jeudi 14 avril 2022

CONTRE LE PEN ET LES POLITIQUES LIBÉRALES, RIPOSTE SOCIALE ET ANTIFASCISTE !

 


Comme en 2017, Macron et Le Pen sont qualifiés pour le second tour. L’extrême droite, dont Zemmour, représente un tiers des voix, et Le Pen pourrait gagner l’élection.

Une menace sans précédent contre les libertés démocratiques, contre les populations d’origine immigrée, pour surexploiter les travailleurs.

Son discours pseudo social est un mensonge : elle est contre l’augmentation des salaires, et les amis de l’extrême droite sont les grands patrons comme Bolloré.

Comme en 2002, la meilleure réponse face à l’extrême droite, c’est la mobilisation de masse des classes populaires, des exploité·e·s et de tou·te·s les opprimé·e·s.

Aucune confiance dans Macron

Nous ne pouvons faire aucune confiance à Macron pour combattre l’extrême droite. La montée de l’extrême droite, de Le Pen et Zemmour, c’est son bilan !

Quand il s’attaque aux conditions de vie des salariéEs et des chômeurs, quand il chasse, avec Darmanin, les migrantEs et les sans-papiers, quand il stigmatise les musulmanEs, quand il réprime violemment les manifestations, comme celles des Gilets jaunes… il donne confiance aux réactionnaires, tandis que les classes populaires sont démoralisées, divisées, passives.

En 2002, les manifestant·e·s de l’entre deux tours criaient «20 ans de politiques antisociales, c’est 20% pour le Front national ». Vingt ans plus tard, la situation a empiré. Les partis gestionnaires du système, PS et LR, sont en déroute. Personne ne les regrette, mais il faut construire une alternative.

Prenons nos affaires en main

Toutes tendances confondues, la gauche est comme en 2017 à un niveau bas (moins d’un tiers des voix tout cumulé), mais le vote massif pour Jean-Luc Mélenchon incarne un vote populaire, que le monde du travail est capable de relever la tête. La division, le refus de Mélenchon de discuter avec d’autres courants (le PCF notamment avec qui il s’est présenté lors des élections précédentes) l’ont privé de second tour.

Avec la candidature de Philippe Poutou, nous avons voulu affirmer que c’est en changeant le rapport de forces, dans les luttes, qu’on peut changer le monde, pas par la voie des institutions taillées sur mesure pour les puissants. Nous remercions les électeurs et électrices qui ont choisi de voter pour notre candidat, un ouvrier licencié, quelqu’un qui leur ressemble. Nous savons aussi que bien d’autres se sont reconnu·e·s dans cette candidature mais ont préféré voter pour Mélenchon, espérant « voter utile ».

Mobilisation générale !

Les prochaines semaines doivent être marquées par des manifestations les plus massives possible contre l’extrême droite et les politiques libérales et autoritaires qui le nourrissent. Dans l’unité, construisons la mobilisation dans les quartiers populaires, sur les lieux de travail, dans la jeunesse, partout où c’est possible.

Les prochains mois vont être difficiles, et plus que jamais, nous avons besoin d’unir notre camp social et ses organisations pour y faire face. L’ensemble de la gauche sociale et politique – syndicats, associations, collectifs écologistes, antiracistes, féministes, LGBTI, et forces politiques – doivent se rencontrer pour discuter des initiatives possibles pour changer la donne, contre l’extrême droite, contre la future réforme des retraites, pour les salaires.

Nous avons aussi besoin d’une gauche de combat, de construire un parti pour les mobilisations et pour rompre avec le capitalisme. C’est nécessaire et c’est urgent.


Tract LCED 63



DES PAPIERS POUR ALI, NON À SON EXPULSION

 

Ali, élève au lycée Pierre-Joël Bonté de Riom en 2ème année de CAP Charpente, est aujourd’hui menacé d’expulsion du territoire français.

Une pétition a été lancée sur internet : https://chng.it/fRFzzrHnsM

Un rassemblement aura lieu vendredi 15 avril à 10h devant le lycée.

Il s’est fait arrêter par la police lors d’un contrôle d’identité et se trouve maintenant sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) et d’une IRTF (Interdiction de revenir sur le territoire français). Il était en attente d’une réponse de la préfecture concernant sa demande de titre de séjour.

Ali est scolarisé depuis presque 3 ans. Il a signé un contrat jeune majeur avec l’ASE ainsi qu’un contrat d’apprentissage.

