Nos
candidat-e-s ont reçu une invitation à un débat intitulé
législatives 2017, pas sans les jeunes organisé par l’UNEF, débat
qui devait avoir lieu le 31 mai mais qui pour cause de débat
télévisé n’a pas pu avoir lieu et a été reporté au 6 juin.
Nos
candidat-e-s n’étant pas disponible à cette date. Voici la
réponse qui a été apportée.
Camarades,
Nous
avons bien reçu votre invitation à la soirée débat du mardi 6
juin mais étant pris par l’organisation d’une rencontre-débat à
Cournon, nous regrettons de ne pas pouvoir y participer
Voici
nos réponses aux différentes questions qui seront abordées au
cours du débat :
1.
Quelles priorités pour la jeunesse de notre temps ?
Les
souhaits des jeunes :
-pouvoir
étudier dans de établissements publics(universités ou lycées),
avec un nombre d’enseignants suffisants, des locaux adaptés aux
études.
-pouvoir
choisir les études désirées où que l’on soit sur le territoire.
Pour cela, il faut donner des moyens financiers conséquents à
l’Enseignement Supérieur et de Recherche.
-avoir
un travail qu’ils ont choisi à la fin de leurs études
-
gratuité totale des études pour ne pas être obligé de travailler
pour les financer ,
Il
est important pour la jeunesse d’aujourd’hui, d’avoir accès au
temps de loisirs(culture, sport…)
-vivre
enfin dans un monde de solidarité, débarrasser de toutes les
oppressions et répressions, où les droits sont les même pour tous
et où le partage des richesses est de rigueur,
2.
Si vous êtes élu-es, quelles seront vos 3 premières initiatives
envers la jeunesse ?
-
un pré-salaire d’autonomie de la jeunesse égale au smic qui
permet d’avoir un logement autonome de qualité afin de plus être
soumis à la dépendance et aux pressions familiales (jeunes femmes,
homosexuels) et de pouvoir se nourrir correctement et avoir accès à
la culture et interdire les stages non rémunérés.
Ce
pré-salaire sera financé par les cotisations patronales
-
abrogation des loi LRU et Fioraso ; des budgets adaptés aux besoins
réels
-
Suppression des patrons dans les conseils d’administration des
universités
-
suppression des contrôles au faciès et de l’immunité policière,
de la vidéosurveillance et des vigiles sur les campus universitaire
-
la légalisation du cannabis permettrait de lutter contre la
répression et l’embrigadement de la jeunesse.
3.
L’ESR quel constat et pour quel projet d’avenir ?
Un
processus de privatisation est engagé depuis plusieurs années ce
qui fait que les universités peinent à fonctionner : charges de
travail en constante augmentation pour le personnel, fermetures de
filières et de services, dysfonctionnements permanents, sélections
arbitraires des étudiant-e-s, retards de paiement pour certaine-e-s
employées, etc.
Pour
faire face aux diminutions de budgets , des quotas ont été mis en
place dans certaines filières et certains étudiants se trouvent
sans aucune affectation, ou une affectation par défaut à la
rentrée. Certaines universités sont dans des états déplorables,
locaux inadaptés, insalubre avec un manque de personnel criant.
L’autonomie
financière oblige les universités à avoir des financements privés
par les entreprises ce qui nuit à l’indépendance des savoirs ,
car ce sont les entreprises qui décident des formations dont
l’entreprise a et aura besoin pour avoir du personnel compétent et
servile.
La
restructuration globale de l’ESR à travers la
territorialisation,(financement par les régions) avec des
regroupements d’universités entraînent des disparités entre
régions pauvres et régions riches. Ces regroupements permettent
d’accélérer le transfert de connaissances du public vers le privé
et de spécialiser chaque organisme en fonction des entreprises
locales.
La
logique globale, c’est le démantèlement de l’Enseignement
supérieure Public, des statuts des personnels et des organismes de
recherche.
Le
NPA exige à l’avenir une université publique, gratuite,
accessible à tous, avec un large panel de formation pour répondre
aux besoins et envie des étudiants. Les lieux d’études doivent
être des lieux d’émancipation où on apprend à analyser et à
réfléchir par nous même et non des lieux où on nous imposent des
idées déjà pré-établi comme étant la vérité absolue.
Le
NPA exige des
universités ouvertes vers l’extérieur, où les oppressions et la
répression n’ont pas le droit de citer, où il est libre de
circuler librement, sans vidéo surveillance.
Le
NPA exige aussi pour l’ensemble des jeunes , un salaire de
pré-autonomie à hauteur du smic pour les étudiants
Le
NPA exige la titularisation de tous les personnels
Pour
le NPA, c’est aux étudiants et aux personnels de l’Éducation
Supérieure et de Recherche, de prendre leurs affaires en main et de
décider par eux-même ce qui est bon pour eux et pour le
développement des savoirs.
Toutes
ses mesures, ne pourrons voir le jour que par la lutte, la
mobilisation tous ensemble, salariés, étudiants, population en
convergence avec d’autres luttes sociales d’autres secteurs,
écologiste, pour l’égalité des droits. Ce n’est que comme ça
que nous pourrons sortir de la société capitaliste où l’argent
est roi, qui mène à la misère sociale et à la précarité .
4.
La situation clermontoise , une fusion qui fait débat
Sur
Clermont-Ferrand, avant la fusion, l’université Blaise Pascal
avait vu son budget diminué et les conditions d’études et de
travail se dégrader, de nombreuses mobilisations ont eu lieu , le
NPA était présent.
Comme
partout en France, la fusion des universités ne se fait pas dans
l’intérêt des étudiants et du personnel. Mais dans le seul but
de réduire les coûts de fonctionnements de l’université, en
diminuant de manière significative les personnels et en les
précarisant, en ne gardant que les formations utiles pour les
entreprises locales non accessible à tous en raison du coût
financier.
La
politique promise par Macron accentuera encore la casse des
universités et les conditions de vie de la jeunesse.
Salutations
anticapitalistes
Sandrine
CLAVIERES
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire