mardi 30 juin 2015

SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE GREC : NON A L'AUSTERITE, OUI A LA DEMOCRATIE

Appel intersyndical, collectif unitaire, associations et partis.


L'Europe est à la croisée des chemins. La Troïka ne cherche pas seulement à détruire la Grèce, elle s'en prend à nous tou.te.s. Il est grand temps de nous dresser contre le chantage des élites européennes.
Dimanche prochain, le peuple grec a la possibilité de refuser l'austérité, et de choisir la voie de la dignité, dans l'espoir d'une autre Europe.


En ce moment historique,
chacun de nous doit prendre position.


Pour nous : C'est NON à l'austérité, à la réduction des pensions de retraites et à l'augmentation de la TVA,


C'est NON à la pauvreté et aux privilèges C'est NON au chantage et au démantèlement des droits sociaux

C'est NON à la peur et à la destruction de la démocratie.


Pour nous, c'est OUI à la dignité, à la souveraineté, à la démocratie, et à la solidarité avec les citoyen.ne.s grecs.


Il ne s'agit pas d'une histoire entre la Grèce et l'Europe, mais de deux visions de l'Europe :


la nôtre, celle de la démocratie et de la solidarité, une Europe des peuples , sans frontières.


Et la leur : celle du refus de la justice sociale et climatique, qui piétine la démocratie, qui s'attaque à la protection des plus vulnérables, et s'oppose à la taxation des riches.


Basta, Y'en a marre ! Une autre Europe est possible !

NON AU BLOCUS DE GAZA ! NON A L’IMPUNITE D’ISRAEL !

Le blocus de la bande de Gaza mis en place par Israël depuis 2007 (et renforcé depuis 2014 par l’Egypte des généraux) emprisonne et étrangle 1,8 million de Palestiniens.

De nombreuses déclarations internationales demandent la levée du blocus mais aucune sanction réelle n’a été prise à l’encontre de l’Etat israélien qui demeure impuni.

La situation dans la bande de Gaza est catastrophique, dangereuse et inacceptable :

- Sécurité alimentaire non assurée
- Infrastructures détruites ou gravement endommagées (hôpitaux, centrale électrique, station d’épuration)
- L’eau potable manque cruellement
- La reconstruction promise par les donateurs après les massacres et les dévastations de l’été 2014 -qui se sont ajoutées à celles de 2008/2009 et de 2012- se fait attendre.

Des milliers de personnes sont toujours sans abri depuis une année.

Seules des flottilles internationales ont tenté de briser cet enfermement mortifère, à chaque fois l’armée israélienne a donné l’assaut (9 morts en 2010 sur le bateau turc Mavi-Marmara).

Une centaine de députés européens de tous groupes politiques a adressé une lettre ouverte à la Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, pour appeler l’Union Européenne à soutenir pleinement les actions pour la paix de la troisième Flottille de la Liberté, pour exiger d’Israël la levée du blocus de Gaza et à prendre des mesures pour s’assurer qu’Israël assume ses responsabilités devant la communauté internationale.

Mais la troisième flottille qui devait arriver début juillet vient à son tour d’être arraisonnée par la marine israélienne. Face à ce piratage en eaux internationales, énième bras d’honneur de l’Etat voyou d’Israël à la communauté internationale, que fait la France ? que fait l’Union Européenne ?

Où est la justice à Gaza ?
Où est la justice pour les Palestiniens ?

Depuis 1948 ils subissent colonisation, occupation, spoliations, épuration ethnique, apartheid, exil forcé… Comment peut-on parler encore de paix en Palestine si on laisse faire tout ça ?

Nous exigeons la levée immédiate du blocus de Gaza.
Nous exigeons la fin de l’impunité d’Israël. Les citoyens peuvent y contribuer en boycottant Israël et ses produits (fruits et légumes, médicaments TEVA, plastiques Ketter, cosmétiques Ahava, etc…) comme demandé par la société palestinienne depuis 2005 (mouvement BDS).

