lundi 5 juin 2017

INVITATION DE L’UNEF : LES LÉGISLATIVES 2017, PAS SANS LES JEUNES

Nos candidat-e-s ont reçu une invitation à un débat intitulé législatives 2017, pas sans les jeunes organisé par l’UNEF, débat qui devait avoir lieu le 31 mai mais qui pour cause de débat télévisé n’a pas pu avoir lieu et a été reporté au 6 juin.

Nos candidat-e-s n’étant pas disponible à cette date. Voici la réponse qui a été apportée.




Camarades,

Nous avons bien reçu votre invitation à la soirée débat du mardi 6 juin mais étant pris par l’organisation d’une rencontre-débat à Cournon, nous regrettons de ne pas pouvoir y participer

Voici nos réponses aux différentes questions qui seront abordées au cours du débat :

1. Quelles priorités pour la jeunesse de notre temps ?

Les souhaits des jeunes :

-pouvoir étudier dans de établissements publics(universités ou lycées), avec un nombre d’enseignants suffisants, des locaux adaptés aux études.
-pouvoir choisir les études désirées où que l’on soit sur le territoire. Pour cela, il faut donner des moyens financiers conséquents à l’Enseignement Supérieur et de Recherche.
-avoir un travail qu’ils ont choisi à la fin de leurs études
- gratuité totale des études pour ne pas être obligé de travailler pour les financer ,

Il est important pour la jeunesse d’aujourd’hui, d’avoir accès au temps de loisirs(culture, sport…)

-vivre enfin dans un monde de solidarité, débarrasser de toutes les oppressions et répressions, où les droits sont les même pour tous et où le partage des richesses est de rigueur,

2. Si vous êtes élu-es, quelles seront vos 3 premières initiatives envers la jeunesse ?

- un pré-salaire d’autonomie de la jeunesse égale au smic qui permet d’avoir un logement autonome de qualité afin de plus être soumis à la dépendance et aux pressions familiales (jeunes femmes, homosexuels) et de pouvoir se nourrir correctement et avoir accès à la culture et interdire les stages non rémunérés.
Ce pré-salaire sera financé par les cotisations patronales
- abrogation des loi LRU et Fioraso ; des budgets adaptés aux besoins réels
- Suppression des patrons dans les conseils d’administration des universités
- suppression des contrôles au faciès et de l’immunité policière, de la vidéosurveillance et des vigiles sur les campus universitaire
- la légalisation du cannabis permettrait de lutter contre la répression et l’embrigadement de la jeunesse.

3. L’ESR quel constat et pour quel projet d’avenir ?

Un processus de privatisation est engagé depuis plusieurs années ce qui fait que les universités peinent à fonctionner : charges de travail en constante augmentation pour le personnel, fermetures de filières et de services, dysfonctionnements permanents, sélections arbitraires des étudiant-e-s, retards de paiement pour certaine-e-s employées, etc.

Pour faire face aux diminutions de budgets , des quotas ont été mis en place dans certaines filières et certains étudiants se trouvent sans aucune affectation, ou une affectation par défaut à la rentrée. Certaines universités sont dans des états déplorables, locaux inadaptés, insalubre avec un manque de personnel criant.

L’autonomie financière oblige les universités à avoir des financements privés par les entreprises ce qui nuit à l’indépendance des savoirs , car ce sont les entreprises qui décident des formations dont l’entreprise a et aura besoin pour avoir du personnel compétent et servile.

La restructuration globale de l’ESR à travers la territorialisation,(financement par les régions) avec des regroupements d’universités entraînent des disparités entre régions pauvres et régions riches. Ces regroupements permettent d’accélérer le transfert de connaissances du public vers le privé et de spécialiser chaque organisme en fonction des entreprises locales.

La logique globale, c’est le démantèlement de l’Enseignement supérieure Public, des statuts des personnels et des organismes de recherche.

Le NPA exige à l’avenir une université publique, gratuite, accessible à tous, avec un large panel de formation pour répondre aux besoins et envie des étudiants. Les lieux d’études doivent être des lieux d’émancipation où on apprend à analyser et à réfléchir par nous même et non des lieux où on nous imposent des idées déjà pré-établi comme étant la vérité absolue.

Le NPA exige des universités ouvertes vers l’extérieur, où les oppressions et la répression n’ont pas le droit de citer, où il est libre de circuler librement, sans vidéo surveillance.

Le NPA exige aussi pour l’ensemble des jeunes , un salaire de pré-autonomie à hauteur du smic pour les étudiants

Le NPA exige la titularisation de tous les personnels

Pour le NPA, c’est aux étudiants et aux personnels de l’Éducation Supérieure et de Recherche, de prendre leurs affaires en main et de décider par eux-même ce qui est bon pour eux et pour le développement des savoirs.

Toutes ses mesures, ne pourrons voir le jour que par la lutte, la mobilisation tous ensemble, salariés, étudiants, population en convergence avec d’autres luttes sociales d’autres secteurs, écologiste, pour l’égalité des droits. Ce n’est que comme ça que nous pourrons sortir de la société capitaliste où l’argent est roi, qui mène à la misère sociale et à la précarité .

4. La situation clermontoise , une fusion qui fait débat

Sur Clermont-Ferrand, avant la fusion, l’université Blaise Pascal avait vu son budget diminué et les conditions d’études et de travail se dégrader, de nombreuses mobilisations ont eu lieu , le NPA était présent.

Comme partout en France, la fusion des universités ne se fait pas dans l’intérêt des étudiants et du personnel. Mais dans le seul but de réduire les coûts de fonctionnements de l’université, en diminuant de manière significative les personnels et en les précarisant, en ne gardant que les formations utiles pour les entreprises locales non accessible à tous en raison du coût financier.

La politique promise par Macron accentuera encore la casse des universités et les conditions de vie de la jeunesse.

Salutations anticapitalistes

Sandrine CLAVIERES

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