Ses bons résultats scolaires sont le fruit d’un travail des plus sérieux et d’une grande motivation. Son attitude, à la fois discrète et efficace en cours, montre son respect pour le savoir et l’institution scolaire. Très apprécié de ses camarades et de toute l’équipe éducative, il est représentatif d’une intégration réussie.

De la même manière, son chef d’entreprise et ses collègues de travail sont très satisfaits de lui. Son assiduité et son volontarisme lui ont permis d’acquérir les compétences professionnelles nécessaires à son futur métier. Il est devenu un membre de l’équipe à part entière. Le chef d’entreprise s’est d’ailleurs engagé à l’embaucher après l’obtention de son diplôme.

En parallèle de l’école et de son travail, Ali suit les cours donnés par la Ligue des droits de l’Homme de manière intensive pour améliorer encore son niveau de français.

Tout au long de ces années, Ali a montré sa volonté et sa capacité à s’intégrer et à respecter les valeurs de la République. Il mérite tout notre soutien.

Nous en appelons donc à votre mobilisation ainsi qu'à vos signatures afin de permettre à Ali de rester en France.


Le NPA 63 appelle à participer au rassemblement de soutien vendredi 15 avril à 10H devant le lycée P.J Bonté à Riom


vendredi 8 avril 2022

URGENCE ANTICAPITALISTE, VOTONS PHILIPPE POUTOU

 

Campagne #POUTOU 2022

L’histoire s’accélère. Pandémie, crise climatique, inégalités, guerres, montée de l’extrême droite…

Ces catastrophes sont les conséquences d’un système, le capitalisme.

Ainsi, la situation en Ukraine, avec l’agression militaire de Poutine contre ce pays, nous rappelle que la concurrence entre puissances capitalistes pour l’accaparement des ressources et le contrôle de nouveaux marchés, c’est aussi la guerre.

Durant son quinquennat, Macron, le président des riches, n’a cessé de nous attaquer : suppression de l’ISF, répression des Gilets jaunes, gestion calamiteuse de la pandémie, offensive contre les services publics et nos droits sociaux…

Aujourd’hui, il veut braquer cette élection présidentielle en refusant tout débat, ce qui serait le minimum démocratique, et annonce de nouvelles mesures antisociales : retraite à 65 ans, stigmatisation des chômeur·e·s, RSA sous condition d’activité…

Le tout sur fond de discours et de politiques autoritaires et racistes. Et pendant ce temps-là, la droite extrême de Pécresse court après l’extrême droite raciste, sexiste et nationaliste, de Le Pen et Zemmour.

Comme tous les cinq ans, les promesses électorales de changer la vie pleuvent. Comment y croire alors que tous refusent de s’en prendre au pouvoir d’une minorité à contrôler l’économie et l’administration de la société ?

Avec Philippe Poutou, renversons la table !

Incompatible avec ce système, notre programme répond à une logique : donner le pouvoir à celles et ceux qui travaillent, à la jeunesse, à la majorité de la population, afin que les richesses créées servent à construire une société nouvelle, alternative au capitalisme.

Il s’agit de donner les moyens à chacun·e de satisfaire ses besoins mais aussi de s’émanciper dans une société plus démocratique, où la solidarité prendra le pas sur les égoïsmes.

METTONS LES CAPITALISTES HORS D’ÉTAT DE NUIRE

Nous voulons rompre avec la loi du marché, organiser l’économie pour satisfaire les besoins de la population :

*Expropriation des grandes entreprises, à commencer par l‘industrie pharmaceutique et l’énergie

*Levée des brevets sur les vaccins et les traitements

*Monopole public bancaire pour contrôler le crédit et les investissements

*Création d’un million d’emplois publics, dont 100 000 pour l’hôpital et 200 000 pour le 4e âge

Nous voulons planifier démocratiquement l’économie pour préserver la planète et la biodiversité face à la crise climatique :

*Plan de sobriété énergétique. Développement des énergies renouvelables. Arrêt du nucléaire et des énergies fossiles en 10 ans.

*Arrêt des productions inutiles

*Fin de l’élevage industriel, maltraitant pour les animaux et les salarié·e·s. Objectif 100% bio, développement des circuits courts.

Nous voulons vivre mieux et travailler moins pour travailler toutes et tous :

*SMIC à 1800 euros net. Indexation des revenus sur les prix.