RASSEMBLEMENT à Clermont-Ferrand
à l'appel de l'AFPS et BDS 63
MERCREDI 1er JUILLET 2015
à 18H00 devant la statue de Vercingétorix
 place de Jaude,
pour demander une audience 
à la préfecture de Clermont-Ferrand

voir le tract d'appel ci-dessous


dimanche 28 juin 2015

TUNISIE, KOBANE, KOWEIT, ISERE : CONTRE LES ATTENTATS ET MASSACRES DJIHADISTES , CONTRE TOUS LES TERRORISMES

COMMUNIQUE DE PRESSE DU NPA.
DU 28 JUIN 2015

Le NPA exprime toute son indignation, son horreur face aux attentats et massacres de vendredi dernier, qui ont eu lieu dans une usine chimique à St-Quentin Fallavier en Isère, sur la plage de Sousse en Tunisie, dans la ville de Kobané au Kurdistan syrien, et dans une mosquée chiite à Koweit.
Nous manifestons toutes nos condoléances aux victimes, leurs familles et leur entourage.

Les instigateurs directs ou indirects de ces actes odieux veulent semer la peur et la haine entre communautés dans les populations des pays concernés et au delà. Quel que soit le rejet qu'ils rencontrent, y compris dans la région arabe, ces fanatiques assoiffés de pouvoir sous couvert de la religion, poursuivent leur offensive pour imposer une idéologie et des pouvoirs totalement obscurantistes et terroristes, dresser les communautés, les peuples les uns contre les autres, les hommes contre les femmes selon des critères sectaires religieux.

Ils savent hélas pouvoir rebondir sur les politiques cyniques et meurtrières impulsées par les grandes puissances, les puissances capitalistes internationales et les régimes de chaque pays qui s’en font les relais : politiques sauvages d’austérité, de développement des inégalités sans précédent depuis le XIXème siècle.
Logiques de guerre impérialistes, de restrictions de toutes les libertés démocratiques, parlementaires, syndicales, d’expression, de circulation sous couvert de guerre pour la compétitivité des entreprises d’une part, et contre le terrorisme d’autre part ; politiques qui cherchent systématiquement à étouffer les nombreux mouvements d’émancipation des travailleurs et des peuples.
Les organisations djihadistes surfent sur la calamiteuse intervention des USA et de leurs alliés en Irak, de leur complicité avec les monarchies religieuses du Golfe d’un côté et la politique coloniale de l’Etat d’Israël, comme elles surfent sur les politiques sanguinaires d’un Assad en Syrie ou maintenant d’un Sissi en Egypte.
Elles surfent sur la catastrophique politique française en Afrique depuis tant d’années, celle de la Russie en Asie centrale et au Moyen-Orient.
Elles surfent enfin sur les discriminations, le racisme que rencontrent les populations immigrées, les réfugiés dans les pays européens.
Mais elles ne proposent aucun avenir favorable aux opprimé-e-s, seulement l’accaparement du pouvoir par quelques émirs autoproclamés qui envoient mourir leurs disciples en tuant tout ce qui leur résiste.
Alors, pour faire face à la menace djihadiste, les populations ne peuvent compter que sur leurs mobilisations, sur leurs propres luttes unies mais indépendantes des pouvoirs en place, pour conquérir la démocratie et le contrôle de la vie économique.
Les organisations du mouvement ouvrier, syndicats, partis politiques de gauche et associations ont la responsabilité de se faire les porte-parole des intérêts des classes exploitées pour refuser à la fois le joug des islamistes et les politiques répressives et sécuritaires et austéritaires des gouvernements qui les oppriment et les manipulent.

mercredi 24 juin 2015

AVEC LES TRAVAILLEURS ET LE PEUPLE GRECS, CONTRE LES USURIERS DE LA FINANCE ET DE LA TROÏKA

Après des semaines et des semaines de négociation, on ne sait toujours pas si l’Union européenne, la BCE et le FMI accéderont aux demandes de la Grèce pour l’aider à faire face aux obligations financières que lui imposent ses usuriers, les banques. En fait de négociations, il s’agit d’un bras de fer où la troïka veut mettre le peuple grec à genou en le menaçant d’asphyxie financière.


Le talon de fer de la finance


L’aide d’urgence dont a besoin la Grèce n’est que bien peu par rapport aux masses de capitaux qui circulent sur les marchés. Chaque mois, la Banque centrale européenne distribue aux banques 60 milliards d’euros. Rien que pour acheter Bouygues Telecom, SFR met sur la table 10 milliards d’euros. La Grèce a juste besoin d’1,6 milliards d’euros pour éviter le défaut de paiement.


C’est bien un rapport de force qui se négocie.


Les banques et les États, les institutions qui les servent veulent démonter qu’il n’y a pas d’autre possibilité que de se plier à leur volonté. Ils veulent faire payer au peuple grec d’avoir osé dire non, d’avoir refusé l’austérité qui le saigne depuis plus de 4 ans. Ils craignent que sa révolte ne fasse tache d’huile non seulement en Espagne ou au Portugal mais ici aussi ou en Allemagne.


