Les
primaires, c'est le feuilleton de l'année 2016, « Plus
belle la vie" »n'a qu'à bien se tenir.
A
droite , c'est acté, les dates de la primaire sont connues.
Maintenant le temps de l'amabilité, du politiquement correcte va
disparaître progressivement vers l'invective, le dénigrement :
le deuxième round quoi. D'autant que SARKO, sans son vélo fait le
tour de France et cela sans s'être déclaré candidat
officiellement.
Que
sera le troisième round? L'avenir nous le dira.
A
gauche, pour une primaire, on entend des voix comme au temps de
« Jeanne d'Arc». Appel d'intellectuels en marge
d'incompétences à celui qu'ils avaient désiré. Au Parti
Socialiste, ce sont toujours les mêmes qui murmurent: les
« frondeurs » comme l'on dit qui argumentent dans ce sens
là. Mais comme on sait qu'ils ont perdus leurs attributs de
reproduction, on est sûr du résultat.
Il
y a Cambadélis , le chef du PS, assis sur une fourmilière qui danse
d'une fesse sur l'autre.
Et
aussi les cireurs de « pompes » d'Hollande qui
crient « le roi n'est pas mort, vive le roi » on
sait qu'il ne faut pas ménager ses efforts si l'on veut rester à la
cour .
Le
navire « Parti Socialiste » est aujourd'hui à
l'image du « Titanic »,
quel sera l'iceberg du naufrage?
Au
Front de Gauche, on n'en est plus à la devise des mousquetaires
« un pour tous, tous pour un » tant s'en faut. Au
PCF, une primaire, peut être mais sans nuire au PS, leur parti
nourricier. A voir leurs attitudes dans les votes pour la continuité
des bombardements en Irak et Syrie et l'état d'urgence en est une
preuve flagrante. Une autre idée fulgurante leur a traversée
l'esprit, on pense à la « bouée » de sauvetage
Christiane Taubira !
Au
Parti de Gauche, Mélenchon à dit « niet » , il
veut être le père de la sixième République et sous aucun prétexte
, il ne veut de candidat dans cette optique, même si l'élection
présidentielle est le symbole de la cinquième République.
Les
verts, qui s' il fallait le rappeler sont les alliés « électifs »
du PS ne savent pas trop. Le petit pois rond dodu a perdu du vif de
sa couleur, il n'attire plus et plutôt que rester dans sa
cosse, il s’égraine au grès du vent afin d'être toujours mieux
placé.
Maintenant
une question:
où
commence LA GAUCHE et où finit-elle ?
Quels
sont les femmes et les hommes
qui
y appartiennent ?
Primaires
ou pas, ce n'est pas ça qui apportera une réponse aux
difficultés que le monde du travail subit. En effet, il y a le
chômage, le pouvoir d'achat, les attaques en règle contre le code
du travail, les libertés sans oublier les difficultés journalières
pour se soigner et se loger.
Pour
nous faire oublier tous ces domaines, le gouvernement Hollande-Valls
joue sur la corde sensible des attentats avec l'état d'urgence, la
déchéance de nationalité.
Quoiqu'il
en soit, ce ne sont ni la primaire à droite comme à gauche qui
apporteront un changement au sort des travailleurs, ni ceux qui en
émergerons.
Seul
le tous ensemble peut améliorer le sort des travailleurs.
Certes
il y a des luttes, des conflits contre les capitalistes, mais en
ordre dispersé Ceux qui devraient permettre le rassemblement des
mécontents le veulent-ils?
Pour
le NPA, le salut est dans l'unité de tous ceux qui subissent
les méfaits de ce gouvernement et du capitalisme.
JJM
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