*Revenu d’autonomie pour les jeunes de 18 à 25 ans (75% du SMIC)

*Semaine de 32h sur quatre jours, vers les 28h

*Retraite à 60 ans, 55 ans pour les travaux pénibles

*Développement et gratuité des transports en commun

*Application de la loi de réquisition des logements vacants

Nous voulons en finir avec l’autoritarisme de la 5e République, pour une République sociale du monde du travail :

*Proportionnelle intégrale à toutes les élections. Droit de vote à 16 ans.

*Assemblées au travail et sur les lieux de vie

*Désarmement de la police au contact de la population. Abrogation des lois sécuritaires.

*Légalisation du cannabis

*Généralisation des alternatives à la prison

Nous voulons une société solidaire et sans frontière, qui accueille tou·te·s les migrant·e·s :

*Liberté de circulation et d’installation

*Abrogation des lois racistes et islamophobes

*Droit de vote pour les étranger·e·s résidant en France

Nous voulons l’égalité des droits et des moyens pour imposer celle-ci :

*Égalité des salaires entre femmes et hommes

*Centres IVG et maternités partout sur le territoire. Allongement du délai légal de l’IVG.

*Remboursement à 100 % par la Sécu des parcours de transition. Changement d’état civil sur simple demande.

Des moyens pour un service public du handicap et le recrutement de personnels formé

*Déconjugalisation et revalorisation de l’AAH à hauteur du SMIC

REPRENONS CE QU’ILS NOUS ONT VOLÉ,

PRENONS NOS AFFAIRES EN MAIN

Malgré la pandémie, les profits du CAC 40 se sont élevés à 160 milliards d’euros en 2021, et les cinq premières fortunes de France ont doublé en deux ans. Les richesses sont nombreuses. Elles sont le fruit de notre travail, nous devons les récupérer.

Les choix économiques sont dictés par la recherche des profits. Nous voulons une autre organisation économique et sociale qui parte des besoins sociaux et écologiques pour décider démocratiquement de ce que l’on produit et comment.

Une victoire électorale ne suffira pas, car les capitalistes, qui détiennent le pouvoir économique et les rênes de l’État, ne se laisseront pas faire. Il nous faudra imposer le changement par une mobilisation d’ensemble sur les lieux de vie et de travail pour constituer une force capable de révolutionner la société.

Cela commence aujourd’hui, en nous organisant, en nous regroupant. Nous avons besoin de reconstruire une gauche de combat, antiraciste, féministe, écologiste et internationaliste. Une force anticapitaliste large capable de rassembler toutes celles et tous ceux qui veulent changer radicalement ce système.

Vous pensez que « voter utile »,

c’est voter pour vos idées ?

Faites-vous entendre en votant pour un ouvrier licencié, un candidat anticapitaliste

Pour porter la voix des luttes collectives

Pour l’espoir d’un monde meilleur,

débarrassé de l’exploitation et des oppressions

Le 10 avril, votons pour l’un d’entre nous, votons Philippe Poutou !

CLIPS DE CAMPAGNE










DOSSIER ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU SEMEUR HEBDO DU 8 AVRIL 2022


 

SANTÉ

le semeur hebdo :Le système de santé français est en souffrance... quelles sont les solutions proposées par votre candidat(e), notamment dans la lutte contre la désertification médicale dont les Puydômois observent déjà les effets ?

NPA 63 : Contre la désertification médicale et les inégalités d'accès au soin, nous proposons la création de centres de santé sur tout le territoire, publics et gratuits, polyvalents, financés par la Sécu.

Nous revendiquons également des moyens pour l'hôpital public avec l'arrêt des fermetures de lits et la réouverture et extension des hôpitaux de proximité, avec au moins un service d’urgence, une maternité, un bloc opératoire. Ceci passe par la formation de 100 000 hospitalier·e·s, la revalorisation immédiate de leurs salaires de 400€, l'expropriation des cliniques privées et leur intégration à l’hôpital public.

Nous défendons également des soins gratuits à 100% car la santé ne doit plus être une marchandise mais un droit fondamental. Cela passe par le remboursement à 100% de tous les soins et médicaments prescrits et la généralisation du tiers payant, l'interdiction des dépassements d’honoraires, la suppression des franchises et des forfaits hospitaliers.

