lundi 14 décembre 2015

ELECTIONS REGIONALES 2015 : ATTENTION DANGER ! LE MONDE DU TRAVAIL DOIT REPRENDRE L'INITIATIVE

 COMMUNIQUE DU NPA DU 13 DECEMBRE 2015


Même si l'abstention est en recul par rapport à la semaine dernière, seul un peu plus d'un électeur sur deux a voté ce dimanche. Ce qui montre une nouvelle fois un système politique à bout de souffle.


Au final, le Front national n’a emporté aucune région, mais c’est un échec relatif : c’est bel et bien lui qui sort vainqueur de ces élections en apparaissant dès le 1er tour comme le premier parti et en obtenant au final plus de 350 conseillers régionaux à l'issue de ce second tour. Il obtient même autour de 40% dans trois régions à ce second tour, ce qui est considérable.


Au-delà, dans cette campagne, le FN a imprimé ses idées sur une large partie de la classe politique, ce qui explique aussi l'échec relatif de Sarkozy, incapable de trouver un espace entre la politique libérale et sécuritaire du gouvernement et l'extrême droite. Le PS, lui, sauve les meubles mais cache mal la sanction de sa politique au gouvernement, en particulier en Île-de-France.

Forte abstention, poussée dangereuse du FN, crises profondes des grands partis institutionnels... Ces élections régionales sont donc une nouvelle démonstration d'une crise politique profonde.


Les Républicains et le PS prétendent avoir arrêté la progression du FN alors que les 30 ans de politiques antisociales menées par les  différents gouvernements ont abouti à son score actuel.


Pour contrer le Front national,
il n’y a pas d’autre voie
que la mobilisation
de toute la gauche sociale et politique contre ce parti.


Ces élections ont montré qu’il manque une représentation politique pour les exploitEés. Pour le monde du travail, la première urgence est de construire les mobilisations, de retrouver le chemin des luttes : pour la levée de l'état d'urgence, qui a eu comme effet concret de bâillonner le mouvement social pour la COP21, pour Air France, pour NDDL, pour la défense des migrants, etc.


Au-delà, la construction d'une alternative politique anticapitaliste,  d’un nouveau projet émancipateur, reste plus que jamais d’actualité.




vendredi 11 décembre 2015

ÉLECTIONS RÉGIONALES : UN AVERTISSEMENT, LA RÉPONSE, NOS MOBILISATIONS

Marine Le Pen a donc récolté le succès annoncé pour son parti, les fruits pourris de la politique anti-ouvrière et réactionnaire du gouvernement Hollande-Valls. Le FN devient le premier parti de ce pays bénéficiant du climat créé par les suites des attentats de Paris, l'état d'urgence, l'offensive sécuritaire et militariste du gouvernement, la guerre sur fond d'austérité et de montée du chômage.

Gauche et droite rejetées

Un électeur sur deux n'a pas jugé utile de se déplacer pour aller voter parce qu'ils n'attendent plus rien d'un système politique où ils ne sont pas représentés.

Droite comme gauche avaient multiplié les appels pressants à voter pour faire obstacle au FN. Ils n'ont fait que l'aider, tant ils sont déconsidérés, tant ils n'ont rien à répondre au mécontentement et au ras-le-bol suscités par leur politique.

Hollande et Valls responsables

Le gouvernement Hollande-Valls porte une lourde responsabilité de par la politique au service du patronat et la fuite en avant réactionnaire, sécuritaire et antidémocratique qui a été la leur au lendemain des attentats des terroristes intégristes.

L'état d'urgence, la guerre, la campagne xénophobe, contre les musulmans orchestrés par le gouvernement, contre les migrants ont été autant d’arguments pour le vote Le Pen.