Car c’est partout que leur politique étouffe les peuples,
engendre la régression sociale, politique
pour faire le lit des forces réactionnaires, 
de l’extrême-droite.


Leur mépris des peuples


Ce n’est pas le sort des populations qui préoccupent la troïka. Depuis 2008, en Grèce, les salaires, les retraites, les droits sociaux ont connu un recul considérable de 20, 30% ou plus. Le chômage a explosé dans toute la population en particulier les jeunes. L’économie est à genou en pleine récession.


Et ils voudraient imposer aux classes populaires de nouveaux sacrifices. Avec cynisme, ils tentent de ridiculiser le gouvernement Tsipras.


Christine Lagarde, la présidente du FMI, demande au gouvernement grec de se comporter en adulte ! Pour elle, les choses sont simples tout ce qui n’est pas complaisance, cadeaux à la finance et aux riches n’est qu’enfantillage ! Ces attaques insultantes visent le peuple grec, tous les peuples, c’est l’arrogance de la nouvelle aristocratie financière.


Annulation de la dette


Leur campagne nauséabonde que relaie le gouvernement français vise à mettre la pression maximum pour obtenir la soumission du gouvernement Tsipras à un accord pourri qui le déconsidérerait. Malheureusement ce dernier reste prisonnier du cadre imposé par leur Europe capitaliste dont les institutions sont entièrement au service des financiers pour leur garantit leur rente grâce à la dette.


Pourtant les peuples n’ont pas à payer cette dette
dont ils ne sont en rien responsables.


La semaine passée a été rendu public le rapport du comité pour la vérité sur la dette grecque lancé par la Présidente du parlement grec.


Ses conclusions sont sans appel :
la dette est illégale, illégitime, insoutenable !


Elle est la conséquence de la soumission des États aux banques.


Il faut rompre avec cette logique du profit et de la rente financière. En Grèce comme ici, la réponse à l’arrogance des usuriers est la solidarité des travailleurs et de peuples pour défendre leurs droits, imposer l’annulation de la dette, mettre en place un monopole public bancaire.

mardi 23 juin 2015

LE 25 JUIN : POUR UN MOUVEMENT D'ENSEMBLE DE TOUS LES PERSONNELS DE LA SANTE ET DE L'ACTION SOCIALE AINSI QUE DES USAGERS

Dans toute l’Europe, les systèmes publics de santé, qui ont permis l’accès de tous à des soins de qualité subissent les attaques destructrices des politiques d’austérité.

En Grèce, où l’on peut parler de catastrophe sanitaire, en Espagne, au Portugal, mais aussi dans les pays d’Europe du Nord comme le Royaume uni ou l’Allemagne, pourtant censés ne pas subir la crise aussi durement. La France n’échappe pas à cette règle.

Depuis 2002 les contre-réformes touchant tant le financement du système de soin (l’assurance maladie), que le service public de santé : l’hôpital public et la psychiatrie publique se sont accélérées. Elles rendent l’accès aux soins de plus en plus difficiles, pour une partie de la population : baisse de la part des soins financés par la Sécurité sociale, augmentation du coût des mutuelles, franchises médicales, dépassements d’honoraires, mais aussi éloignement des lieux de soins avec l’apparition de véritables «déserts médicaux»

Ces contre-réformes n’ont pas vocation, comme on le répète souvent de «réduire les dépenses de santé», mais de réduire la partie publique et socialisée de ces dépenses, ainsi que la place du service public pour ouvrir largement le marché de la santé aux intérêts privés. (Assurances, hospitalisation privée, laboratoires pharmaceutiques...).

Non seulement Hollande et les gouvernements qui se sont succédé depuis 2012 ne sont pas revenus sur les contre réformes de leurs prédécesseurs, mais ils accélèrent la cadence : dans les 50 milliards de réduction de crédits publics du Pacte de responsabilité, 10 concernent la santé, et 3 l’hôpital public déjà soumis au régime sec chaque année depuis 2012.

A l’hôpital, non seulement ses missions se voient sans cesse réduite, et, mis en concurrence avec les établissements privés, il est désormais sommé de fonctionner selon les normes de l’entreprise privée : la rentabilité d’abord, la qualité et la sécurité des soins après.

