lundi 30 avril 2018

Le NPA sera présent à la manifestation du 5 mai


Un car partira de Clermont-Ferrand, pour s’inscrire voir l’événement facebook

La semaine du 1er Mai sera très importante pour la mobilisation contre Macron et ses réformes.


À la SNCF, la grève se maintient à un niveau très élevé, même si cette semaine de vacances a fait mécaniquement baisser les chiffres. La détermination des cheminotEs est toujours aussi forte.

Le 3 mai, une nouvelle mobilisation des cheminots aura lieu, avec une assemblée générale à partir de 10H00, suivi d’un départ en manifestation.

Dans les universités, la mobilisation se renforce malgré la répression policière extrêmement violente dans les déblocages et les manifestations.

Depuis le mardi 24 avril, l’Amphi Varda de la fac de lettre est occupé avec de multiples initiatives.

La prochaine AG aura lieu ce jour, LUNDI 30 avril à 12H30 pour décider des suites du mouvement.

Le rejet de la politique de Macron s’étend, contre la loi « asile-immigration », contre les suppressions de postes, pour les services publics, avec les grèves à Air France, aux finances publiques mais aussi dans le secteur privé.

C’est d’un « tous ensemble »,
d’un Mai 2018 dont nous avons besoin,
d’une grève massive et interprofessionnelle,
pour faire céder Macron.

La manifestation du 5 mai sera un moment important pour contribuer à l’unification des luttes contre le gouvernement, après les manifestations du 1er Mai et la grève du 3 mai.

Le NPA y sera donc présent et participe à la construction de collectifs locaux en solidarité avec la grève des cheminots, pour les services publics et contre Macron, des collectifs qui la plupart du temps mobilisent pour toutes ces dates.

vendredi 27 avril 2018

1er, 3 et 5 mai : mobilisés contre Macron, le bon ami de Trump


Macron s’est félicité de son amitié avec Donald Trump. Le véritable cadeau offert par le président français à son homologue étatsunien nest pas la bouture de chêne mais la centaine de missiles envoyés par la France sur la Syrie la semaine dernière.

Cette intervention, qui na eu aucun effet positif pour la population syrienne, au contraire, était la marque dun accord entre les grandes puissances militaires occidentales.

Deuxième point daccord entre Macron et Trump, la violence contre les migrantEs. La loi passée à l’Assemblée nationale autorise la rétention des enfants 275 enfants dont de nombreux nourrissons ont été enfermés en 2017 d’après le défenseur des droits, Jacques Toubon et allonge le délai de rétention des étrangers en situation irrégulière de 45 à 90 jours.

La barbarie de ce texte est telle que les députés FN ont voté une partie du texte.

Face au président des riches

Comme Trump, Macron semble voir la militarisation comme solution à tous les problèmes. Il va ainsi augmenter le budget de l’armée française de 34 à 50 milliards d’euros par an en quelques années.

Face aux étudiantEs mobiliséEs, la répression est son arme principale. Vendredi, l’université Paris 1 a été vidée manu militari, faisant plusieurs blesséEs. Les universités de Strasbourg, Grenoble et Montpellier ont également subi des attaques, ainsi que les manifestations du jeudi 19 avril où la police a fait des blesséEs et effrayé les jeunes qui manifestaient pour la première fois.

Arrêtons Macron

Compte tenu des vacances scolaires et du refus de FO et la CFDT dappeler à la grève jeudi 19, les manifestations étaient assez réussies.

La grève à la SNCF se maintient, malgré les limites du mode de grève pour construire un rapport de forces conséquent contre le gouvernement.

Mais la confrontation entre le monde du travail et le gouvernement arrive à un tournant : le 1er Mai, lors de la Journée internationale des travailleurs/ses, de nombreuses manifestations auront lieu.

Le 3 mai, une partie de l’Éducation nationale sera en grève contre les suppressions de postes et les attaques contre le statut de fonctionnaire.


Samedi 5 mai aura lieu la manifestation de convergence contre Macron.

À partir de cette semaine, les camps se constitueront plus clairement : celui du gouvernement qui frappe les jeunes, enferme les enfants immigrés et veut casser tous les statuts, les conventions collectives, face à la jeunesse et au monde du travail.