L'industrie pharmaceutique doit être dédiée à la santé de tou·te·s à travers le monde et non comme aujourd'hui à la création de profits faramineux, aussi nous prônons l'expropriation des grands groupes pharmaceutiques et la levée des brevets sur les médicaments, vaccins …

AUTONOMIE-RETRAITES

le semeur hebdo :L’actualité récente nous l’a rappelé, le « bien-vieillir » est un enjeu sociétal majeur et concerne pleinement un département comme le nôtre. Quelles sont les propositions de votre candidat(e) pour assurer les meilleures conditions de vie à nos aînés ? Quid également de la question des retraites et de la pérennisation du modèle à la française ?

NPA 63 : Les conditions de vie en EHPAD,soumise à la loi du profit, sont catastrophiques. Macron a renoncé à toute réforme du financement de la « dépendance », laissée à la charge des personnes âgées et de leurs familles.

Il est urgent de mettre en place un service public du 4e âge, en structure ou à domicile, de petite taille, avec du personnel formé et en nombre suffisant. Il faut l’accompagner d’un plan emploi-formation de 200000 postes.

Les actionnaires qui se remplissent les poches de «l’or gris»(Orpea, Korian...) doivent être expropriés.

La société doit prendre en charge les dernières années de nos aîné·e·s, avec financement par la Sécu.

Alors que l'espérance de vie en bonne santé est de 65 ans, 59 ans pour les ouvriers, l'âge moyen de départ à la retraite en 2020 est de 62,8 ans et l'ensemble des candidats de la bourgeoisie veulent continuer à le reculer.

Nous perdons littéralement notre vie à la gagner. A contrario, nous revendiquons un départ à la retraite à 60 ans et à 55 ans pour les travaux pénibles. Le minimum vieillesse doit être porté à hauteur du salaire minimum, soit 1800€ nets.

Ce projet (environ 60 milliards d'€/an) doit être financé par l'extension du salaire socialisé, ce que le patronat et ses sbires appellent charges sociales.

POUVOIR D’ACHAT

le semeur hebdo :Dans le contexte actuel de relance économique post covid et de crise internationale, qui font flamber les prix et marquent le retour de l’inflation dans notre pays, quelles sont les propositions de votre candidat(e) pour garantir et améliorer le pouvoir d’achat des français ?

NPA 63 :En 40 ans la part des profits empochés par les actionnaires est passée de 30 à 40 % de la richesse produite, pendant que celle des salaires (y compris sécu, chômage et pensions) passait de 70 à 60 %. Il faut d’urgence inverser ce vol de richesses.
Les profits des sociétés non financières (sans compter les indépendants, les artisans...) s’élèvent à environ 140 milliards d’euros par an.

Augmenter les salaires de 400 euros nets mensuels et assurer un salaire minimum de 1800 euros pour tou·te·s ne « coûterait » que 123 milliards annuels.

Face à l'inflation, il faut mettre en place l'échelle mobile des salaires, soit indexer les salaires sur l'inflation. Il faut imposer la continuité du salaire.

Nous défendons l'interdiction des licenciements, la réquisition des entreprises qui licencient juste pour maintenir ou augmenter leurs profits.

Les allocations chômage, adulte handicapé·e·s (qui doit être déconjugalisée) et le minimum vieillesse doivent être portés à hauteur de ce salaire minimum.

Pour les 18-25 ans, nous défendons la mise en place d'un pré-salaire d'autonomie à hauteur de 75% du SMIC revalorisé à 1800€ net. Ce revenu viendrait en remplacement des bourses et allocations actuelles et serait financé par la création d'une nouvelle branche de la sécurité sociale, donc en augmentant la part socialisée du salaire.

AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

le semeur hebdo : Dans un département comme le Puy-de-Dôme, la question des transports est centrale entre métropole et espaces ruraux.Que propose donc votre candidat(e) en la matière ? Autre problématique majeure, la présence des services publics au coeur des territoires ruraux : quelles réponses compte donc apporter votre candidat(e) à ces questions d’aménagement du territoire ?

NPA 63 : La question des transports publics est un enjeu social et écologique primordial. Il faut développer des transports 100% publics et gratuits, augmenter le versement transport pour les entreprises de plus de 9 salarié·e·s.afin d'augmenter l'offre de transport en agglomération comme en zone rurale. Il faut créer des régies publiques sous contrôle des salarié·e·s et usager·e·s afin d'organiser l'offre de transport en fonction des besoins de la population et non d'objectif de rentabilité.

