vendredi 12 février 2016

PRIMAIRE QUAND TU NOUS TIENT !

Les primaires, c'est le feuilleton de l'année 2016, « Plus belle la vie" »n'a qu'à bien se tenir.


A droite , c'est acté, les dates de la primaire sont connues. Maintenant le temps de l'amabilité, du politiquement correcte va disparaître progressivement vers l'invective, le dénigrement : le deuxième round quoi. D'autant que SARKO, sans son vélo fait le tour de France et cela sans s'être déclaré candidat officiellement.


Que sera le troisième round? L'avenir nous le dira.


A gauche, pour une primaire, on entend des voix comme au temps de « Jeanne d'Arc». Appel d'intellectuels en marge d'incompétences à celui qu'ils avaient désiré. Au Parti Socialiste, ce sont toujours les mêmes qui murmurent: les « frondeurs » comme l'on dit qui argumentent dans ce sens là. Mais comme on sait qu'ils ont perdus leurs attributs de reproduction, on est sûr du résultat.


Il y a Cambadélis , le chef du PS, assis sur une fourmilière qui danse d'une fesse sur l'autre.
Et aussi les cireurs de « pompes » d'Hollande qui crient « le roi n'est pas mort, vive le roi » on sait qu'il ne faut pas ménager ses efforts si l'on veut rester à la cour .


Le navire « Parti Socialiste » est aujourd'hui à l'image du « Titanic », quel sera l'iceberg du naufrage?


Au Front de Gauche, on n'en est plus à la devise des mousquetaires « un pour tous, tous pour un » tant s'en faut. Au PCF, une primaire, peut être mais sans nuire au PS, leur  parti nourricier. A voir leurs attitudes dans les votes pour la continuité des bombardements en Irak et Syrie et l'état d'urgence en est une preuve flagrante. Une autre idée fulgurante leur a traversée l'esprit, on pense à la « bouée » de sauvetage Christiane Taubira !


Au Parti de Gauche, Mélenchon à dit « niet » , il veut être le père de la sixième République et sous aucun prétexte , il ne veut de candidat dans cette optique, même si l'élection présidentielle est le symbole de la cinquième République.


Les verts, qui s' il fallait le rappeler sont les alliés « électifs » du PS ne savent pas trop. Le petit pois rond dodu a perdu du vif de sa couleur, il n'attire plus et plutôt que rester dans sa cosse, il s’égraine au grès du vent afin d'être toujours mieux placé.


Maintenant une question:
où commence LA GAUCHE et où finit-elle ?
Quels sont les femmes et les hommes
qui y appartiennent ?


Primaires ou pas, ce n'est pas ça qui apportera une réponse aux difficultés que le monde du travail subit. En effet, il y a le chômage, le pouvoir d'achat, les attaques en règle contre le code du travail, les libertés sans oublier les difficultés journalières pour se soigner et se loger.


Pour nous faire oublier tous ces domaines, le gouvernement Hollande-Valls joue sur la corde sensible des attentats avec l'état d'urgence, la déchéance de nationalité.


Quoiqu'il en soit, ce ne sont ni la primaire à droite comme à gauche qui apporteront un changement au sort des travailleurs, ni ceux qui en émergerons.


Seul le tous ensemble peut améliorer le sort des travailleurs.


Certes il y a des luttes, des conflits contre les capitalistes, mais en ordre dispersé Ceux qui devraient permettre le rassemblement des mécontents le veulent-ils?


Pour le NPA, le salut est dans l'unité de tous ceux qui subissent les méfaits de ce gouvernement et du capitalisme.
                          JJM 



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