mardi 1 janvier 2019

VOEUX DE MACRON : L’AUTRUCHE QUI PRATIQUE LA MÉTHODE COUÉ

Communiqué de presse du NPA

du 31 décembre 2018

 Le gros quart d’heure qu’aura duré le discours de vœux de Macron aura servi, on ne s’en étonnera pas, à pas grand-chose...



Se vantant des « transformations » déjà réalisées comme dans le domaine de la SNCF, bref fier des reculs qu’il nous a imposés, Macron n’a livré ce soir aucune annonce, si ce n’est la promesse de continuer les attaques et remises en cause, en ce qui concerne notamment le secteur public ou les retraites explicitement cités.


Mais réussir l’exploit de ne citer ni l’explosive affaire Benalla qui mine le pouvoir depuis juillet, ni le profond mouvement des Gilets jaunes, chapeau l’artiste !


Pour quelqu’un qui prétend « parler vrai » et formuler un « vœux de vérité », il faut saluer l’exploit.


Soyons juste, s’il ne nomme jamais explicitement le mouvement des Gilets jaunes, le président ne peut éviter d’y faire allusion : « Une colère a éclaté qui venait de loin, contre les injustices », une colère bien vite ramenée à la seule violence, à une « foule haineuse »


Toutes celles et ceux
qui se mobilisent depuis un mois et demi apprécieront.


Dès lors ne reste plus que la profession de foi préférée du Président, la vieille rengaine de « l’ordre républicain », et les formules usées sur « notre avenir commun » propre à tous les vœux présidentiels.


Surréaliste, alors que ce pouvoir, miné par une crise politique que l’on a rarement connue, est remis en cause dans la rue depuis plusieurs semaines.


N’en déplaise à Macron qui pense que « le peuple est souverain : il s’exprime lors des élections... », c’est aussi et surtout en se battant ensemble dans la rue que celles et ceux d’en bas peuvent se faire entendre et faire reculer tous les Macron et Cie qui organisent la casse sociale.


C’est à eux - et avec eux - que nous formulons nos meilleurs vœux, de luttes et de victoires.


Pour 2019, des bonnes résolutions...
et surtout de bonnes révolutions !




jeudi 20 décembre 2018

PAS DE TRÊVE POUR LES LUTTES, PAS DE CADEAUX POUR MACRON !

Le bilan du week-end dernier témoigne d’un reflux à l’échelle nationale du mouvement des Gilets jaunes. Mais cela n’efface pas la profondeur de la colère, l’ancrage de la contestation et la nécessité de militer pour construire la mobilisation contre le gouvernement.

Les manifestations du 15 décembre et les blocages ont reculé, mais on aurait tort d’enterrer la mobilisation.

En effet, la colère n’a pas été réduite par les annonces de Macron et de Philippe. Le gouvernement a annoncé sa volonté de casser les barrages, tout en prétendant avoir une volonté de « dialogue », mais la répression pourrait également produire l’effet inverse : un refus général de la politique du gouvernement.

Renforcer la mobilisation

Le bilan des dix derniers jours est notamment celui de l’échec, que l’on espère temporaire, du lien entre les Gilets jaunes et le mouvement ouvrier organisé.

Par la responsabilité des principales directions syndicales, les appels à la mobilisation du monde du travail, notamment pour des augmentations de salaires, ont été très limités.

De plus, les blocages ne basculent pas encore dans les lieux de travail, alors que la grève permettrait mécaniquement d’augmenter le rapport de forces.

Sur les lycées et les universités, la mobilisation en est au début, et elle doit se renforcer sur les revendications de la jeunesse : contre la sélection mise en place par la réforme du lycée, Parcoursup et les frais d’inscription.

Oui, nous voulons une réelle démocratie !

Depuis le début du mouvement, une grande aspiration démocratique s’est exprimée, pour que celles et ceux d’en bas puissent décider.

Le référendum d’initiative citoyenne (RIC) apparaît comme une réponse. Sur les barrages, il est bien souvent présenté comme un moyen de débattre et de décider à partir du niveau local… alors que pour les partis institutionnels et le gouvernement, ce serait nouvelle forme de référendum pour faire croire à la population qu’elle décide.

