jeudi 14 mai 2015

DIFFUSION DE NOTRE PRESSE ANTICAPITALISTE : POUR REPONDRE A UNE VRAIE DEMANDE

Pour des millions de personnes le système capitaliste et ses crises rendent la vie toujours plus insupportable mais face à la dérive sociale-libérale des partis de « gauche » et à la montée des extrêmes droites :

comment inverser la vapeur ?
Comment organiser la résistance ?
Quelle type d’alternative construire ?

Dans les pages de notre hebdomadaire et de notre revue mensuelle, ainsi que sur notre site, nous essayons d’y répondre...

Chaque semaine, chaque mois, nous développons des analyses de la situation nationale et internationale que l’on ne trouve pas ailleurs, nous rendons compte des résistances, des luttes, des mobilisations, que les grands médias passent souvent sous silence ou déforment, et nous cherchons à tracer des perspectives non seulement pour résister au quotidien mais aussi pour en finir définitivement avec les horreurs de cette société.

Sans prétendre avoir réponse à tout, nous avons néanmoins la faiblesse de penser que de plus en plus de gens autour de nous pourraient être intéressés, voire convaincus, par ce que nous avons à dire et à proposer.

C’est pourquoi nous lançons une campagne nationale de diffusion, afin de faire connaître l’ensemble de notre presse à davantage de personnes, en particulier à toutes celles et ceux (et ils sont nombreux-ses !) que la situation pousse à s’interroger.

S’abonner, pourquoi ?

Si vous avez d’acheter un numéro du journal et qu’il vous a plu – et plus encore si vous l’achetez régulièrement –, vous pouvez profiter de notre promotion d’essai de trois mois d’abonnement à l’hebdomadaire pour seulement 10 euros.

Ainsi vous recevrez chaque semaine à domicile un exemplaire du journal et le premier mois, un numéro de notre revue mensuelle afin de la découvrir.

Nous ne possédons pas les millions d’euros des grands groupes de presse. Nos articles sont rédigés par les militantEs du NPA et pour l’international, souvent par des correspondantEs d’organisations politiques anticapitalistes.

Si nous arrivons à vivre, à imprimer nos publications et à les envoyer à travers le pays, c’est grâce à l’argent des ventes, des abonnements, et au soutien financier du NPA, de ses militantEs, et de ses sympathisantEs.

S’abonner – pour trois mois, et encore mieux avec un abonnement par prélèvement bancaire –, outre un accès régulier aux informations et aux analyses du NPA, c’est le moyen de soutenir notre presse, de nous aider à l’améliorer et à pouvoir la diffuser plus largement.

Contribuer et faire connaître

Nous n’avons pas les millions d’euros des grands médias, disions-nous, mais nous avons une autre richesse : les talents, l’énergie et les expériences de nos militantEs, mais aussi de nos sympathisantEs et lecteurEs.

Si vous avez connaissance, directement ou indirectement, d’une lutte locale, d’un scandale que vous voulez dénoncer, ou si vous avez un point de vue à exprimer sur un de nos articles, n’hésitez pas à nous contacter, par mail : redaction@npa2009.org pour qu’on puisse en faire part.



Enfin, si vous appréciez notre presse, n’hésitez pas à la faire connaître autour de vous. Une fois que avez lu le journal, pourquoi ne pas le passer à unE collègue, à unE amiE ou encore mieux, profiter de l’offre spéciale à 10 euros pour faire un cadeau…

Améliorer encore

Depuis le lancement de l’Anticapitaliste, nous cherchons constamment à améliorer la qualité de notre presse. Avec le lancement de la nouvelle formule de l’hebdomadaire, nous avons introduit de nouvelles rubriques, tout en essayant de donner une plus grande place aux expériences et activités des comités du NPA.

La revue continue à développer des analyses plus complètes, en particulier à travers ses dossiers. Enfin, avec une fréquentation en hausse, notre site figure parmi les plus riches des organisations de la gauche radicale, grâce notamment aux articles du journal mais aussi de la revue, mais pas seulement.

