mercredi 30 mai 2018

Procès des 1000 vaches : NON à la répression, NON à l’industrialisation de l’agriculture !


Communiqué du NPA du 29 mai 2018


Ce jeudi 31 mai, à Amiens, aura lieu le procès des 6 militant.e.s de la Confédération Paysanne. Il s’agit cette fois pour le tribunal de déterminer les « compensations financières » que devront payer les militant.e.s.

Depuis 2011, la Confédération Paysanne, les riverain.e.s et leur association Novissen, de nombreux/ses soutiens se battent contre la ferme-usine des 1000 vaches.

Le 28 mai 2014, des militant.e.s de la Conf’ démontent symboliquement quelques éléments de l’usine. Face à cet acte militant, revendiqué et assumé… la répression est brutale, le porte-parole de la Conf’, Laurent Pinatel, est arrêté spectaculairement.

Un premier procès aura lieu le 28 octobre 2018 contre 9 militant.e.s, des peines de prison de 2 à 4 mois avec sursis et de 300 € d’amende seront prononcées. En Appel, les peines de prisons seront supprimées et remplacées par des amendes de 1500 à 5000€.

Mais ce n’est pas fini !

L’acharnement contre l’organisation syndicale continue, en frappant cette fois à la caisse. Les sanctions financières disproportionnées (140 000 €) demandées par l’agro-industrie visent à museler les opposant.e.s.

La Confédération Paysanne appelle à faire de ce procès une grande journée de mobilisation contre l’industrialisation de l’agriculture et de soutien aux militants contre la répression syndicale.

Le NPA est pleinement solidaire de ce combat et appelle à être nombreux/ses à Amiens ce 31 mai.



vendredi 25 mai 2018

400 000 lycéens sans réponse de Parcoursup. Qu’attendons nous pour prendre la rue ?




Le gouvernement enchaîne les mensonges !

1. “Les étudiants auront forcément une formation”

La ministre Frédérique Vidal avait promis qu’aucun lycéen ne se retrouverait sans orientation à l’issue de Parcoursup’. Cependant, ce sont des milliers de lycéens qui, en regardant leurs résultats, n’ont eu que des « non» à leurs demandes. Pour eux, ce sont les recteurs qui décideront de leurs affectations.

2. “Parcoursup’ fonctionnera mieux que APB”

L’an dernier, 150 000 lycéens n’avaient eu aucune réponse à la première phase, ce qui était déjà énorme. Aujourd’hui, 400 000 lycéens n’ont que des réponses en « attente » ou «non» . Soit 27% de plus sans orientation.

Une fois de plus, le gouvernement a délibérément menti sur la réforme, sachant très bien que des centaines de milliers de lycéens se retrouveraient sans rien dès la première phase !

3. “Parcoursup’ vise à mieux orienter,
non pas à sélectionner ”

Alors que le gouvernement expliquait que sa réforme de l’entrée dans le supérieur visait à mieux orienter les lycéens, ceux-ci se retrouvent sélectionnés en fonction de leur lycée d’origine et de leur filière.

Pour les lycées défavorisés, c’est parfois moins d’un élève sur cinq qui a eu au moins une réponse positive au premier tour de Parcoursup’ !

Parcoursup est une machine à tri social visant à exclure toujours plus les enfants des familles populaires des études supérieures.

Cette réforme n’a qu’un objectif : réduire le nombre d’étudiants à la fac en les sélectionnant.

Une seule revendication : retrait du plan étudiants,
pour que chacun puisse s’inscrire dans la filière de son choix.

La mise en concurrence des bacheliers sert à justifier un plan d’austérité qui touche l’ensemble de la société.

Pour notre avenir et nos conditions d’études, il faut des investissements massifs dans l’enseignement supérieur pour permettre à tous et toutes de s’inscrire à la fac, en IUT ou en BTS et d’y réussir.

De l’argent pour l’éducation,
il y en a... dans les caisses du patronat!
Alors pas question de se laisser sélectionner!

Contre la politique de Macron, Blanquer et Vidal,
la grève devient centrale!

Depuis plusieurs semaines les étudiants se battent contre la sélection par la grève, les blocages et les manifestations.
En ce moment, le pays est traversé par des luttes importantes la SNCF, les hôpitaux, la Poste, contre la volonté de Macron et des patrons de s’attaquer à tous nos acquis sociaux.