Face à ces politiques, des luttes se sont développées : lutte des populations contre les fermetures d’établissements de proximité ou de services comme ce fut le cas en décembre 2014 à Douarnenez, ou quasiment la totalité de la population est descendue dans les rues pour défendre son hôpital, luttes des personnels hospitaliers parfois radicales, pour la défense des RTT, de leurs conditions de travail et des emplois statutaires comme à Caen ou à Villejuif,

Mais isolées, elles n’ont pu au mieux de ralentir le rouleau compresseur libéral.

C’est pour tenter de coordonner ces luttes que s’est constituée, à l’initiative des personnels de Caen et de leurs organisations syndicales la « Convergence des hôpitaux contre l’Hostérité ». Le bras de fer engagé aujourd’hui par les personnels de l’AP HP peut être un tournant pour mettre en échec l’austérité dans la santé.

Elle est suivie avec attention par les hospitaliers dans tout le pays, conscient que c’est aussi leur propre avenir qui se joue car des dizaines de «plan Hirsch» sont soit en application soit en préparation dans toute la France.

Partout les ARS ont reçu des feuilles de route chiffrées pour diminuer les frais en personnel. Quant à la loi «Touraine», en cours de discussion parlementaire, elle permettra, en «mutualisant» les moyens d’accélérer les fermetures de services, d’établissements et de supprimer de nouveaux emplois.

La lutte de l’AP HP ne concerne pas que les personnels hospitaliers, c’est aussi de l’avenir de l’Hôpital public et du droit à la santé pour tous qu’il est question.

L’enjeu de ce mouvement est national.

Même si Le 4ème «relevé de conclusion» de M Hirsch est une nouvelle manœuvre et ce premier recul doit être un encouragement à amplifier la mobilisation : il « reconnaît l’ampleur du mouvement social (...) retire du champ de discussion le document sur l’organisation du travail» mais le cœur de son projet demeure : restrictions budgétaires, pas d’embauche et il n’indique pas clairement le retrait de son projet.

Les syndicats interprofessionnels, associations, partis politiques se doivent d’être au coté de ceux de l’AP HP, pour assurer leur succès. Ils se doivent d’être présents le 25 juin lors de la mobilisation nationale de la santé et de l’action sociale initiée par la CGT SUD et FO.


à Clermont-Ferrand
Rassemblement
JEUDI 25 JUIN 2015
12H30 Place de Jaude

Le 25 juin doit être la première étape d’un mouvement d’ensemble de tous les personnels et de tous les citoyens pour défendre la santé publique contre ce gouvernement.

vendredi 19 juin 2015

UNIVERSITE D'ETE DU NPA : LES INSCRIPTIONS, C'EST MAINTENANT !

Du dimanche 23 au mercredi 26 août inclus, la 7e université d’été du NPA aura lieu au Village-club Rives des Corbières, à Port-Leucate au bord de la mer Méditerranée. Et il est temps de donner un premier aperçu du programme.
Bungalows confortables, repas sous la pergola, salles de réunion, clubs enfants, piscine, tout cela à quelques mètres de la plage... Pour la deuxième année, nous serons toujours bien installés pour échanger, débattre, apprendre et même se baigner et faire la fête.

Il est encore trop tôt pour dévoiler l’intégralité du programme et notamment la liste des invitéEs, mais lâchons tout de même quelques noms de participantEs à notre Université d’été : le chercheur Gilbert Achcar avec qui nous ferons le point sur la situation dans le monde arabe ; le sociologue Laurent Mucchielli, avec qui nous reviendrons sur les questions de délinquance et la critique des politiques sécuritaires menées aussi bien par la gauche que par la droite ; la cinéaste Carmen Castillo qui nous rappellera que oui, On est vivants, autour de son film hommage à Daniel Bensaïd ; Michèle Sibony de l’Union juive française pour la paix, avec qui nous reviendrons sur « l’esprit du 11 janvier » et la nécessaire lutte contre tous les racismes ; Hubert Krivine et la vérité en sciences... et deux ou trois autres invitéEs dont on garde encore le secret, cela sans oublier bien entendu nos invitéEs venus de la gauche anticapitaliste internationale.