Le FN notre pire ennemi

La politique défendue par Le Pen ne répond en rien aux besoins des classes populaires, à leur mécontentement. Comme Les Républicains ou le PS, le FN ne rêve que d'accéder au pouvoir pour servir les intérêts des classes dominantes. En pire, plus brutalement pour accentuer l'exploitation, diviser les travailleurEs alors que la crise du capitalisme perdure et s'approfondit.

Sa démagogie xénophobe et raciste vise directement l'ensemble du monde du travail. Elle flatte les peurs pour désigner les musulmans, tous les immigrés, les salariés d'origine étrangère à la vindicte populaire pour mieux servir les riches et les possédants, le patronat.

Loin d'apporter des réponses à la crise,
le FN ne fait qu'aggraver les tensions.

Construire la réponse des travailleurs

Au second tour de ces élections, aucune liste ne représente d’une façon ou d’une autre les classes populaires. La droite dispute la première place au FN sur le même terrain. Quant au PS, il espère sauver la mise en prenant la pose du parti le plus anti-FN en sacrifiant ses listes en PACA, dans le Nord au profit de la droite qui, elle, ne veut « ni fusion ni retrait »!

Cambadelis, son dirigeant, appelle à voter pour le candidat des Républicains dans l’Est contre le candidat socialiste qui refuse de se retirer.
Quelle déroute !

Conjurer la menace que représente l'extrême droite ne peut se faire qu'en combattant la politique dont elle se nourrit pour défendre nos droits sociaux et démocratiques sur le terrain social et politique.

C'est rassembler toutes celles et ceux qui, au sein du monde du travail et de la jeunesse, refusent l'austérité et le chômage, l'état d'urgence et la guerre, le racisme et la xénophobie.

La victoire du FN, c'est d'abord l'effondrement des partis de la régression sociale, Les Républicains et le PS. Elle représente une menace mais si nous savons entendre l’avertissement pour nous rassembler, unir nos forces afin de reprendre l'offensive, alors l’espoir pourrait changer de camp.




MOBILISATIONS POUR LA FIN DE LA COP 21 ET POUR LA LEVÉE DE L’ÉTAT D'URGENCE

A l’approche de la fin de la COP21, il est de plus en plus clair que ce n’est pas cette conférence, largement sponsorisée par les multinationales, qui va prendre les mesures indispensables pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Les discours rassurants du gouvernement français n’y changeront rien. La seule décision à la hauteur serait de laisser dans le sol 80 % des réserves connues de charbons, de gaz et de pétrole. Les gouvernements réunis au Bourget n’en feront rien, pas plus qu’ils n’en finiront avec la déforestation ou  l’agriculture industrielle.


Sans un puissant mouvement populaire, international pour la justice climatique, le climat va continuer de se réchauffer, les catastrophes vont continuer de se multiplier et les plus pauvres vont continuer d’en subir les conséquences.


Le NPA soutient et participera aux différents rassemblements, qui auront lieu samedi 12 décembre 


à Clermont-Ferrand
RASSEMBLEMENT -PIQUE NIQUE
à l'appel d'Alternatidôme
SAMEDI 12 DECEMBRE
12H00 Place de Jaude
Venez avec vos victuailles et surtout un ruban rouge (foulard, bande de tissu, ou vêtements, sac, chaussures, chapeaux , nappe pour le pique nique)
Et ne laissons pas aux gouvernements et aux médias la seule parole, qui tentera de nous faire prendre leur échec pour une avancée !
Et tous ensemble ! Traçons les lignes rouges à ne pas dépasser


RASSEMBLEMENT ET MEETING POLITIQUE
Pour dire non à l'état d'urgence
et à l'état policier
pour le droit à manifester
à l'appel de la CARA(ici)
Samedi 12 décembre
14h00 Place de Jaude à Clermont
LE NPA demande la levée de l’interdiction de manifester imposée dans le cadre de l’état d’urgence qui loin d’être efficace contre le terrorisme est une arme redoutable pour museler le mouvement social.


jeudi 10 décembre 2015

FAIRE FACE : POUR LE CLIMAT, CONTRE L'ETAT D'URGENCE

En décembre 2015 se tient à Paris le 21ème sommet des chefs d’États consacré au changement climatique (COP 21). Depuis plusieurs mois les dirigeants nous assurent que ça y est, enfin, ils vont signer l'accord qui va limiter la hausse globale des températures à 2 degrés d'ici 2100.