Rejoignons-les !

C’est par la grève lycéenne, en lien avec les autres secteurs en lutte, qu’on fera reculer ce gouvernement !

Le NPA appelle tous les lycéens à se réunir en assemblée générale pour organiser la riposte contre Parcoursup’, en préparant dès maintenant des manifestations à la hauteur de la colère contre cette sélection !

CONTRE LA SÉLECTION ET PARCOURSUP’
TOUTES ET TOUS DANS LA RUE
SAMEDI 26 MAI

à Clermont-Ferrand
MANIFESTATION
à 14H00 Place du 1er mai


à Aurillac, 10H30 Place des droits de l’Homme

au Puy en Velay 11H00 Place de la Cadelade

à Montluçon 15H00 Place Jean Dormoy
à Moulin 15H00 Place de l’Allier
à Vichy 15H00 Place de la poste



jeudi 24 mai 2018

MARÉE POPULAIRE ET VAGUE DE GRÈVES CONTRE MACRON : LE 26 MAI DANS LA RUE… ET APRÈS ON CONTINUE



La marche du 26 mai est une première.

La convergence des organisations syndicales – CGT, Solidaires, FSU, UNEF, SAF, Syndicat de la magistrature –, des associations et mouvements – ATTAC, Copernic, Droit au logement, Collectif pour les droits des femmes… – et des partis politiques est en effet pour le moins inédite.

C'est l’aboutissement d’un long, très long combat pour l’unité. Un combat dont on peut dire, sans chauvinisme de courant politique, qu’il doit beaucoup aux interventions d’Olivier Besancenot et à la politique unitaire du NPA qui, depuis des mois, appelle à cette convergence.

C’est aussi l’expression d’une profonde aspiration à l’unité de celles et ceux qui n’en peuvent plus de voir Macron dérouler ses contre-réformes libérales les unes après les autres. La nécessité de mettre un coup d’arrêt à ce rouleau compresseur exige l’unité.

Des bougés significatifs

L’appel à la « Marée populaire » du 26 mai est le résultat de plusieurs « bougés ». Le premier est sans aucun doute celui qui s’est produit du côté des organisations politiques avec une première déclaration unitaire d’Alternative libertaire, EÉLV, Ensemble !, Gauche démocratique et sociale, Génération.s, Groupe parlementaire FI, NPA, Nouvelle donne, PCF, PCOF, PG, République et socialisme (« Défendons tous les services publics, solidarité avec les cheminotEs ») avant la journée de mobilisation du 22 mars.

Prise de position qui indique une prise de conscience, parfois douloureuse, qu’aucune force ne peut prétendre représenter à elle seule l’expression politique de l’opposition à gauche au gouvernement et à sa politique, ni même dicter les conditions de l’unité aux autres en les invitant simplement à se rallier à une initiative décidée par elle seule. Cette première prise de position a été suivi de différentes actions communes.

L’autre bougé significatif est évidemment du côté syndical et en particulier dans la CGT, où la rupture avec l’héritage du rôle de « courroie de transmission » du PCF avait laissé la place à un refus pur et simple de toute action commune avec les partis politiques.

La majorité très large lors de la consultation interne des organisations en faveur de la participation au 26 (78 organisations CGT ont voté pour, six se sont abstenues et six ont voté contre) est de ce point de vue un tournant important.

Construire le succès du 26 mai

L’unité qui s’est réalisée au plan national se concrétise désormais partout dans les villes et régions, sans exclusive, sans tentative d’appropriation ou de préséance :
LA journée du 26 mai doit voir fleurir des manifestations les plus massives possibles et tous ensemble nous devons faire de cette journée un succès incontournable.

Cette « Marée populaire » est à l’évidence une manifestation contre Macron et les divers aspects de sa politique.

En Auvergne, plusieurs mobilisations unitaire auront lieu le 26 mai

à Clermont-Ferrand
12H00 Pique-nique Place du 1er mai,
suivi d’une MANIFESTATION à 14H00
puis à 16H00 Forum des luttes

à Aurillac, 10H30 Place des droits de l’Homme

au Puy en Velay 11H00 Place de la Cadelade

à Montluçon 15H00 Place Jean Dormoy
à Moulin 15H00 Place de l’Allier
à Vichy 15H00 Place de la poste


Certes, nous le savons bien, la seule journée du 26, quand bien même elle serait une réussite, ne suffira pas à faire céder le gouvernement dont le mépris et l’arrogance se confirment semaine après semaine.

