Les
mobilisations sociales se multiplient, avec des journées de grèves
décisives contre la politique du gouvernement.
Le
14 mai avec la « journée sans cheminotEs »,
à
Clermont-Ferrand , venez les soutenir dès 6H00 sur les piquets de
grève
et
à 11H00 devant la gare SNCF
le
15 avec la « marée blanche » des hospitalierEs,
le
16 dans l’enseignement supérieur.
Le
22 pour toute la fonction publique,
à
Clermont-Ferrand , 10H00 Place du 1er
mai
et
enfin le
26 la « marée populaire » contre le gouvernement
appelée par les organisations politiques, associations et a priori
la CGT, Solidaires et peut-être la FSU.
Une
initiative aura lieu sur Clermont-Ferrand, Une
initiative aura lieu sur Clermont-Ferrand, à
partir de 12H00 avec un pique-nique place du 1er mai, puis
MANIFESTATION à 14H00
Ce
gouvernement ne veut rien céder
Les
« négociations » proposés par le gouvernement aux
syndicats de la SNCF n’ont absolument rien donné : il ne
change rien à sa volonté de privatiser le rail, de casser le statut
des cheminotEs, de supprimer des postes. Et pour cause : c’est
tout son projet politique qu’il souhaite appliquer à la SNCF.
Privatiser
les services publics, casser le Code du travail et les droits des
fonctionnaires, supprimer des postes dans le public comme dans le
privé.
Récemment,
il a encore été annoncé la suppression de 960 millions d’euros
de crédits pour les hôpitaux, déjà en crise. Des attaques
auxquelles s’ajoutent la réduction des droits au chômage, à la
retraite et une politique inhumaine contre les migrantEs.
Une
politique qui a récemment abouti à la mort de Ismaïl Bokar Deh, un
vendeur de rue qui travaille depuis 18 ans sans avoir été
régularisé…
Les
points d’appui sont importants pour gagner
Cela
fait maintenant plusieurs mois que des mobilisations existent contre
ce gouvernement. Avec des succès importants : le million
d’euros de caisse de solidarité pour les cheminotEs, des chiffres
de grève qui ne diminuent pas, les assemblées générales massives
dans les universités, le référendum qui a ridiculisé la direction
d’Air France.
Mais
il faut constater que, séparément, nous ne sommes pas assez forts
pour gagner, d’autant que le gouvernement réprime très fortement
les mobilisations, que ce soit le 1er
Mai ou dans les universités, débloquées une à une par la police.
Tous
ensemble, pour la grève générale
Il
est temps de s’y mettre touTEs, en utilisant toutes les dates qui
sont à notre disposition. Face à un gouvernement, les occasions
sont rares de pouvoir lui mettre un coup d’arrêt : la
bataille que nous vivons actuellement est une de ces occasions.
Si
nous échouons, il aura davantage de possibilités de faire passer
son programme. D’autant que dès l’année prochaine, les droits
syndicaux vont se réduire considérablement en conséquence de la
« loi travail ». Le patronat, de son côté, attend avec
impatience que le bras de fer soit terminé pour remettre en cause
les conventions collectives, comme il l’a demandé dans la chimie.
Nous
avons touTEs intérêts à ce que l’épreuve de force actuelle soit
gagnée par le monde du travail.
Le
22 et le 26 mai, il faut une explosion sociale
Dans
tous nos secteurs, il faut maintenant participer à la mobilisation,
en fonction de nos possibilités. La semaine des 14, 15 et 16 mai
verra des secteurs importants se mobiliser, mais ensuite, le 22 dans
la fonction publique et le 26 mai, nous devons construire une
explosion sociale, comme en Mai 68, pour inverser le rapport de
force, la dynamique.
Nous
devons mettre ce gouvernement à terre pour imposer nos propres
revendications : le partage du temps de travail, l’interdiction
des suppressions de postes, des créations massives d’emploi dans
la fonction publique, la liberté de circulation et d’installation
pour les migrantEs…
En
bref, une société basée sur les besoins sociaux,
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