Pour décider, pour agir, il faut nécessairement connaître les données permettant de faire des choix : en ouvrant les livres de compte des entreprises, en levant le secret bancaire et commercial, en ayant la possibilité de contrôler l’activité des élus et de les révoquer, en ayant véritablement le temps et les moyens d’organiser des discussions et des prises de décision démocratiques, y compris en mettant en cause le pouvoir patronal dans les entreprises.

Pour en finir avec Macron et son gouvernement

Le mouvement auquel nous assistons depuis plus d’un mois est sans précédent. Il ouvre des espaces démocratiques, il encourage les luttes.

Il est donc capital de continuer à construire la mobilisation, de manifester samedi 22 décembre 2018(à Clermont-Ferrand à 13H30 Place des Bughes) et de poursuivre la lutte en 2019.
Maintenir les blocages et les manifestations, construire les mobilisations sur les lieux de travail pour les salaires, contre la réforme du lycée et la sélection, etc.

Nous devons aussi lutter contre la répression, pour l’arrêt des poursuites contre l’ensemble des manifestantEs.

Pour obtenir de réelles victoires et en finir avec Macron et le gouvernement, il n’y aura pas de raccourci à la construction de l’unité d’action la plus large et à la grève générale.

mercredi 19 décembre 2018

SOUSCRIPTION 2018 : SOUTENIR FINANCIÈREMENT LE NPA

CherEs camarades,cherE amiEs, cherEs sympathisantEs

 
La première année du quinquennat de Macron vient de se terminer. Sans surprise, il a mené une offensive en règle contre notre camp social, défendant les plus riches et démantelant nos acquis et nos droits.

À ceux qui ont naïvement cru au « en-même temps», il a montré son vrai visage, celui de la droite la plus dure, en s’en prenant à nos libertés publiques sous prétexte de protéger la sécurité nationale et en durcissant considérablement la législation sur les migrantEs, les traitant de façon encore plus brutale et inhumaine.

Les luttes ont été importantes cette année, sur tous les terrains et dans tous les secteurs. Si elles n’ont pas été en mesure de faire reculer le gouvernement, elles ont, espérons-le, posé les premiers jalons pour construire un mouvement d’ensemble.

Le NPA a été de toutes ces bagarres, de la défense des services publics à la solidarité avec les migrantEs, de Notre-Dame-des-Landes au mouvement MeToo, contre la loi travail XXL et les violences policières, et plus largement partout où nous sommes présents.

Le NPA a activement participé à la construction de ces mobilisations par le biais de ses porte-parole et de ses militantEs, que ce soit pour impulser des luttes à la base ou
pour lancer des initiatives unitaires nationales.

Nul doute que l’an II du quinquennat Macron amènera son cortège de batailles politiques à mener, car le « président des riches » entend bien continuer sa transformation libérale et autoritaire de la société. 

 Nous devrons donc être en mesure de porter des perspectives politiques qui aident à amplifier la mobilisation ; des perspectives politiques dans les luttes mais aussi à l’occasion des élections européennes pour y porter une voix anticapitaliste.

Mais, pour mener toutes ces activités et ces campagnes, le NPA a besoin de votre soutien financier. Notre parti vit principalement des cotisations de ses militantEs et des dons de ses sympathisantEs.

C’est pourquoi nous sollicitons toutes celles et tous ceux qui trouvent le NPA utile, sans en partager forcément toutes les orientations ou sans avoir la possibilité d’y militer au quotidien.

Nous nous fixons un objectif très élevé : 1,5 million d’euros d’ici à avril 2019. C’est pour cette raison que nous nous tournons vers vous dès maintenant, en vous demandant un soutien financier. En vous rappelant que, si vous payez des impôts, vous pouvez déduire les deux tiers du montant de votre don de vos impôts.

Dons (chèques, espèces, CB) sur https://souscription.npa2009.org

lundi 17 décembre 2018

18 DÉCEMBRE 2018 AVEC LES MIGRANT-E-S, LIBERTÉ DE CIRCULATION ET ÉGALITÉ DES DROITS

La mobilisation du 18 décembre est appelée par 250 signataires, une douzaine de collectifs de sans-papiers, plusieurs syndicats nationaux (dont la confédération CGT), des associations, des mouvements et collectifs de solidarité, dans un contexte d’offensive raciste généralisée à l’échelle européenne.