Il reste néanmoins beaucoup à faire. Nous souhaiterions disposer d’un système de presse et de communication encore plus riche, plus réactif, plus en phase avec les mouvements, et plus accessible. Cela passera forcément par un développement de la diffusion, par des ventes militantes mais aussi grâce à un socle important d’abonnéEs, garant, entre autres, d’un avenir financier plus solide.

Face à un système de plus en plus barbare, nous sommes convaincuEs non seulement qu’il est primordial de faire connaître nos idées, mais qu’il existe pour elles une « demande » potentiellement importante. Aidez-nous à y répondre.





NON A LA DESTRUCTION DU SERVICE PUBLIC DE L'EDUCATION, LE 19 MAI TOUTES ET TOUS EN GREVE ET DANS LA RUE !

Le 9 avril, entre 30 et 40% des enseignant-e-s ont été en grève, particulièrement dans le premier degré et les collèges. Ce n’est pas un hasard puisque les professeur-e-s des écoles apprennent, avec la nouvelle carte scolaire, les fermetures de classe.


À moyens constants et avec une démographie en hausse, c’est à une situation encore plus dégradée en termes d’effectifs et de non remplacement, que seront confrontés l’an prochain les collègues de primaire.


La réforme des collèges a mis le feu aux poudres au point que le SNES, entre autres, s’est senti obligé de quitter la table du dialogue social !


Avec en toile de fond, une mobilisation dispersée mais permanente dans le 93, les ingrédients étaient réunis pour que cette grève interprofessionnelle, la première depuis Hollande au gouverne­ment, permette à de nombreux enseignant-e-s d’exprimer leur colère générale et leurs revendications particulières


Ils programment la destruction de l’Éducation nationale


Le gouvernement et sa ministre de l’Éducation ont déployé des trésors d’intentions pédagogiques pour justifier la réforme des collèges. Il en avait été de même avec la réforme des rythmes scolaires dont on voit les résultats et, dans certaines villes, le coût pour les parents qui doivent payer pour les activités périscolaires.


Mais le seul but de ces réformes, comme celle, auparavant, du lycée, est de permettre des restrictions budgétaires et d’en finir à plus long terme avec le caractère national et public de l’Éducation. Car pour ce gouvernement, comme pour ceux de droite qui l’ont précédé, les seules dépenses utiles sont celles qui favorisent la « compétitivité » des entreprises, des dizaines de milliards d’euros qui ne servent qu’à enrichir gros actionnaires et banquiers, une minorité déjà richissime.


Il est urgent de mettre un coup d’arrêt à cette politique


Le mardi 19 mai, un appel à la grève intersyndicale court déjà dans le secondaire contre la réforme des collèges.(à lire ICI)


SUR CLERMONT-FERRAND
CONTRE LA CASSE DU SERVICE PUBLIC D'EDUCATION
CONTRE LA REFORME DES COLLEGES
à l'appel des organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU SNALC-FGAF, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Éduc’action et SUD Éducation
RENDEZ-VOUS 10H30 Place Delille, puis
RASSEMBLEMENT DEVANT LE RECTORAT
(avenue Vercingétorix)


Pour le NPA, il faut se saisir du 19 mai pour exprimer notre colère et affirmer nos revendications, la création massive de postes, la défense du statut et le retrait des réformes qui, au fil des temps, ont fait de l’évaluation le mode principal d’apprentissage, ont rogné sur la liberté pédagogique et tentent de plus en plus de mettre les profs et les enfants au pas.


Pour gagner, préparons une vraie grève


Si une grève mi-mai est une bonne nouvelle en ce qu’elle donne des perspectives immédiates après le 9 avril, elle doit tenter d’être un objectif de lutte pour l’ensemble des collègues qui depuis des mois se battent sur les postes, les rythmes, la sortie d’éducation prioritaire mais toujours localement et jamais tous ensemble, premier et second degré.


Le 19 peut être cette occasion.