Foutaises !

Les solutions retenues ne sont pas à la hauteur des enjeux, et il n'est même pas certain qu'elles fassent consensus entre les négociateurs. On nous vend l'idée que le développement de la voiture électrique, des agrocarburants etc permettra une réduction de l'émission de gaz à effet de serre.

Ce sont en fait de nouveaux moyens pour les capitalistes de faire de l'argent en surfant sur la vague du greenwashing. Il ne faut pas se laisser enfumer par les grands discours sur les énergies renouvelables, car la réalité est souvent plus complexe et moins resplendissante.

En parallèle de son discours pseudo-écologiste, le gouvernement français continue à autoriser des projets néfastes pour l'environnement : aéroports, projets destructeurs de zones humides, ouverture de mines d'or et de tungstène, et récemment projets de gaz de schiste et de gaz de couche.

De nombreux militants écologistes ont d'ores et déjà exprimé leur défiance face aux décisions des gouvernants. Ils s'organisent ici et là pour améliorer leur consommation, proposer des alternatives respectueuses de l'environnement, favoriser les circuits courts…
Si ces initiatives sont essentielles pour prouver qu'un autre mode de production est possible, nous affirmons la nécessité de changer de système en profondeur, de sortir du dogme de la croissance et de s'organiser collectivement pour sortir du capitalisme.

La situation d’État d'urgence actuelle facilite l'interdiction des manifestations jugées gênantes. Une manifestation de soutien aux migrants à Paris ayant bravé l'interdiction a déjà donné lieu à des convocations et à des poursuites judiciaires possibles. Certaines manifestations, dans le cadre de la COP21, sont elles aussi interdites. Des militants anticapitalistes et écologistes sont assignés à résidence et
perquisitionnés.

L'objectif du gouvernement, ce n'est en rien la sécurité de la population, vu que les marchés de Noël sont maintenus, mais c'est bien celui de réprimer toutes les contestations sociales et politiques.

Il faut nous mobiliser contre cette logique autoritaire et capitaliste qui nous concerne tous, mais dont les conséquences désastreuses impactent d'abord les plus pauvres. C'est pourquoi nous, militants d'organisations anticapitalistes et anti-autoritaires , nous vous invitons à la réunion publique que nous organisons le 10 décembre à 20h au centre Jean Richepin
lire le tract d'appel ci-dessous ou ICI


mardi 8 décembre 2015

LA QUESTION KURDE : ENTRE ÉMANCIPATION ET RÉSISTANCES

Voici l'événement Facebook : https://www.facebook.com/events/1512978762363176/
N'oubliez pas d'inviter l'ensemble de vos ami(e)s à y participer

Le Kurdistan est un territoire à cheval sur 4 États : la Turquie, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Le peuple kurde, c'est plus de 40 millions de personnes qui ne sont pas reconnues, c'est la plus grosse diaspora sans état. Plusieurs mouvements de libération s'y sont développés depuis des décennies (PKK, PYD…).

AU ROJAVA : VIVE LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE AUTOURS DE KOBANE !

Au Rojava notamment, le « Kurdistan de Syrie », les kurdes combattent pour leur libération et contre la double oppression de Daesh et du pouvoir Syrien.
Le mouvement kurde défend l'intérêt des peuples, pas des puissants. Ce ne sont ni les valets des occidentaux, ni ceux des russes : les kurdes ne jouent pas le jeu des guerres inter-impérialistes.

Depuis 2011 des transformations sociales de grande importance y ont vu le jour, une nouvelle forme d'organisation de la société multiculturelle s'est développée afin d'en finir avec le féodalisme. Il y a également une place primordiale des femmes.