Mais nous avons besoin d’un succès, d’une démonstration de notre force, de notre nombre, de notre unité. De ce point de vue, cette échéance, si elle ne remplace pas la mobilisation de chacun des secteurs, la grève, l’auto-organisation, ne s’y oppose pas et, bien au contraire, ne peut que les renforcer.

Il est donc décisif que les secteurs mobilisés, leurs revendications, leurs luttes, soient au cœur de la préparation et de l’animation du 26.

Les formes retenues doivent permettre cette visibilité, ces échanges, cette convergence concrète. C’est aussi un moyen de contrecarrer l’émiettement, voire l’isolement des luttes.

Tout particulièrement, elle doit permettre de revivifier tous les cadres militants de soutien aux cheminotEs… Car l’issue du combat contre la privatisation de la SNCF reste décisive pour le rapport de force global entre les exploitéEs et les oppriméEs d’une part, et le gouvernement et le patronat de l’autre.

Tract unitaire pour le Puy de Dôme ci-dessous




Tract du NPA




vendredi 18 mai 2018

Le 22 puis le 26 mai, touTEs mobiliséEs contre le gouvernement Macron



La France a gagné un triste prix : d’après le rapport d’Oxfam, elle est le pays où les actionnaires touchent le plus de dividendes. 67,4% des bénéfices vont aux actionnaires, 27,3% aux investissements… et 5,3% en prime aux salariés. « En 2016, les patrons du CAC 40 gagnaient en moyenne 257 fois le SMIC ». « 1454 filiales d’entreprises du CAC 40 sont implantées dans des paradis fiscaux, sans qu’on sache combien d’impôts elles y payent ».

Autant dire que, dans la France de Macron, il y a de l’argent, mais il est extorqué aux salariéEs et envoyé directement dans la poche des actionnaires et des grands patrons.

Le gouvernement craint la grève

Ces chiffres justifient encore plus les mobilisations qui existent actuellement dans le pays pour arrêter la politique de Macron.

Après qu’un rapport ait été divulgué concernant le projet de privatisation de la SNCF, le gouvernement tente d’éteindre le feu.

La grève des cheminotEs tient plus que jamais, la journée du 14 mai a été la plus massive depuis le début du mouvement.

Dans les universités, malgré la fin des cours, la mobilisation continue, avec des jeunes qui empêchent la tenue des examens afin de garantir une égalité entre touTEs les étudiantEs, d’empêcher des sanctions en demandant une validation automatique puisque, de toute façon, la plupart des cours n’ont pas eu lieu et que ça n’a donc aucun sens de vouloir évaluer ce que les étudiantEs n’ont pas étudié.

Des mobilisations qu’il faut unifier

Le 14 mai, donc, la mobilisation a été très forte à la SNCF. Le 15, ce sont les salariéEs de la santé qui se sont mobiliséEs. Le 16, une nouvelle mobilisation a eu lieu dans l’enseignement supérieur.

D’autres mobilisations ont lieu. Le 22 mai, c’est toute la fonction publique qui sera mobilisée, pour arrêter le plan CAP 22 de casse des services publics (casse du statut de fonctionnaire, privatisations, suppressions de postes et de moyens…).

Ces mobilisations, nous devons les unifier pour gagner ensemble, pour ne pas perdre séparément. Nous avons besoin d’un plan d’urgence pour le monde du travail et la jeunesse, qui consiste à rejeter les attaques contre les services publics, à la SNCF, dans les universités et ailleurs, créer un million de postes dans la fonction publique, partager le temps de travail pour en finir avec le chômage.

Construire une grève générale

Pour faire céder ce gouvernement et mettre un coup d’arrêt à sa politique nous devons construire, renforcer, étendre les mobilisations et dépasser les divisions par secteurs et par professions, des divisions entretenues par la stratégie des directions syndicales.

Le 22 mai, tous les services publics devront être dans la rue, ce secteur qui emploie plus de 6 millions de salariéEs.

À Clermont-Ferrand,
MANIFESTATION
MARDI 22 MAI
10H00 Place du premier mai

Le 26 mai, une grande journée de mobilisation rassemblera, partout dans le pays, à l’appel des organisations syndicales, associatives et politiques qui s’opposent au gouvernement, tous les secteurs.

