La
grève à la SNCF a donc démarré. Elle s’annonce historique dans
son ampleur : en effet, ce sont tous les cheminotEs qui se
sentent concernéEs par les attaques gouvernementales, y compris les
cadres.
L’objectif
des Macron-Philippe-Pépy est de casser le service public
ferroviaire : privatiser pour augmenter les prix,
supprimer les petites lignes, casser le statut des cheminots,
supprimer des postes.
Macron
veut une société « sans statut »
L’attaque
contre la SNCF n’est que le début du projet de Macron. En effet,
après avoir dynamité le code du travail et amoindri les droits des
salariéEs, c’est au tour des CheminotEs et des fonctionnaires.
Dans la fonction publique aussi le gouvernement veut tout casser :
privatiser morceaux par morceaux, en terminer avec le statut des
fonctionnaires, supprimer des milliers d’emplois, en finir avec les
services publics.
Quand
Macron dit qu’il veut une société « sans statut »,
cela signifie qu’il veut supprimer toutes les conventions
collectives, les accords collectifs favorables aux salariéEs contre
leurs chefs ou leurs patrons. Il veut une société où on devrait
négocier individuellement son contrat et ses droits, son salaire,
son temps de travail, ses jours de repos, etc.
C’est
là-dessus que les cheminotEs refusent de céder et ils ont bien
raison ! Si les cheminotEs perdaient, alors ce serait touTEs les
salariéEs qui perdraient, dans la foulée, sur tous ces plans.
Il
faut une mobilisation d’ensemble contre Macron
Des
mobilisations ont lieu dans les hôpitaux, dans le nettoyage, aux
finances publiques, dans l’énergie… et bien sûr dans la
jeunesse, mobilisée depuis plusieurs mois contre la sélection et
contre la réforme du bac, des attaques qui augmenteraient la
précarité et contre les agressions de l’extrême droite.
Il
y a aussi les luttes contre les licenciements, à Ford et Carrefour
notamment. Et contre la pénurie budgétaire dans l’éducation.
Tout
le monde sent bien en effet que les conditions sont réunies pour
empêcher ce gouvernement de continuer sa politique. Car, s’il
gagne la bataille actuelle, il pourra accélérer encore ses
attaques, contre les chômeurSEs et les retraites.
C’est
pour cela que le NPA appelle à participer à la manifestation
du mercredi 4 avril à 13H30 devant la gare SNCF de Clermont-Ferrand
pour soutenir la lutte des cheminots, pour la défense des services
publics, contre la réforme des universités et contre la politique
d’austérité.
Agir
tout de suite pour faire céder le gouvernement
Face
à de tels enjeux, l’unité, la solidarité sont des enjeux
décisifs. Un collectif unitaire réunissant NPA, PCF, Génération.s,
Groupe parlementaire France insoumise, AL, EELV, Ensemble, Gauche
démocratique et sociale, Nouvelle Donne, PCOF, Parti de Gauche,
République et socialisme appelle à construire des collectifs de
soutien à la mobilisation à la SNCF et dans les services publics.
Construire
ces collectifs,
c’est
un pas que nous pouvons
tous
faire dans les prochains jours.
Sur
nos lieux de travail, nous pouvons aussi discuter de ce grand
mouvement que nous avons besoin de construire touTEs ensemble, en
profitant de la locomotive que constitue actuellement la grève à la
SNCF pour faire face à ce gouvernement.
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