Le Kurdistan est un territoire à cheval sur 4 États : la Turquie, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Le peuple kurde, c'est plus de 40 millions de personnes qui ne sont pas reconnues, c'est la plus grosse diaspora sans état. Plusieurs mouvements de libération s'y sont développés depuis des décennies (PKK, PYD…).

Kobane est une ville du Rojava où les combattant.e.s Kurdes (YPG, YPJ) ont remporté une grande victoire contre Daesh. Cette victoire est très importante pour les kurdes de Syrie mais elle a aussi apporté l'espoir pour tous les peuples du Moyen Orient et les révolutionnaires du monde entier.

Le slogan de « No pasaran » a été lancé contre le nouveau fascisme, des brigades internationales ont été formées. Le Rojava est un refuge et un front, un espoir pour les populations du Moyen Orient.

En Irak également, les peshmergas (combattant.e.s kurdes) permettent au Kurdistan d'Irak d'être un refuge pour les peuples qui fuient la barbarie de Daesh. Ils obtiennent plusieurs victoires, avancent face à Daesh et contribuent à la réelle solidarité entre les kurdes dominés par les états de Syrie, d'Irak, de Turquie et d'Iran.

À BAS LE RÉGIME FASCISTE EN TURQUIE !

En Turquie la répression contre les Kurdes et les opposants politiques au régime est croissante : massacre de Suruç, attentat d'Ankara, arrestations arbitraires, reprises des hostilités armées contre les Kurdes, assassinats de civils…

C'est dans cette situation que luttent le peuple kurde et le mouvement révolutionnaire en Turquie. Sous les balles et le gaz lacrymogène de l’État turc, face aux blindés et sous les bombes de l'aviation. En France même, les nationalistes turcs s'en prennent aux militants pro-kurdes, comme à
Clermont-Ferrand le 17 octobre dernier.

Création d'un Comité de Solidarité
avec le Peuple Kurde et les progressistes de Turquie

C'est dans ce contexte et en vertu de la nécessaire solidarité entre les peuples que nous avons jugé nécessaire de nous organiser, d'informer et de soutenir nos camarades qui luttent au Kurdistan et en Turquie.

Nous avons donc créé le Comité de Solidarité avec le peuple kurde et les mouvements progressistes du Turquie.

La première initiative du comité a été de participer à Lyon à la manifestation du 1er novembre, anniversaire de la victoire de Kobane.

Le prochain événement se tiendra à Clermont-Ferrand le mercredi 9 décembre, lors d'une conférence à la fac de lettres (amphi 2)



Nous vous invitons à venir vous informer sur la question Kurde, débattre, et participer à la solidarité internationale.

Lire le tract d'appel : ICI et ci-dessous




Le NPA est partie prenante de ce collectif et est signataire de sa plate-forme à lire : ICI

Pour s'informer plus longuement,
à lire la brochure de nos camarades du NPA de la Haute Vienne : ICI
à lire aussi une compilation d'articles publiés sur le site du NPA(www.npa2009.org) : ICI

dimanche 6 décembre 2015

ELECTIONS REGIONALES : GAUCHE ET DROITE OUVRENT LA VOIE AU PIRE, LE MONDE DU TRAVAIL DOIT RIPOSTER

COMMUNIQUE DU NPA DU 6 DECEMBRE 2015

 
Ce soir, l’abstention est une fois de plus énorme : près d’un électeur sur deux a considéré que ce scrutin et les partis qui se sont présentés ne sont pas une solution à la crise sociale, économique, politique. Pour autant, le résultat très élevé de l'abstention ne doit pas masquer le fait politique central et inquiétant de ce premier tour : la percée dans tout le pays du Front national qui arrive en tête dans près de la moitié des grandes régions.

