Communiqué
du NPA du 2 MAI 2018
Les
manifestations du 1er Mai ont regroupé 200 000 personnes, ce qui
représente une mobilisation importante, avec des cortèges denses.
La manifestation parisienne était particulièrement massive, tandis
qu'une partie des autres manifestations s'est déroulée pendant les
vacances. C'est le signe d'une colère qui monte contre Macron, dans
les universités, à la SNCF mais aussi dans l'ensemble du monde du
travail et la jeunesse.
Face
à cette mobilisation, le gouvernement poursuit sa fuite en avant
répressive. Encore lundi, mardi et ce mercredi, il a envoyé la
police contre les étudiants occupant leurs universités. À Rennes,
elle a attaqué le cortège étudiant. À Paris, elle a utilisé la
présence des autonomes en tête de manifestation pour attaquer les
cortèges jeunes et couper la manifestation, c'est son attitude qui a
contraint les syndicats à modifier le parcours. Les étudiants ont
dû faire demi-tour devant les violences policières, que ce soit par
des coups de matraques ou des gazages massifs. Cette violence
policière était planifiée, anticipée par le communiqué de la
Préfecture de Police et par le dispositif mis en place, sans parler
des provocateurs, policiers en civils mêlés aux manifestants.
Si
nous ne partageons pas la politique des groupes autonomes, nous
comprenons la colère grandissante d'une partie de la jeunesse, qui
fait face à la violence sociale et policière dans sa vie
quotidienne. C'est du gouvernement que vient la responsabilité de la
confrontation actuelle, il est à l'origine de l'agression contre le
monde du travail et la jeunesse. La réponse du mouvement social doit
avant tout être de protéger ses cortèges, de façon unitaire entre
les différentes organisations, de refuser les violences policières…
et de continuer la mobilisation, le 3 mai, le 5 mai et dans les
semaines qui viennent, pour arrêter Macron.
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