L'aménagement du territoire doit être totalement revu, en développant notamment les services publics dans tous les domaines et sur tout le territoire, dans une logique de proximité et d'égalité d'accès. Alors que les gouvernements de gauche comme de droite ont privatisé et réduits les moyens humains et financiers pour la fonction publique, nous proposons d'inverser la vapeur, ce qui passe par le recrutement d'un million de fonctionnaires.

Une autre priorité dans le domaine, est la création d'un service public du logement. La France compte 4 millions de mal logé·e·s dont 300 000 sans-logis. Beaucoup n'ont pas les moyens de vivre a proximité de leur travail, ce qui est un facteur de fatigue, de pollution et une mise en danger. Il faut arrêter les expulsions et réquisitionner les logements vides, construire 200 000 logements sociaux par an, renationaliser les sociétés HLM, bloquer les loyers sur tout le territoire, interdire les plateformes du type AirBnB au-delà du logement personnel pour contrer la spéculation immobilière.

AGRICULTURE

le semeur hebdo : Alors que l’on parle plus que jamais d’indépendance alimentaire, la ferme française se réduit chaque année un peu plus. Quelles sont donc les solutions proposées par votre candidat(e) pour que nos paysans puissent vivre décemment de leur travail et stopper cette érosion ?

NPA 63 : Nous défendons une agriculture paysanne et planifiée, libérée du productivisme et du marché qui doit à la fois nous nourrir sainement et de manière diversifiée, lutter contre le réchauffement climatique et permettre aux paysan.ne.s de vivre de leur travail.

Les politiques agricoles successives ont poussé les paysan·ne·s à produire plus à coups de chimie et de mécanisation, à s’endetter, à se concurrencer, l’agro-industrie surexploite les ouvrier·e·s agricoles, en particulier les saisonnier·e·s, main-d’œuvre souvent étrangère.

Un·e paysan·ne ne doit pas gagner moins qu’un·e salarié·e·s, donc aucun revenu inférieur au SMIC (1 800 euros net).

L’argent de la PAC doit être réparti autrement avec des aides spécifiques prenant en compte l’emploi et rétribuant les fonctions sociales, sociétales et environnementales de l’agriculture paysanne.

Les travailleurs de la terre sont les premières victimes des traitements chimiques.

La préservation de leur santé impose de cesser d’utiliser la chimie et de favoriser la biodiversité, bien meilleur rempart contre les maladies et les ravageurs.

Concrètement, nous défendons l'interdiction des intrants chimiques le développement des circuits courts par le fléchage d'aides aux filières autogérées et aux coopératives, la reconversion vers le tout biologique sur 10 ans, d'en finir avec l’élevage industriel, maltraitant pour les animaux et les salarié·e·s, un moratoire sur les dettes des agriculteurs·trices, la création d'un fonds public d’acquisition de foncier pour l’installation en coopérative de jeunes agriculteurs·trices et d’un fonds professionnel permettant de faire face aux situations de crise.

CONCLUSION

le semeur hebdo : Pourquoi les Puydômois devraient-ils voter pour votre candidat(e) ?

NPA 63 : Nous voudrions indiquer en préambule que nous trouvons dommage qu’une seule personne soit mis en avant , alors que les réponses sont le fruit d’une réflexion collective et que nous voulons une campagne pluraliste où la parole de ceux d’en bas est porté par l’ensemble des camarades menant la campagne

Voter pour Philippe Poutou, c'est tout l'inverse de s'en remettre à un homme providentiel.

C'est manifester collectivement la nécessité de reprendre nos affaires en main, d'arracher le pouvoir politique comme économique des mains de la minorité qui les accapare.

Il s'agit d'affirmer notre détermination à en finir avec le système capitaliste et construire une société débarrassée de l'exploitation et des oppressions qu'elles soient racistes, sexistes, LGBTIphobes, validistes...

Une société par et pour toutes et tous, organisée en fonction des besoins sociaux et des nécessités écologiques, pour l'égalité réelle et l'émancipation de toutes et tous.