Dans le contexte post attentats du 13 novembre, l'extrême droite profite d'une situation où la gauche aux affaires, droit dans ses bottes guerrières et sécuritaire met en œuvre la casse sociale depuis son arrivée au pouvoir en 2012, court après une droite toujours plus radicalisée et sous pression des idées nocives du Front national.

Surenchères de gauche et de droite n'en finissent plus de nourrir le terreau sur lequel prospèrent aujourd'hui les idées, et peut-être demain les politiques des pires ennemis du monde du travail, des catégories populaires.

Le combat contre le FN est indissociable de celui contre les politiques sécuritaires, racistes, militaristes, antisociales, d'où qu'elles viennent, en premier lieu quand elles viennent de celles et ceux qui gouvernent.

Ces prochaines semaines, c'est dans la rue et les mobilisations, pour la défense des droits démocratiques et de la solidarité, contre la régression sociale, qu'il faudra engager la riposte.

jeudi 3 décembre 2015

LE MALHEUR DES UNS, FAIT LE BONHEUR DES MEDIAS

Les événements tragiques du 13 Novembre ont permis aux médias : journaux télévisés et chaînes d'informations en continues des démesures sans nom. Tous nous ont bombardés d'émissions spéciales, avec un défilé d'expert en tout genre qui brodait pendant des heures en revenant sans cesse sur l’émotionnel.

Inutile de suivre la série "les experts de Miami", il y avait ceux de Paris. Pour beaucoup, ces experts sont d'anciens responsables du renseignement ou de la police, mais aussi des politiciens. A les entendre, on avait l'impression d'être en face de voyants, de prédicateurs pour l'avenir.

Par contre aucun nous explique pourquoi nous en sommes arrivé là, qui a créé et permis à DAESH de se développer, les raisons qui font qu'une certaine jeunesse en est arrivée au point de ce qui s'est passé à Paris.

Seul les attentats avaient le droit d'être évoqués, rien des événements mondiaux, ni de l'actualité sociale en France, les migrants passés à la trappe. Mieux , les chiffres du chômage en hausse, deux mots sans plus, alors qu'il y a un mois ceux-ci étaient en baisse de 0,1% et ces mêmes médias avaient fait défiler force de ministres pour l'évoquer.

Si on avait des doutes sur la féodalité
de ceux-ci au pouvoir, celle-ci est claire et nette.

Et Hollande dans tout cela, reprenant la recette de Janvier "Flamby" se remit une couche de crème caramel popularité supplémentaire tout en déclarant "nous sommes en guerre".

La Marseillaise devint le tube du moment, ce chant ô combien guerrier "aux armes citoyens, former vos bataillons", mieux il demande qu'on se ceint en bleu, blanc, rouge.

Cela fait drôle, car jusqu'à maintenant c'était l'apanage du FN.

Dans la foulée, il décrète la prolongation des bombardements en Syrie, l'état d'urgence avec l’arrière pensée de s'attaquer aux libertés. Il devrait connaître le proverbe qui dit"Qui sème le vent récolte la tempête" .

En Janvier, suite aux attentats il avait réuni bon nombre de chefs d'état et de gouvernement dont un certain nombre avaient du sang sur les mains pour "parader".

Cette fois, Hollande le va-t-en guerre armé de son bâton de pèlerin guerrier se lance dans une croisade afin d'avoir l'appui de certains pays pour accentuer les bombardements.

Une telle méthode a prouvée
quelle n'est pas d'une grande efficacité
alors que le coût est énorme pour le contribuable.

Nous , NPA ne cautionnons pas ces guerres "Hollandaises" : Syrie, Irak, Mali, à l'inverse des députés le petit doigt sur la couture du pantalon.
Nous n'acceptons pas la restriction des libertés et combattrons ces mesures d'exceptions .

A la façon d'agir du Président et de son gouvernement, il est préférable de prendre à notre compte un slogan des années 70 « Faites l'amour, pas la guerre. »

JJM