À CLERMONT-FERRAND,
MANIFESTATION
MARDI 18 DÉCEMBRE 2018
à 18H00 Place de Jaude

Contre la montée des racismes,
des nationalismes et des fascismes

Même si les politiques sont différentes selon les pays, il y a une recette commune : détourner le mécontentement des masses populaires contre les migrantEs en les désignant comme responsables de tous les maux de la société.

Il s’agit de désigner les étrangerEs comme des suspects, des ennemis. Elle augmente ainsi le racisme et le nationalisme, le fonds de commerce de l’extrême droite. Macron suit cette orientation en durcissant encore la politique des gouvernements précédents.

Les migrations ne sont pas responsables des crises

En 2015, on dénombrait 248 millions de migrantEs pour une population mondiale de 7,3 milliards, soit 3,4 % au moment d’un pic migratoire. Les 2/3 des migrations globales ont lieu entre pays du Sud. Les pays qui accueillent le plus de réfugiéEs sont la Jordanie, la Turquie, le Pakistan, le Liban et l’Iran. Et les pays d’Europe sont très loin derrière ! Sur 507 millions d’habitantEs dans l’UE en 2014, 1,2 million de réfugiéEs, soit 0,2 % de la population.

Le capitalisme en crise génère toujours plus de guerres, de misère, de catastrophes liées au réchauffement climatique, poussant les populations à l’exil.

Les pays du Sud sont les plus pauvres car ils ont été dépossédés, ruinés par le colonialisme. Ils sont toujours la proie des multinationales qui exploitent leurs ressources et leurs populations.

De plus, ils sont les premières victimes du réchauffement climatique dont ils ne sont pas responsables !

Contre la politique criminelle des frontières

Les frontières, camps et murs détournent les voies de passage vers des routes de plus en plus dangereuses sur terre ou sur mer.

Avec Frontex, la police de l’UE, les « hotspots », ces centres de tri au Niger, au Tchad ou en Libye, jamais autant de moyens n’ont été mis pour le contrôle des frontières... Mais aucun mur ne peut arrêter un réfugiéE poussé à fuir.

En France, il n’y a pas de crise migratoire, mais une crise de l’accueil. La France est un pays riche, c’est une question de choix de société.

Il suffit de prendre aux riches pour redistribuer les richesses aux plus pauvres, étrangerEs ou non. Cela fait écho au combat des Gilets jaunes qui réclament la justice sociale.

La priorité est de se battre pour l’égalité des droits pour tous les migrantEs, en accordant une attention particulière aux femmes, aux personnes LGBTI, aux mineurEs, et de lutter sans relâche contre le racisme et l’islamophobie.

La liberté d’installation et de circulation est la seule mesure qui pourrait enrayer l’hécatombe qui a cours sur les chemins de l’exil, notamment en Méditerranée.

Ouvrir les frontières, c’est permettre aux gens de migrer dans des conditions dignes et sûres. C’est faire disparaître la clandestinité et les passeurs.

Quand les marchandises et les richesses circulent librement sur la planète, quoi de plus normal que les êtres humains veuillent (et puissent) en faire autant ?

Chaque personne a le droit fondamental de vivre dignement et de jouir de tous les droits politiques et sociaux du pays où elle réside, qu’elle ait été contrainte à émigrer ou qu’elle ait choisi de le faire.

La révolte contre le pouvoir et pour la justice sociale doit se renforcer par la solidarité avec migrantEs et étrangerEs !

jeudi 13 décembre 2018

Malgré la répression et le baratin de Macron, étendre la mobilisation !



Le fait politique majeur reste qu’il a été contraint d’abandonner sa posture d’inflexibilité, ce qui est un encouragement à renforcer, élargir et approfondir nos mobilisations.

Des entourloupes qui ne roulent personne

100 euros « de plus » pour les salariéEs au SMIC, la défiscalisation des heures supplémentaires et de la prime exceptionnelle de fin d’année, en fonction des capacités des entreprises…

Mais une formule résume tout : « sans qu’il en coûte un euro de plus pour l’employeur » !