Faire le plein d’idées

Signalons que bien évidemment seront aussi aux rendez-vous tout ce qui fait la sève du NPA : les commissions nationales du NPA sur tous les terrains d’intervention et de réflexion : dans les entreprises, sur le terrain de l’écologie (avec cette année un cycle consacré au climat), pour l’égalité des droits, sur les grandes questions économiques...
Cette année 2015, 70 ans nous séparent de la fin de la Seconde Guerre mondiale ; et un cycle de notre commission nationale formation sera consacré aux grandes questions de cette période. Grandes évolutions du capitalisme, prolétariat d’aujourd’hui, internationalisme...
Le NPA ouvrira à l’occasion de son université d’été le débat sur les grandes questions stratégiques.

Et bien entendu, on retrouvera aussi tous nos rendez-vous devenus maintenant « traditionnels » : le meeting de rentrée du NPA, un forum plénier international avec nos invitéEs, les rencontres à la librairie La Brèche, des soirées détente et culture, etc.

Donc, dès maintenant, notez avec soin les dates de l’Université d’été dans votre agenda : l’accueil se fera dès le samedi 22 août après-midi, et le départ le jeudi 27 le ventre bien plein après le petit-déjeuner…
Et pensez bien sûr à vous inscrire sans tarder !
 inscriptions en ligne ou en version papier à imprimer



Pour plus de précisions : écrivez à  : universite.ete@npa2009.org



SOLIDARITE EUROPEENNE AVEC LE PEUPLE GREC , CONTRE LA DICTATURE DE LA DETTE ET DE L'AUSTERITE !


Depuis 2008 la Grèce vit sous le régime de plomb de l'austérité.

Les résultats sont un désastre social et une catastrophe humanitaire :

* la dette est passée de 124% du PIB à 180% ;
* les salaires et les retraites ont été amputés de 30%,
* le chômage est passé de 8% à 28% (60% pour les jeunes),
* le système de santé est totalement délabré,
* le nombre de Grecs vivant sous le seuil de pauvreté a doublé.

Et les bourgeoisies européennes exigent que cela continue :

* passage de l'âge de départ à la retraite de 62 à 67 ans,
* nouvelle baisse des retraites,
* augmentation de 10% de la TVA sur l'électricité.

Voilà le vrai visage de « l'aide à la Grèce ».

Les causes de cette situation sont connues :
ce sont les politiques mises en place
partout en Europe.

La montée de la dette (vertigineuse dans le cas grec) est le résultat des politiques suivies depuis des années pour satisfaire les banquiers, les capitalistes :

* baisse des recettes fiscales,
* hausse des dépenses inutiles,
* mécanos financiers...

Quant aux «aides» dont a bénéficié la Grèce, les deux-tiers des fonds ont servi à renflouer les banques (d’abord françaises et allemandes), non à secourir les couches populaires...

La dette grecque n'a donc rien de légitime : elle est le produit de politiques favorables aux privilégiés.

Plus que jamais, le NPA revendique son annulation.

Au delà de quelques mesures symboliques de gauche, le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras a voulu justifier depuis son élection un compromis avec les institutions internationales, sans préparation d’alternative et en renonçant à des parties essentielles de son programme.

Pour le NPA, une telle démarche est illusoire et dangereuse. Nous nous félicitons donc du rejet apparent des nouvelles exigences du bloc UE-BCE-FMI, du report du paiement de la dette (qui doit devenir définitif).

La question de la dette est avant tout politique.

Les exemples ne manquent pas de dette totalement effacée. Les dettes de l'Allemagne en 1953, de la Pologne en 1981 ou de l'Irak en 2003 ont été annulées pour des raisons politiques.

En 2011, la dette de l’Islande fut annulée par la volonté de son peuple.

Aujourd’hui, les choix néo-libéraux de l'Union européenne se jouent de la justice et de la démocratie. L'objectif est clair : enrayer toute contagion populaire en Europe, en Espagne en premier lieu, susceptible de remettre en question la domination capitaliste.

Comme son homologue allemand,
le gouvernement français est en première ligne
des affameurs du peuple grec.

C'est un ancien ministre «socialiste», Moscovici, qui définit les modalités de la nouvelle cure d'austérité réservée aux Grecs, au même moment où en France le gouvernement Vals-Macron-Cazeneuve accélère ses attaques contre le monde du travail, les retraités, les exilés, les jeunes.

La résistance du peuple grec est nécessaire à tous les peuples européens, nous devons l’aider à changer le rapport de force qui l’écrase.

Répondons à l’appel des mouvements sociaux grecs,
Manifestons dans toute l’Europe le samedi 20 juin,
à Paris, 15h de place Stalingrad à République

Lions entre elles les luttes populaires
 au niveau international