Plus le nombre de voix qui se porteront sur la candidature de Philippe Poutou sera important, plus le sentiment d’isolement qui peut exister, chez celles et ceux qui tentent de résister, se réduira, et plus notre camp pourra reprendre confiance en lui, en sa force et en ses capacités d’agir collectivement pour transformer les choses.
Les lendemains de l'élection, quels que soient les résultats de cette dernière, devront nécessairement être placés sous le signe de la résistance et du combat pour nos droits.
Voter pour Philippe Poutou, c’est affirmer que nous nous préparons à cette perspective, sans illusion sur de prétendues solutions institutionnelles aux crises que nous vivons.

C’est dire que nous refusons de nous résigner au prétendu « vote utile», qui a montré,
élection après élection, à quel point il était inutile, et c’est aussi faire entendre
haut et fort que nous sommes nombreuses et nombreux à assumer notre radicalité et à être prêts à en découdre avec Macron, les capitalistes et leur monde.

POUR L’ÉMANCIPATION DE LA JEUNESSE, UN AUTRE FUTUR EST POSSIBLE !

 

L’UNEF Auvergne a envoyé un courrier d’interpellation à Philippe Poutou

lire le courrier : ICI

Notre réponse ci-dessous :



POUR L’ÉMANCIPATION DE LA JEUNESSE,

UN AUTRE FUTUR EST POSSIBLE !

Climat, montée de l’extrême droite, précarité... L’avenir promis à la jeunesse a de quoi inquiéter. Le sentiment que l’on va moins bien vivre que ses parents se généralise.

La jeunesse a été frappée de plein fouet par la pandémie. Plus de 50 % des bénéficiaires des Restos du coeur ont moins de 25 ans. Les files d’attentes interminables d’étudiant·e·s devant les banques alimentaires ont marqué les esprits.

À cela s’est ajouté l’isolement social, jusqu’à la dépression, les cours à la maison et les inégalités dans l’accès à l’éducation.

Qu’a fait Macron, lui qui prétend

être le président des jeunes ?

Baisse des APL, réforme du Bac et sélection à l’entrée de l’Université (ParcourSup).

Macron applique à la jeunesse sa vision du monde : la concurrence de tou·te·s contre tou·te·s.

Pire, Macron propose la sélection par l’argent en augmentant les frais déclaré devant les présidents d’université.

Pour la plupart des autres candidat·e·s, le projet pour la jeunesse semble être la mise au pas nationale-républicaine.

À l’opposé, nous sommes la candidature d’une jeunesse qui refuse de marcher au pas, au son de l’ordre moral.

Une jeunesse qui marche pour le climat, contre les discriminations — racistes, sexistes ou homophobes — et pour ses conditions d’études.

UN PRÉSALAIRE D’AUTONOMIE POUR

TOU.TE.S LES JEUNES DE 18 À 25 ANS

Pour ne pas étendre le RSA aux moins de 25 ans, le gouvernement a créé le contrat d’engagement jeune (CEJ) : 500 euros par mois à condition d’accepter n’importe quel emploi.

L’autonomie selon Macron, elle se pratique sous conditions et en-dessous du seuil de pauvreté !

Pour se loger, s’émanciper de ses parents, choisir et apprendre un véritable métier, ne pas être obligé d’accepter n’importe quel job,

ce présalaire doit correspondre à 75 % du SMIC revalorisé à 1800 euros.

COMMENT LE FINANCER ?

Sur le principe du chômage ou des retraites, en créant une nouvelle branche de la sécurité sociale, donc en augmentant la part socialisée du salaire. Cela coûterait 110 milliards d’euros par an.

Ce nouveau revenu viendra en remplacement des bourses et allocations actuelles, des APL, ALS, du « RSA jeunes », etc.

EN FINIR AVEC LA

PRÉCARITÉ DES JEUNES

& Interdiction des contrats précaires, des stages non rémunérés

& En finir avec l’ubérisation : pour chaque emploi, un vrai contrat, un vrai salaire

& Pas de salaire d’apprenti en dessous du SMIC

& Service public de santé dans les Universités

& Accès gratuit à la contraception et à l’IVG.

CONTRE LA RÉPRESSION

ET L’EMBRIGADEMENT DE LA JEUNESSE

& Rejet de tout projet de service militaire et suppression du service national universel (SNU)

& Libre habillement pour les lycéen·ne·s

& Fin de la vidéosurveillance et des vigiles à l’Université

& Droit de vote à 16 ans

POUR UNE ÉDUCATION PUBLIQUE ET GRATUITE

POUR TOU·TE·S

& Pas plus de 20 élèves par classe dans les lycées

& Retour aux diplômes nationaux, à commencer par le baccalauréat, qui doivent être inscrits dans les conventions collectives.