Pas d’augmentation de salaire, il s’agit en réalité de cumuler des mesures déjà annoncées, qui seront simplement anticipées. Mais ce ne seront que des primes, et tous les salariéEs payés au SMIC horaire ne les toucheront pas...

Depuis des années, les exonérations de cotisations patronales et les défiscalisations ont seulement démontré leur capacité à tirer les salaires vers le bas.

La défiscalisation des heures supplémentaires, en plus d’imposer la flexibilité aux salariéEs qui les réalisent, est contradictoire avec la création d’emplois.

De plus, l’annulation pour 2019 de la hausse de CSG pour les retraitéEs touchant moins de 2000 euros, ne garantira pas leur pouvoir d’achat, car les pensions évolueront moins vite que les prix !

Et surtout, ces mesures, « entre 8 et 10 milliards d’euros », ne seront pas payées par les entreprises, mais par une fiscalité toujours injuste et par des économies sur les services publics.

Macron « dans la seringue »

Macron a été contraint de sortir de son silence hautain par l’enracinement de la mobilisation des Gilets jaunes, l’élargissement de la contestation dans la jeunesse scolarisée, et la menace de l’extension à des secteurs du monde du travail.

Il affirme qu’il n’y aura aucune indulgence contre les « violences inadmissibles », qu’il mettra tous les moyens pour ramener le « calme et l’ordre républicain ».

Contre le mouvement lycéen, 700 interpellations sur la seule journée du jeudi 6 décembre avec, en point d’orgue, la mise en spectacle de l’humiliation des 153 jeunes de Mantes-la-Jolie.

Contre les manifestantEs de samedi dernier, des centaines de blesséEs et des milliers d’interpelléEs. La force la plus brutale a été déployée, mais elle n’a rien empêché : en début de semaine, le mouvement lycéen gagnait de nouveaux établissements, et les barrages et blocages se maintenaient.

Construire les convergences pour bloquer l’économie

À toutes ces colères, Macron ne répond pas. Au contraire, il prétend pouvoir poursuivre ses réformes programmées, de destruction des services publics, de l’assurance chômage et des retraites, tout en agitant la menace d’un débat sur l’immigration…

Mais il est loin d’avoir gagné.

Une course de vitesse est engagée. Il appartient maintenant aux salariéEs d’utiliser, en plus des blocages, l’arme de la grève pour réellement bloquer l’économie.

La journée de mobilisation du vendredi 14 décembre doit être une étape, une journée de grève en solidarité avec les mobilisations lycéennes et avec les manifestations du lendemain, l’Acte V du mouvement des Gilets jaunes.

À Clermont-Ferrand, plusieurs initiatives,

LE VENDREDI 14 DÉCEMBRE

à l’appel de l’intersyndical de l’éducation
RASSEMBLEMENT
à 11H00 devant le rectorat
à 14H00 devant la préfecture

à l’appel de la CGT
à 12H30 devant l’usine Michelin des Gravanches

La manifestation des gilets jaunes
se tiendra à Clermont-Ferrand,
le dimanche 16 décembre
à 14H00 place du premier mai.

C’est le caractère massif de ces deux jours qui pourra poser des limites au déploiement de plus en plus démesuré des violences policières et judiciaires, mais aussi construire la perspective d’une généralisation des grèves :

bloquer le pays, touTes ensemble, pour gagner.

mercredi 12 décembre 2018

JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT-E-S À CLERMONT-FERRAND

MANIFESTATION
MARDI 18 DÉCEMBRE
à 18H00 PLACE DE JAUDE
à Clermont-Ferrand

à partager massivement l’événement facebook :


Nous, Collectifs de soutiens aux demandeurs d’asile, aux sans-papiers, aux mineurs non accompagnés, associations, syndicats, partis politiques, citoyennes et citoyens engagés dans la solidarité aux côtés des migrants nous manifesterons à Clermont-Ferrand le 18 décembre à l’occasion de la journée internationale des MigrantEs.

