samedi 20 mai 2017

MARCHE MONDIALE CONTRE MONSANTO, LE 20 MAI


Le 20 mai 2017, pour la 5ème année consécutive, des citoyens du monde entier feront converger leurs luttes contre Monsanto et les multinationales de l’empoisonnement, lors d’une journée mondiale de marches et d’actions.

La Marche mondiale contre Monsanto n’a pas vocation à se limiter à une simple marche, ni à un seul jour de mobilisation : il s’agit surtout d’un événement citoyen et militant, autogéré localement par les personnes qui s’en emparent et qui s’organisent, dans une logique horizontale de convergence et de non-violence, afin d’assurer la participation du plus grand nombre.

Sur Clermont-Ferrand,
le NPA appelle à manifester

SAMEDI 20 MAI
à 14H00 Place Delille




NOTRE SANTÉ AVANT LEURS PROFITS

La marche mondiale contre Monsanto est l’occasion de dénoncer collectivement une agriculture intensive, usant de semences génétiquement modifiées (OGM) et dépendantes de pesticides toxiques, sous la coupe de multinationales s’appropriant le vivant, et dont Monsanto est le symbole planétaire, mais pas l’unique représentant (Dow Chemical, Syngenta, Bayer, BASF, DuPont, Limagrain,…).

Les citoyens sont également concernés par les préoccupations sanitaires qui pèsent sur eux et leurs enfants, du fait de la dispersion incontrôlée de milliers de molécules chimiques dans l’environnement. La situation est d’autant plus alarmante que la France est le 1er consommateur européen de pesticides et le 3ème au niveau mondial.

Faire pression
pour une agriculture relocalisée et écologique :

L’agriculture est à la fois un problème quand il s’agit de l’agro-industrie, poussée à son paroxysme avec l’usine des 1 000 vaches, mais aussi une solution à la crise écologique avec une agriculture agro-écologique efficace contre le réchauffement climatique.

Pour renverser le rapport de forces entre ces deux modèles contradictoires, il faut s’en prendre aux capitalistes de l’agrochimie :

*en interdisant les intrants chimiques (engrais, pesticides, herbicides, fongicides...),
* en agissant sur la distribution en construisant des circuits courts,
*en favorisant l’appropriation sociale de la transformation et de la distribution,
*la reconstitution d’un tissu économique de proximité, avec des ateliers de fabrication et des marchés locaux.

*Il est possible de mettre en oeuvre la reconversion de l’agriculture en tout biologique sur 10 ans avec des emplois nombreux et correctement rémunérés,
*pour un autre mode de gestion du foncier, coopératif, traitant la terre comme un bien commun associant droit d’usage et devoir de prendre soin.


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