& Fin de ParcourSup, suppression de la sélection à l’entrée de l’université

& Fin de la présence des patrons dans les conseils d’administration des Universités




mardi 5 avril 2022

200 PERSONNES À CLERMONT-FERRAND POUR LE MEETING DE PHILIPPE POUTOU

 

Les militant-e-s du comité 63 n’ont pas chômé pour préparer ce meeting ce samedi 26 Mars dans les quartiers nord de Clermont-Ferrand.

Tractages, collages et affiches dans les ronds-points ont été le quotidien de ces derniers jours pour la réussite de ce meeting anticapitaliste et révolutionnaire. Une foule très jeune était réunie pour écouter notre programme, non pas électoral mais de lutte !

Abdoul, premier intervenant, a pris la parole pour parler de son parcours de jeune réfugié arrivé en France, et présenter l’union de jeunes majeurs 63, ayant pour but la défense et l’accompagnement, devant les multiples obstacles dressés par l’état à la régularisation des sans-papiers.

Le NPA, comme d’autres collectifs, lutte pour l’accueil de toutes celles et ceux qui aspirent à une vie meilleure. La régularisation de tou-te-es les sans-papiers, ou encore, le droit de vote aux étrangers à toutes les élections, ont toujours fait partie des revendications que porte le NPA au quotidien. Nicolas, délégué syndical chez Auchan et militant NPA, est venu exposer la confiscation des richesses par les milliardaires Mulliez, une des premières fortunes de France.

Leur lutte a remis en lumière toutes celles et ceux que le gouvernement avait érigé en « héros ».

La convergence des luttes, avec les TUI, ou encore le rassemblement de tou-te-s les salarié-e-s de la galaxie Mulliez (Leroy merlin, décathlon, pimkie…) devant le siège social de Croix, sont à généraliser pour gagner la bataille des salaires et du temps de travail. Philippe a fini ce meeting sur l’urgence sociale, démocratique, écologique et sanitaire auquel nous sommes confronté-e-s.

S’il est présent dans cette élection, ce n’est pas pour nous vendre du rêve, mais pour montrer la nécessité de s’organiser pour affronter ce système. Voter utile, c’est voter en pleine conscience, ne rien attendre des institutions pour régler les multiples crises.

Il est temps de prendre nos affaires en mains !



LOGEMENT POUR TOUTES ET TOUS : QUELQUES MESURES D’URGENCE


 

Logement : zéro personne à la rue, quoi qu’il en coûte !

Monsieur Macron avait promis, et avant lui Sarkozy, que personne ne devrait plus dormir à la rue. Le président Macron ne pourra pas, au moment du bilan, faire autrement que d’avouer son échec.

L’état des lieux

Selon la Fondation Abbé-Pierre (FAP), le nombre de personnes sans domicile a doublé depuis 2012. Migrant.e.s, sans-papiers, demandeurs/ses d’asile, mais aussi toutes et tous les autres !

La FAP a comptabilisé, « en reprenant les catégories identifiées par l’Insee, […] 185 000 personnes vivant en centres d’hébergement, 100 000 dans des lieux d’accueil pour demandeurs d’asile, 16 000 dans les bidonvilles et 27 000 personnes sans abri (recensement 2016). » Au total, 300 000 personnes ! Si ce sont souvent des hommes seuls, avec une forte proportion d’étrangers, la part des femmes et des familles ne cesse d’augmenter. Selon le collectif « Les morts de la rue », leur espérance de vie est de 48 ans. Le même collectif chiffre à 587 les personnes décédées « sans chez soi » en 2020.

Un toit c’est un droit !

L’hébergement d’urgence peut aider à ne pas mourir dans la rue, mais ça ne suffit pas à vivre décemment ! Il faudrait commencer par reloger les gens à la rue. Pourquoi attendre qu’ils aient réglé le problème qui les a amenés dans cette très grande précarité, alors que la sécurité d’un chez-soi peut leur permettre de rebondir ?

C’est pour cela que la FAP demande plus de moyens et d’ambitions pour une vraie politique du « Logement d’abord », et notamment la construction a minima de 150 000 logements sociaux par an, pour sortir ces centaines de milliers de personnes de la rue et de l’hébergement d’urgence.