À Clermont-Ferrand
SAMEDI 26 MAI
12H00 pique-nique place du 1er mai
14H00 MANIFESTATION, place du 1er mai
16H00 Forum des luttes à Jaude

L’objectif est de faire ces journées des tremplins pour construire une grève de masse pour arrêter ce gouvernement et le patronat.

jeudi 17 mai 2018

AVEC LES PALESTINIENS FACE AUX CRIMES DE GUERRE DE L’ÉTAT D’ISRAËL !



À n’en pas douter, le 14 mai 2018 viendra s’allonger à la longue liste des dates scandant l’histoire tragique du peuple palestinien.

Ce jour-là, alors que la nouvelle ambassade US était inaugurée à Jérusalem, les snipers israéliens ont, une fois de plus, ouvert le feu sur une foule de manifestantEs désarmés à Gaza, tuant 59 personnes et en blessant près de 2500.

Le contraste entre, d’une part, les cérémonies organisées à Jérusalem à l’occasion du transfert de l’ambassade US et, d’autre part, les scènes de désolation dans la bande de Gaza, illustre parfaitement non seulement la violence cynique de la domination coloniale mais aussi le sentiment d’impunité qui habite les dirigeants israéliens. D’un côté, petits fours, sourires, applaudissements et musique ; de l’autre, chaos, détresse, larmes, mort.

70 ans après la Nakba

La coïncidence des deux événements n’est pas fortuite, mais il serait inexact d’affirmer que les PalestinienEs se mobilisaient, le 14 mai, seulement contre l’inauguration de l’ambassade US. Ce serait en effet oublier, entre autres, que les snipers israéliens n’en étaient pas à leur coup d’essai à Gaza : depuis le 30 mars et le début de la « grande marche du Retour », ce sont plus de 100 manifestantEs qui ont été froidement abattus par l’armée.

Des manifestantEs qui ne protestent pas seulement contre la récente décision de Trump, mais contre l’enfermement, l’apartheid, et pour leurs droits nationaux, y compris le droit au retour pour touTEs les réfugiéEs.

Le 14 mai, en outre, est une date anniversaire pour le peuple palestinien, qui commémore chaque année, à cette occasion, la Nakba, la grande expulsion de 1947-1949, au cours de laquelle plus de 800 000 PalestinienEs furent chassés de leurs terres et de ce qui allait devenir l’État d’Israël.

Le début de l’exil pour des centaines de milliers, devenus au cours des décennies des millions, de réfugiéEs, qui composent aujourd’hui encore la majorité du peuple palestinien. À Gaza, ce sont ainsi pas moins de 70% des habitantEs qui sont des réfugiéEs, dont la moitié (600 000 personnes) vivent dans des camps de l’ONU.

Pas de responsabilités partagées

Autant d’éléments qui rendent d’autant plus abjecte la propagande de l’État d’Israël et de ses soutiens, qui font mine de ne pas comprendre que la situation insupportable dans la bande de Gaza suffit à expliquer la colère et la révolte, et que si des dizaines de PalestinienEs, souvent très jeunes, sont assassinés, c’est à cause de la sanglante répression, pas d’une quelconque « manipulation » du Hamas.

Du côté des autorités françaises, c’est la rhétorique des « responsabilités partagées » qui domine, comme s’il pouvait y avoir une quelconque équivalence entre des manifestantEs revendiquant l’application du droit international et une armée d’occupation commettant des crimes de guerre.
Il n’y a pas de responsabilités partagées : tant qu’Israël ne respectera pas les droits nationaux et démocratiques des PalestinienEs et, plus globalement, le droit international, il doit être sanctionné et rendu comptable de ses crimes.

C’est tout le sens de la campagne BDS (boycott-désinvestissement-sanctions), dont le développement et le renforcement sont une urgence absolue.