Mardi 18 décembre 2018
JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANTS
Manifestation
18 H Place de Jaude à Clermont-Fd

Nous marcherons toutes et tous ensemble, contre la montée des nationalismes, des racismes et des fascismes qui s’étendent sur l’Europe et le monde.

Nous marcherons aux flambeaux en mémoire des dizaines de milliers de femmes, hommes et enfants mortEs sur les routes de la migration victimes des frontières et des politiques anti-migratoires des gouvernements des pays les plus riches de la planète et de leurs complices.

Nous marcherons pour en finir avec ces mortEs, pour la liberté de circulation et la fermeture des centres de rétention.

Nous marcherons contre l’idée que l’immigration crée du dumping social, pour la régularisation des sans-papiers et pour l’égalité des droits.

Nous marcherons pour la ratification par la France de la « convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille » adoptée par l’ONU le 18 décembre 1990 et qui vise à garantir l’égalité de traitement entre travailleurs français et immigrés.

C’est la précarisation générale, la remise en cause des acquis sociaux par les politiques d’austérité menées par nos gouvernants qui nourrissent les sentiments de mal-être et de repli sur soi dans la population.

C’est en luttant ensemble
que nous pourrons nous battre efficacement
pour une société meilleure et égalitaire.

Les premiers signataires :


le tract d’appel 

 

mardi 11 décembre 2018

MACRON MENACE ET ENFUME . MOBILISATION GÉNÉRALE !

Communiqué de presse du NPA du 10 décembre 2018


On n’en attendait pas grand-chose, tant les ministres avaient fait un pilonnage sur tous les médias depuis deux jours… et on n’a effectivement pas été déçu.

Pour autant, le discours de Macron aura été ce soir très révélateur de la nature de la politique de Macron, même quand il vacille face au mouvement des gilets jaunes.

Première démonstration, celle de la méthode, brutale. Que le discours de Macron commence par la question des « violences » n’étonnera pas. « Le calme et l'ordre républicain (…) doivent régner », et à quel prix…

Des gilets jaunes aux lycéens, touTEs gazés, touTEs tabassés, et Macron promet simplement que ça va continuer.

Ensuite s’affirme toujours le même mépris social. « Je n’oublie pas qu’il y a une colère, une indignation, beaucoup de Français peuvent la partager », rajoutant sans rire trouver la colère « juste à bien des égards »…

De qui se moque-t-il, lui le mandataire des plus riches qui veut maintenant nous faire croire à son empathie envers les plus en difficulté ?

Enfin, le catalogue de mesurettes - égrainées en deux minutes puis suivies de beaucoup de blabla - est l’illustration de la redistribution des richesses sauce macroniste.


Nous resservant le plat moisi déjà présenté en son temps par Hollande de l’« état d'urgence économique et social », l’essentiel des mesures présentées montre que le président sait être généreux... avec l’argent public, et sans jamais toucher au capital, au fric des plus riches.

Le salaire des travailleurs au SMIC
augmenté de 100 euros ?

Que les capitalistes se rassurent, il ne leur en coûtera rien puisqu’il s’agira seulement d’une revalorisation de la prime d’activité. Des heures supplémentaires ? Oui mais sans impôts ni cotisation sociale... Encore plus fort que Sarkozy !

Une prime de fin d’année pour les salariéEs ?

Oui mais à la discrétion des patrons. Et bien entendu, que l’on ne parle pas d’une restauration de l’ISF, « revenir en arrière nous affaiblirait »

C’est pourtant toute sa politique qui nous fait revenir en arrière ! Au final, seuls les retraitéEs qui gagnent moins de 2000 euros par mois seront satisfait de voir l’injuste hausse de la CSG subie cette année enfin annulée. Tout ça pour ça ?

Après ce discours pour rien, le mouvement des gilets jaunes continue, rejoint par celui de la jeunesse qui connaît mardi une nouvelle journée de mobilisation.

« L’acte 5 » se prépare pour le week-end prochain, et tous les mécontentements doivent converger.

L’heure est à la mobilisation générale, pour un blocage du pays, notamment par la grève.

Face à ce mouvement profond contre la vie chère, Macron doit céder : mettre fin aux taxes injustes, faire payer les riches, augmenter les salaires et les revenus. Nous pouvons les faire reculer.