L’exemple finlandais

En Finlande, le nombre de sans-abri a été divisé par trois en douze ans. Pour y arriver, le pays a construit un toit aux sans-abri : au lieu de les laisser dehors ou de leur fournir un hébergement pour la nuit, l’État a bâti et rénové plus de 30 000 logements depuis 2008. Certes, la Finlande est un pays peu peuplé (5,5 millions d’habitantEs en 2020). La France, c’est 12 fois plus... Traduits en France, les 30 000 logements (sur 12 ans) donneraient 360 000 !

Pour la Finlande, pour aider les sans-abri à se retrouver une place dans la société, il faut avant tout leur proposer un vrai logement. L’appartement est la base, ce qui donne l’impulsion, et ensuite, il y a un accompagnement par des travailleurs/ses sociaux.

Qu’est-ce qu’on attend ?

L’argent ? Parlons-en ! Cette politique a été chiffrée, en Finlande, à 30 millions d’euros par an. Rapporté à la France, cela ferait 360 millions d’euros. À comparer avec la fraude fiscale, qui chaque année selon Solidaires Finances Publiques atteindrait entre 80 et 100 milliards d’euros. De plus, ce que montre l’exemple finlandais, c’est que cette formule a permis au pays de réduire de façon notable ses dépenses médico-sociales, estimées à 15 000 euros par an par personne !

Il s’agit donc bel et bien d’abord d’un choix politique, et nous savons bien que l’on ne peut pas compter sur Macron pour le faire, non plus que sur les autres postulants au trône démocratique de la 5e république.

Soyons convaincu.e.s que seule la lutte résolue de « celles et ceux d’en bas » permettra, un jour, d’imposer une mesure aussi élémentaire !



Un toit c’est un droit Logement pour toutes et tous !



Logement pour toutes et tous :

quelques mesures d’urgence

Le droit au logement est un droit fondamental, au même titre que le droit à la santé et à l’éducation. Il ne doit pas être soumis à la loi du marché, l’État doit en être le garant et l’immobilier doit être placé sous le contrôle des locataires.

Taux d’effort à 20 % maxi !

Depuis la baisse arbitraire de l’APL de 5 euros par mois, les ponctions du gouvernement sur les ménages modestes se sont succédé (les allocataires perdent en moyenne près de 300 euros par an suite au nouveau calcul des APL).

Nous sommes pour la hausse des APL et le plafonnement du taux d’effort (part du coût du logement dans le budget global) des locataires à 20 % de leur revenu.

Le blocage des loyers doit être généralisé.


Quant aux fluides (eau, gaz, électricité), nous revendiquons un tarif progressif avec un minimum vital garanti pour chacun, par exemple en matière énergétique, les trois premiers kilowatts gratuits.

Construire !

La construction de logements sociaux est notoirement insuffisante et la pénurie de logements tire les loyers vers le haut. Il faut engager un vaste programme de construction de logements sociaux (500 000 par an) et bloquer toutes les opérations de gentrification urbaine.

Pour cela, s’impose la reconquête du foncier urbain, par voie d’acquisition, de préemption, et le blocage de l’urbanisation des terres agricoles. Il faut en finir avec les locations du type Airbnb dans les zones où le marché du logement est tendu.

HLM ne doit pas être synonyme d’habitat de piètre qualité, et il faut éradiquer les passoires thermiques.

Les constructions à venir devront donc être de haute qualité environnementale : des économies pour les locataires, un investissement pour la planète !

Interdire les expulsions !

Nous sommes pour interdire les expulsions et faire du logement un droit, opposable, certes, mais surtout effectif ! Nous soutenons la revendication des associations qui exigent des structures d’accueil pour les personnes qui arrivent dans une ville (demandeurs d’asile, en particulier, qui se retrouvent à la rue en attendant de faire valoir leurs droits !) et des centres d’hébergement ouverts à toutes et à tous, français/ses ou étranger..s, quelle que soit leur situation administrative, en attendant de se voir attribuer un logement.

De même pour le réseau des lieux d’accueil des femmes victimes d’un conjoint violent, ou des ados LGBTI en butte à l’exclusion familiale...

Pour y parvenir, et pour en finir avec le scandale des logements vides, la loi de réquisition doit être réactivée.

À Clermont-Fd , le NPA présent dans la rue à côté du DAL 63, pour dire non aux expulsions locatives le samedi 2 avril