Mais cela ne se fera pas sans nous car pour l’instant, les syndicats de secteur dont la FSU, n’ont pas ce plan d’action en tête.Pourtant, nous le savons bien, il n’y aura qu’en arrêtant le travail, toutes et tous ensemble, premier et second degrés réunis, en décidant jour après jour de ce que nous voulons, en assemblée générale, que nous réussirons à faire plier ce gouvernement.


Le 19 peut être ce moment de bascule
où les profs disent fermement non
à cette politique de destruction de leurs droits et
du service public d’éducation et
convergent ensemble dans un même mouvement !


CARTE SCOLAIRE 2015 : REPARTIR LA PENURIE, CA SUFFIT !


Au niveau national, ce sont 2511 postes en tout et pour tout que le ministère propose d’ouvrir. Ce chiffre ne permet même pas de répondre à la hausse démographique (+ de 70 000 élèves en plus en 2 ans) alors clairement cette carte scolaire va encore empirer la situation de crise que vit l’école depuis plusieurs années.


Partout les effectifs explosent, toutes les études le reconnaissent, nous sommes le parent pauvre de l’Europe avec plus de 7000 classes de maternelle au-dessus de 30 élèves par classe.


Par rapport à 2008, il manque toujours 1800 postes de remplaçants et plus de 4000 postes d’en­seignants de RASED. Et ils osent nous parler de la réussite de tous les élèves, d’une meilleure prise en charge de la difficulté scolaire !


Dans le 1er degré aussi, la redéfinition de la carte de l’éducation prioritaire, loin de concentrer les moyens sur les écoles qui en avait le plus besoin, elle a surtout permis de faire de nouvelles économies : hausse d’effectifs, suppression de décharges de direction…


Tandis que dans les REP et REP+ 
c’est toujours Rien En Plus. 
 

OBLIGATION DE SERVICE, IMP, REP+, 
REFORME DU COLLEGE
UNE GIGANTESQUE OFFENSIVE
 CONTRE L'ECOLE PUBLIQUE

Photothèque NPA 63 :Mobilisation 15 décembre 2011
 
Mercredi 11 mars, la ministre Najat Vallaud- Belkacem a présenté son projet de réforme du collège. Cette réforme est l’aboutissement des différentes réformes précédentes, couronnant une offensive sans précédent contre le collège unique et l’école publique de manière générale.

Réduction des heures d’enseignement

La mise en place « d’enseignements publics intermédiaires », dont les contours restent flous, se fait en ponctionnant des heures sur les disciplines : cela signifie concrètement que les élèves auront moins d’heures de français, de mathématiques, d’histoire-géo...


En 6ème, l’horaire disciplinaire passerait ainsi de 24,5 heures 22,5 ; en 5ème de 23h à 21h30, en 4ème de 26h à 22h30, en 3ème de 28h30 à 21h30 !


La plus grosse arnaque concerne les langues vivantes : derrière la mise en place de la LV2 dès la cinquième, se cache en réalité une diminution de l’enseignement, puisque l’horaire hebdomadaire de la LV1 passe de 4 à 3 heures en sixième, tandis qu’en troisième et quatrième l’horaire de LV2 passe de 3 à 2 heures : au total, les élèves perdront donc une heure hebdomadaire sur l’ensemble de leur scolarité !


Attaque contre les disciplines


Le latin et le grec disparaissent carrément en tant que tel, remplacés par un EPI « Langues et Cultures de l’Antiquité » dont le contenu sera défini localement ; l’éducation musicale et l’art plastique sont globalisés, sans garantie de maintien des horaires ; en 6ème, SVT-sciences-physiques et technologie ont un horaire globalisé.


Un alourdissement de la charge de travail des enseignants


Avec la mise en place de fait de la polyvalence, les enseignants de Langue vivante, la diminution de l’horaire hebdomadaire signifie qu’ils passeront de 6 classes aujourd’hui à 9 : autant de cours en plus à préparer, de copies en plus à corriger... !
La suppression du latin et du grec permet de pallier à moindre coût à la crise de recrutement en français : les enseignants de lettres classiques n’assureront désormais quasiment plus que des cours de français.