Pour la levée immédiate du blocus de Gaza
Pour le libération de touTEs les prisonnierEs
Pour le droit à l’autodétermination des PalestinienEs
Pour la fin des discriminations contre les Palestiniens d’Israël
Pour le droit au retour de touTEs les réfugiéEs
Le NPA appelle à participer à la
MANIFESTATION
SAMEDI 19 MAI
à 15H00
Place de Jaude

lire le tract unitaire d’appel ci-dessous




mercredi 16 mai 2018

Réunion publique «  LA LUTTE DES CLASSES OU PAS ? »


RÉUNION PUBLIQUE DU NPA
« LUTTE DES CLASSES OU PAS ? »
VENDREDI 18 MAI
à 18H30 Salle 6 du Centre Jean Richepin
à Clermont-Ferrand

Avec au départ une présentation de ce qu’est la lutte des classes et ensuite il sera possible de poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit et ensuite il sera laissé un grand temps pour le débat.

À partager massivement l’événement facebook :


Communiqué de presse

à lire le tract ci-dessous




lundi 14 mai 2018

SOLIDARITÉ AVEC LES PALESTINIEN-N-E-S FACE AUX CRIMES D’ISRAËL !


Communiqué du NPA du 14 mai 2018




Ce lundi, alors que d’aucuns célébraient le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, les Palestinien-n-e-s de Gaza ont manifesté, par dizaines de milliers, à proximité de la « frontière » avec Israël.

L’armée israélienne a une fois de plus ouvert le feu sur les manifestant-e-s : à l’heure où nous écrivons ces lignes, ce sont pas moins de 52 personnes qui ont été tuées.

Ce bain de sang confirme que l’État d’Israël ne tolère aucune remise en question de sa politique coloniale et que les Palestinien-n-e-s qui osent lutter pour leurs droits peuvent à tout moment être tuéEs de sang froid par une armée coutumière des crimes de guerre. 

Les Palestinien-n-e-s ont des droits, et ont toute légitimité à se mobiliser pour les défendre : le NPA rappelle son soutien inconditionnel aux droits nationaux et démocratiques des Palestinien-n-e-s, à leur droit à l’autodétermination et au droit au retour pour les réfugié-e-s.

Le NPA s’indigne de ce nouvel épisode de répression sanglante, qui fait grimper à plus de 100 le nombre de Palestinien-n-e-s tués à Gaza depuis les manifestations du 30 mars, ainsi que du silence complice du gouvernement Macron-Philippe.

Et nous n’oublions pas qu’alors que les Palestinien-n-e-s subissent chaque jour les exactions de l’État d’Israël, Netanyahou a été reçu à deux reprises par Macron en moins d’un an.

Blocus de Gaza, colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem, discriminations contre les Palestinien-n-e-s d’Israël, détentions arbitraires, assassinats: l’impunité doit cesser !

Le NPA rappelle son attachement à la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) et continuera de s’y investir;

Tant que l’État d’Israël
ne respectera pas le droit international,
il doit être sanctionné
et rendu comptable de ses crimes. 



dimanche 13 mai 2018

14, 15, 16, 22 et 26 mai… CONSTRUISONS UNE EXPLOSION SOCIALE CONTRE MACRON


Les mobilisations sociales se multiplient, avec des journées de grèves décisives contre la politique du gouvernement.

Le 14 mai avec la « journée sans cheminotEs »,

à Clermont-Ferrand , venez les soutenir dès 6H00 sur les piquets de grève
et à 11H00 devant la gare SNCF
le 15 avec la « marée blanche » des hospitalierEs,
le 16 dans l’enseignement supérieur.

Le 22 pour toute la fonction publique,
à Clermont-Ferrand , 10H00 Place du 1er mai


et enfin le 26 la « marée populaire » contre le gouvernement appelée par les organisations politiques, associations et a priori la CGT, Solidaires et peut-être la FSU.

Une initiative aura lieu sur Clermont-Ferrand, Une initiative aura lieu sur Clermont-Ferrandà partir de 12H00 avec un pique-nique place du 1er mai, puis MANIFESTATION à 14H00

Ce gouvernement ne veut rien céder

Les « négociations » proposés par le gouvernement aux syndicats de la SNCF n’ont absolument rien donné : il ne change rien à sa volonté de privatiser le rail, de casser le statut des cheminotEs, de supprimer des postes. Et pour cause : c’est tout son projet politique qu’il souhaite appliquer à la SNCF.

Privatiser les services publics, casser le Code du travail et les droits des fonctionnaires, supprimer des postes dans le public comme dans le privé.

