraînant de facto son licenciement.

Ces mesures d’urgence ne pourront s’obtenir que par lutte .

Salutations fraternelles

Sandrine CLAVIERES

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire