Macron
poursuit la privatisation des transports. C'est la mise en
concurrence préconisée par les directives européennes, choix que
nous refusons car :
Il
accentue les inégalités sociales en rendant le train de plus en
plus cher
Il
augmente les inégalités territoriales en fermant des petites
lignes, des gares, des guichets (comme à Thiers, à Royat, après
les boutiques SNCF de Jaude et d’Aubière)
Il
dégrade les conditions de travail des cheminot·e·s
Il
est dangereux pour la sécurité des voyageurs/euses et des agent·e·s
Il
accélère le réchauffement climatique en investissant massivement
dans les autoroutes et les autocars privés au détriment du rail. Le
trafic routier des marchandises et aujourd'hui des voyageurs va
exploser.
Il
détruit le service public des transports qui répond à un réel
besoin et au droit fondamental de se déplacer
Depuis
1997 et la création de Réseau Ferré de France, la SNCF est
toujours plus segmentée. Il s'agit, à terme, de privatiser les
bénéfices (1,3 milliards d’euros en 2017), et de faire prendre en
charge par les fonds publics les coûts de l'entretien, des
infrastructures et de la dette.
Pour
démanteler définitivement le service public du ferroviaire, le
gouvernement doit casser la résistance des cheminot·e·s, les faire
passer pour des privilégié·e·s, comme les retraité·e·s, les
étudiant·e·s ou les chômeurs/euses.
A
grands coups de propagande médiatique et de mensonges, il cherche à
nous diviser, à nous monter les un·e·s contre les autres.
Or,
le statut des cheminot·e·s
n’est
pas responsable
de
la dette de la SNCF.
Il
est simplement une condition indispensable pour garantir la sécurité,
la qualité et la continuité des transports.
C'est
pour cela que la lutte des cheminot·e·s
est
aussi notre lutte
pour
mettre un coup d’arrêt à la politique
de
démantèlement social de ce gouvernement.
Le
NPA appelle à participer
à
la manifestation des cheminots
VENDREDI
13 AVRIL
10H30
parvis de la gare
à
Clermont-Ferrand
LUTTONS
ENSEMBLE
POUR
LA DÉFENSE DES SERVICES PUBLICS
ET
LA JUSTICE SOCIALE !
Ce
qui se passe en ce moment à la SNCF a déjà été mis en oeuvre.
Les PTT ont été éclatés en Orange, La Poste, la Banque Postale
avec une gestion dominée par la rentabilité à court terme…
Résultat
: tarifs en hausse, bureaux de poste fermés, 80 000 emplois
supprimés, et des luttes qui montrent la colère et la résistance
des usager·e·s !
EDF
et GDF ont été privatisés et les prix n’ont pas baissé. Les
choix énergétiques sont dictés par les intérêts financiers et
c’est dans cette optique que nos dirigeants prévoient de
privatiser la gestion des barrages, et laissent supprimer 345 emplois
à General Electric à Grenoble qui travaille pour la production
d'une énergie propre et renouvelable.
Dans
les hôpitaux, les EHPAD et l'ensemble des services de santé la
logique de rentabilité domine avec les conséquences que l'on
connaît : prise en charge dégradée des patient·e·s, centre IVG
et maternités de proximité fermés… Dans ce secteur aussi, les
personnels se mobilisent pour défendre la santé, leurs conditions
de travail et, les usager·e·s.
Macron
a réussi par la force des ordonnances à dénaturer le code du
travail pour fragiliser davantage les salarié·e·s, augmenter
toujours plus les pouvoirs des employeurs, et protéger les profits
des actionnaires.
Il
s’attaque maintenant aux jeunes avec la réforme du bac et la
sélection à l’université.
Mais
les jeunes ne se laissent pas faire
et
là aussi la mobilisation s’organise !
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