Récemment, il a encore été annoncé la suppression de 960 millions d’euros de crédits pour les hôpitaux, déjà en crise. Des attaques auxquelles s’ajoutent la réduction des droits au chômage, à la retraite et une politique inhumaine contre les migrantEs.

Une politique qui a récemment abouti à la mort de Ismaïl Bokar Deh, un vendeur de rue qui travaille depuis 18 ans sans avoir été régularisé…

Les points d’appui sont importants pour gagner

Cela fait maintenant plusieurs mois que des mobilisations existent contre ce gouvernement. Avec des succès importants : le million d’euros de caisse de solidarité pour les cheminotEs, des chiffres de grève qui ne diminuent pas, les assemblées générales massives dans les universités, le référendum qui a ridiculisé la direction d’Air France.

Mais il faut constater que, séparément, nous ne sommes pas assez forts pour gagner, d’autant que le gouvernement réprime très fortement les mobilisations, que ce soit le 1er Mai ou dans les universités, débloquées une à une par la police.

Tous ensemble, pour la grève générale

Il est temps de s’y mettre touTEs, en utilisant toutes les dates qui sont à notre disposition. Face à un gouvernement, les occasions sont rares de pouvoir lui mettre un coup d’arrêt : la bataille que nous vivons actuellement est une de ces occasions.

Si nous échouons, il aura davantage de possibilités de faire passer son programme. D’autant que dès l’année prochaine, les droits syndicaux vont se réduire considérablement en conséquence de la « loi travail ». Le patronat, de son côté, attend avec impatience que le bras de fer soit terminé pour remettre en cause les conventions collectives, comme il l’a demandé dans la chimie.

Nous avons touTEs intérêts à ce que l’épreuve de force actuelle soit gagnée par le monde du travail.

Le 22 et le 26 mai, il faut une explosion sociale

Dans tous nos secteurs, il faut maintenant participer à la mobilisation, en fonction de nos possibilités. La semaine des 14, 15 et 16 mai verra des secteurs importants se mobiliser, mais ensuite, le 22 dans la fonction publique et le 26 mai, nous devons construire une explosion sociale, comme en Mai 68, pour inverser le rapport de force, la dynamique.

Nous devons mettre ce gouvernement à terre pour imposer nos propres revendications : le partage du temps de travail, l’interdiction des suppressions de postes, des créations massives d’emploi dans la fonction publique, la liberté de circulation et d’installation pour les migrantEs…

En bref, une société basée sur les besoins sociaux,
par sur les profits capitalistes.

mercredi 2 mai 2018

Malgré les violences policières, la mobilisation se poursuit


Communiqué du NPA du 2 MAI 2018






Les manifestations du 1er Mai ont regroupé 200 000 personnes, ce qui représente une mobilisation importante, avec des cortèges denses. La manifestation parisienne était particulièrement massive, tandis qu'une partie des autres manifestations s'est déroulée pendant les vacances. C'est le signe d'une colère qui monte contre Macron, dans les universités, à la SNCF mais aussi dans l'ensemble du monde du travail et la jeunesse.

Face à cette mobilisation, le gouvernement poursuit sa fuite en avant répressive. Encore lundi, mardi et ce mercredi, il a envoyé la police contre les étudiants occupant leurs universités. À Rennes, elle a attaqué le cortège étudiant. À Paris, elle a utilisé la présence des autonomes en tête de manifestation pour attaquer les cortèges jeunes et couper la manifestation, c'est son attitude qui a contraint les syndicats à modifier le parcours. Les étudiants ont dû faire demi-tour devant les violences policières, que ce soit par des coups de matraques ou des gazages massifs. Cette violence policière était planifiée, anticipée par le communiqué de la Préfecture de Police et par le dispositif mis en place, sans parler des provocateurs, policiers en civils mêlés aux manifestants.

Si nous ne partageons pas la politique des groupes autonomes, nous comprenons la colère grandissante d'une partie de la jeunesse, qui fait face à la violence sociale et policière dans sa vie quotidienne. C'est du gouvernement que vient la responsabilité de la confrontation actuelle, il est à l'origine de l'agression contre le monde du travail et la jeunesse. La réponse du mouvement social doit avant tout être de protéger ses cortèges, de façon unitaire entre les différentes organisations, de refuser les violences policières… et de continuer la mobilisation, le 3 mai, le 5 mai et dans les semaines qui viennent, pour arrêter Macron.