Et avec la globalisation des matières :
un prof de musique devra-t-il faire aussi des cours d’art plastique ?
Un enseignant de technologie devra-t-il dispenser des cours de physique ?


Territorialisation et casse du statut


Avec la mise en place des EPI, le conseil pé­dagogique aura désormais tout pouvoir pour organiser les enseignements dispensés par l’équipe. C’en est donc fini de la liberté pédagogique.


Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le ministère a réformé l’an dernier les statuts en abrogeant les décrets de 1950. Le ministère écrit lui-même : « Le chef d’établissement pourra s’appuyer davantage sur des coordinateurs de discipline, de cycle et de niveau ainsi que des référents, dans la mesure où les missions de ceux-ci sont désormais reconnues grâce à des indemnités pour missions particulières. » On assiste donc à la création d’une nouvelle hiérarchie, des sortes de contremaître qui veilleront à la bonne mise en place de l’école du socle. C’est localement, en CA, que sera défini le niveau de rémunération de chaque mission.


Autant dire que c’est la fin totale du caractère national du statut !


On le voit bien, casse du statut et réforme du collège sont deux volets d’une même offensive : casse le cadre national de l’éducation, casser les disciplines, soumettre toujours plus les établissements scolaires aux cadres locaux.


C’est la mise en place de l’austérité, comme avec la réforme de l’Éducation prioritaire qui continue à cristalliser le mécontentement des personnels en Seine- Saint-Denis.


Face à cette offensive brutale, une riposte unitaire s’impose.
 
Le SNES a déjà déclaré que cette réforme constituait un « gigantesque bond en arrière ».





STOP AUX EXPULSIONS REGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS MOBILISONS-NOUS POUR LES FAMILLES SADIKAJ, MAMHUTI, DULI


Le Réseau Education Sans Frontière appelle à la mobilisation devant les établissements scolaires où des élèves demandeurs d'asile sont en danger d'expulsion et dorment dans la rue.

Dès le mardi 12 mai, les enseignants du collège La Charme se sont majoritairement mobilisés contre la mise en rétention de Vendim SADIKAJ de Ermal MAMHUTI et  de Shefqet DULI. 

article la montagne 13 mai 2015

A Clermont-Ferrand des dizaines de demandeurs d'asile dorment dans la rue et sont menacés par des Obligations à Quitter le Territoire Français (OQTF). De nombreux établissements scolaires sont concernés.

L'ensemble de la communauté scolaire (parents, élèves, enseignants) ne tolère plus que des enfants viennent en cours en ayant passé la nuit à la rue et vivent la peur au ventre en pensant à l'expulsion de leur famille.

STOP AUX EXPULSIONS
REGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS
MOBILISONS-NOUS
POUR LES FAMILLES SADIKAJ, MAMHUTI, DULI
à l'appel de RESF 63


RASSEMBLEMENT
LUNDI 18 MAI
16H30
devant le collège G. Philippe
(rue F.Taravant)

RASSEMBLEMENT
MARDI 19 MAI
16H00
devant l'école Aristide Briand
(rue St Simon)

Le NPA appelle à participer à ces rassemblements
Le NPA vous invite à signer la pétition ICI
Le NPA exige la régularisation de tous les sans papier
Le NPA défend la liberté de circulation et d'installation
 

mercredi 13 mai 2015

" QUAND ON LUTTE, ON VIT MIEUX, QUAND ON REVE, ON EST HUMAIN ET SANS POLITIQUE, ON MEURT"

C'est ce que dit Carmen Castillo lorsqu'elle s'interroge sur le sens de l'engagement, lors de son film " On est vivant" . Quelle belle formule pour tous les mécontents, et ils sont nombreux de la politique actuelle du gouvernement socialiste.


Les raisons du raz le bol sont nombreuses :
* le chômage, les salaires et par conséquence la baisse du pouvoir d'achat,
* l'augmentation des impôts, la destruction des services publics et des
     avantages sociaux, entre autres.


Hollande socialiste à son élection, maintenant social démocrate, avait dit avant son élection " mon ennemi , c'est la finance ". Le résultat est effarant, c'est tout le contraire, jamais les entreprises avec l'appui du Medef n'ont obtenues autant d'avantages fiscaux.


Son premier ministre Manuel Valls est pour sa part arrivée bon dernier à la primaire socialiste. Et le voila "bras droit" d'Hollande, cherchez l'erreur ? Hollande a menti pour se faire élire. Il ne faut jamais faire confiance sur les bonnes paroles où être sûr de celui qui les prononce.     
En Amérique, ce n'est pas parce que le président est noir que les problèmes des gens de couleur sont résolus, les derniers événements tendent à prouver le contraire.

Aujourd'hui les capitalistes, pour assouvir leurs profits ont fait de chacun de nous , des individualistes, tout est fait pour perpétrer et perdurer cela. On le voit sur les lieux de travail, tout est organisé pour éviter tout contact entre les travailleurs, de même les cadences de travail imposées, sont elles aussi facteur de l'individualisme.

La conséquence, c'est la disparition des acquis sociaux sur les droits au travail obtenus de haute lutte par le combat des travailleurs collectivement. Ça fait penser au détricotage d'un pull-over, quand on trouve la première maille, on n'a plus qu'à tirer. A ce rythme là, c'est désolant de voir la destruction de ce qui a été arraché aux capitalistes. La question que nous pouvons nous poser: qu'allons nous laisser à nos enfants pour le futur ?

Nous devons avoir un sursaut, ne pas subir, résister, aller de l'avant, accroître nos capacités d'organisation collective. Même si les perspectives de succès apparaissent incertaines, emparons nous de la formule de Carmen Castillo: « Quand on lutte,on vit mieux; quand on rêve, on est humain; et sans politique, on meurt. » 


JJM

mardi 12 mai 2015

NOTRE CAMARADE JACQUES MORAND

Voici un hommage à notre camarade , Jacques Morand du comité NPA Riom Combrailles publié sur le site du NPA

Photothéque NPA 63 : Jacques chez lui dans les environs de Riom
lors d'une réunion-repas NPA le 14 juillet 2014

à lire ICI

Notre camarade Jacques Morand (nom de plume de Jean-Claude Kerjouan, connu aussi 
 sous le nom de Illy) est mort dimanche 10 mai des suites d’un cancer, à l’âge de 77 ans.

Encore lycéen en 1956, il avait rejoint Voix Ouvrière, le groupe dont est issu Lutte Ouvrière. Il a fait ensuite partie de la direction de VO, puis de celle de Lutte Ouvrière, dès la reconstitution de ce groupe après l’interdiction des organisations révolutionnaires qui a suivi Mai 68.

Aux côtés de camarades d’entreprise de différents secteurs (notamment de la SNECMA, ou du secteur cheminots), il a largement contribué à l’intervention des militants révolutionnaires dans les luttes ouvrières, et en particulier à l'émergence de comités de grève ou coordinations, organes démocratiques de direction de ces luttes.

Au début des années 1990, il a impulsé la constitution de la minorité de Lutte Ouvrière dont est issue la Fraction l’Étincelle – aujourd’hui partie intégrante du NPA – dont il était, jusqu’à aujourd’hui, un des principaux dirigeants.

Les militants de la génération de Jacques Morand sont de ceux qui ont fait sortir les organisations trotskystes de l’ombre dans laquelle elles étaient restées confinées pendant des décennies.

Tous ceux qui le côtoyaient connaissaient sa soif des bonnes choses de la vie, son humour parfois caustique, son attention aux problèmes rencontrés par les uns et les autres.

Plus que tout, il était préoccupé de saisir les opportunités du moment, sur le plan politique ou social, de n'en laisser échapper aucune, quitte à paraître vouloir forcer des situations. Jacques représentait beaucoup pour nous tous et son aide politique nous manquera.

Nous lui rendrons hommage lundi prochain 18 mai, à 13 h 30, au funérarium du Père Lachaise, salle de la Coupole.


 



NON A LA REFORME DES COLLEGES, NON A LA DESTRUCTION DU SERVICE PUBLIC DE L'EDUCATION

En décembre, fraîchement nommée, Najat Vallaud-Belkacem annonçait la couleur : la refondation de l’éducation prioritaire, c’est arrêter de donner plus aux établissements des quartiers populaires.
En mai, elle remet le couvert mais cette fois-ci, c’est spécifiquement le collège qui est visé

Une attaque majeure contre le service public d’éducation

A droite comme à gauche, des parlementaires se sont insurgés contre la réforme. Mais leurs critiques portent sur quelques aspects (disparition du grec et du latin en tant que disciplines, des classes bilangues et européennes) qui masquent l’enjeu véritable de la réforme : l’autonomie et la mise en concurrence des établissements, le vol en éclats du cadre national des horaires, des programmes et des diplômes.

La ministre nous ment !

Najat Vallaud Belkacem a qualifié celles et ceux qui dénonçaient la réforme de «coalition des approximations, postures et conservatismes réunis ». Elle prétend que « L’accompagnement personnalisé et le travail en petits groupes seront renforcés ». Mais comment les 4000 postes promis à cet effet pourraient-ils y suffire alors qu’il y a plus de 7000 collèges en France ?
Même bluff sur la mise en place de la 2ème langue vivante en 5ème alors que les heures sont diminuées en 4è et 3è et que les classes bilangues ou européennes sont supprimées.

En réalité, le contenu de 20% des heures de cours sera défini au sein même des établissements. Ce temps auparavant dédié à l’enseignement des disciplines sera consacré à un « accompagnement personnalisé » (AP) ou aux « enseignements pratiques interdisciplinaires » (EPI). Ce sont donc près de 500 heures en moins sur l’ensemble de la scolarité d’un collégien.

À chaque collège son programme ?

En 6ème des enseignements scientifiques seront globalisés et les disciplines artistiques pourraient être enseignées sur un seul semestre.
De plus les horaires de cours de 5ème-4ème-3ème seront modulables localement sur le cycle, l’organisation des enseignements étant « fixée par le conseil d’administration » et remettant directement en cause la liberté pédagogique des enseignants
Autant de dispositifs qui permettront de supprimer des postes à droite et à gauche, de faire des économies budgétaires.

Stopper la politique du gouvernement, lui infliger une défaite !

On assiste donc à la mise en concurrence des établissements avec à la clef une explosion des inégalités entre les établissements et les élèves. Dans la continuité de la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré et de la réforme Chatel dans les lycées..

Cette politique menace toute l’éducation nationale.
Il faut la stopper !

Cela commence par en finir avec le piège des « concertations » avec le gouvernement dans lequel sont englués les syndicats. Oui, les enseignants qui exigent le retrait de cette réforme ont raison.

La réussite de la grève intersyndicale du 19 mai est décisive. C’est seulement par leur propre mobilisation que les enseignants, mais aussi les parents d'élèves, pourront faire entendre leur voix, contre la propagande gouvernementale et les discours réactionnaires de l'UMP et du FN.

Non à la destruction du service public de l’Education !
Soutien à la grève du 19 mai.


vendredi 8 mai 2015

POUR LA LIBERATION DE VENDIM, ERMAL ET SHEFGET


Vendim, Ermal et Shefget(albanais) ont été arrêtés mercredi 5 mai 2015 dans la rue Après 16h de garde à vue, ils ont été transférés au Centre de Rétention Administrative de Lyon en vue de leur expulsion. Ils sont menacés dans leur pays et ils attendent encore la réponse concernant leur demande d’asile en France. Ils sont ici avec leur famille (femme, enfants, certains en bas-âge, une grand-mère pour l’un...)

Le NPA vous invite à signez la pétition de RESF 63, de soutien à ces 3 demandeurs d’asile albanais de Clermont-Ferrand menacés d'expulsion


Le NPA dénonce cette politique de chasse aux sans papiers
Le NPA exige la régularisation de tous les sans papiers
Le NPA revendique la liberté de circulation et d'installation