Le
gouvernement nous dit que les caisses sont vides.
*Qu’il
faut faire des économies de personnels dans les hôpitaux, dans les
écoles.
*Qu’il
faut accepter la précarité, la fin du statut des cheminots.
Et
dans le même temps, il part faire la guerre en Syrie, avec 1,153
milliard d’euros de nouveaux missiles, tout en prétendant être un
bienfaiteur de l’humanité.
Pour
qui nous prend-il ?
Rien
à faire de la colère ?
C’est
ce que Macron voudrait montrer. La grève des cheminots bat son
plein, les étudiants poursuivent leur mobilisation, et il continue
d’annoncer de futures attaques contre les travailleurs.
Pourquoi
pas une deuxième « journée de solidarité » (traduisez une
journée de travail gratuit) ?
Rien
à voir avec l’autonomie des personnes âgées, qu’il entend bien
paupériser d’ailleurs avec une nouvelle réforme des retraites.
Son
rêve, et celui de tous les grands patrons dont il est le parfait
exécutant, ce serait 365 « jours de solidarité » !
Disons
stop.
Mettons
un coup d’arrêt
C’est
bien ce qu’entendent faire aujourd’hui les travailleurs et les
jeunes qui se mobilisent. Jeudi dernier, 300 000 personnes
manifestaient encore dans toute la France à l’appel de la CGT et
de Solidaires.
Des
cheminots, qui en étaient à leur huitième jour de grève et dont
la mobilisation ne faiblit pas. Des étudiants, dont le mouvement
continue même là où certains sont en vacances ou en partiels. Mais
aussi des travailleurs d’autres secteurs notamment de l’énergie,
appelés à manifester ce jour-là.
Étendons
la lutte
Cette
extension de la mobilisation à de nouveaux secteurs est primordiale.
Les manifestations du 19 avril étaient fournies de gros cortèges de
cheminots, et la mobilisation étudiante comme l’appel
interprofessionnel pour cette journée avaient de quoi ajouter à
leur motivation.
La
convergence des luttes est aujourd’hui défendue, du moins
verbalement, par plusieurs syndicats, comme le seul moyen d’obtenir
quoi que ce soit face à l’inflexibilité du gouvernement.
On
ne peut que se réjouir de cette position, et c’est à nous,
travailleurs de tous les secteurs, de montrer notre force, tous
ensemble !
Salaires,
effectifs…
partout
nos conditions de travail
et
de vie se dégradent.
Nous
avons des revendications.
Formulons-les,
et
rejoignons
ceux qui sont déjà dans la lutte.
Répondons
à la violence du gouvernement par la grève
Avec
son flot d’attaques sociales, Macron voudrait montrer qu’il ne
lâchera pas prise. Avec sa politique répressive aussi. 2 500
gendarmes mobilisés contre les zadistes à Notre-Dame-des-Landes,
évacuation musclée de la fac de Tolbiac vendredi dernier… il met
en scène son inflexibilité.
Dans
ces circonstances,
s’unir
pour gagner
est
plus que jamais une nécessité.
Cette
société où on tue à coups de missiles pour assurer des profits,
où on ponctionne les revenus des retraités, où on nous contraint
d’accepter n’importe quelles conditions pour avoir un emploi…
on n’en veut pas.
Soyons
nombreux
à
le dire le 1er mai,
journée
internationale des travailleurs,
et
à entrer en lutte pour joindre notre colère
à
celle de ceux qui y sont déjà.
À
Clermont-Ferrand, 10H30 Place Delille
à
Riom, 10H30 devant la poste
à
Thiers, 10H30 Place de la Mairie
à
Issoire ,10H30 à la Halle aux grains
à
St Eloy les Mines, 10H00 entrée Sud
au
Puy en Velay, 11H00 place de la Cadelade
à
Montluçon, 10H30 place Piquand
à
Moulins, 10H30 place de la Liberté
à
Vichy ,10H30 Place de la poste
à
Aurillac, 10H30 Place de Droits de l’Homme