Gagner la confrontation,
faire dérailler ce gouvernement

S’il fait passer ses réformes contre les jeunes et contre les cheminotEs, Macron embrayera immédiatement avec la réforme du statut des fonctionnaires, les suppressions de postes, la casse des retraites et de lassurance chômage.

Nous sommes donc toutes et tous concernéEs par cette bataille, il faut mettre un coup d’arrêt à la politique du gouvernement.

Pour cette raison, le NPA appelle à se mobiliser, dans tous les secteurs, et à construire partout des collectifs de défense des cheminotEs, des services publics et contre Macron.

Ainsi nous construirons une opposition à ce gouvernement capable de le faire céder et de donner courage pour construire une contre-offensive pour en finir avec le capitalisme.

jeudi 26 avril 2018

UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE, MOBILISONS-NOUS TOUS ENSEMBLE LE PREMIER MAI ET ENSUITE



Le gouvernement nous dit que les caisses sont vides.

*Qu’il faut faire des économies de personnels dans les hôpitaux, dans les écoles.
*Qu’il faut accepter la précarité, la fin du statut des cheminots.

Et dans le même temps, il part faire la guerre en Syrie, avec 1,153 milliard d’euros de nouveaux missiles, tout en prétendant être un bienfaiteur de l’humanité.

Pour qui nous prend-il ?

Rien à faire de la colère ?

C’est ce que Macron voudrait montrer. La grève des cheminots bat son plein, les étudiants poursuivent leur mobilisation, et il continue d’annoncer de futures attaques contre les travailleurs.

Pourquoi pas une deuxième « journée de solidarité » (traduisez une journée de travail gratuit) ?
Rien à voir avec l’autonomie des personnes âgées, qu’il entend bien paupériser d’ailleurs avec une nouvelle réforme des retraites.

Son rêve, et celui de tous les grands patrons dont il est le parfait exécutant, ce serait 365 « jours de solidarité » !

Disons stop.

Mettons un coup d’arrêt

C’est bien ce qu’entendent faire aujourd’hui les travailleurs et les jeunes qui se mobilisent. Jeudi dernier, 300 000 personnes manifestaient encore dans toute la France à l’appel de la CGT et de Solidaires.

Des cheminots, qui en étaient à leur huitième jour de grève et dont la mobilisation ne faiblit pas. Des étudiants, dont le mouvement continue même là où certains sont en vacances ou en partiels. Mais aussi des travailleurs d’autres secteurs notamment de l’énergie, appelés à manifester ce jour-là.

Étendons la lutte

Cette extension de la mobilisation à de nouveaux secteurs est primordiale. Les manifestations du 19 avril étaient fournies de gros cortèges de cheminots, et la mobilisation étudiante comme l’appel interprofessionnel pour cette journée avaient de quoi ajouter à leur motivation.

La convergence des luttes est aujourd’hui défendue, du moins verbalement, par plusieurs syndicats, comme le seul moyen d’obtenir quoi que ce soit face à l’inflexibilité du gouvernement.

On ne peut que se réjouir de cette position, et c’est à nous, travailleurs de tous les secteurs, de montrer notre force, tous ensemble !

Salaires, effectifs…
partout nos conditions de travail
et de vie se dégradent.

Nous avons des revendications.

Formulons-les, et
rejoignons ceux qui sont déjà dans la lutte.


Répondons à la violence du gouvernement par la grève

Avec son flot d’attaques sociales, Macron voudrait montrer qu’il ne lâchera pas prise. Avec sa politique répressive aussi. 2 500 gendarmes mobilisés contre les zadistes à Notre-Dame-des-Landes, évacuation musclée de la fac de Tolbiac vendredi dernier… il met en scène son inflexibilité.

Dans ces circonstances,
s’unir pour gagner
est plus que jamais une nécessité.

Cette société où on tue à coups de missiles pour assurer des profits, où on ponctionne les revenus des retraités, où on nous contraint d’accepter n’importe quelles conditions pour avoir un emploi… on n’en veut pas.

Soyons nombreux
à le dire le 1er mai,
journée internationale des travailleurs,
et à entrer en lutte pour joindre notre colère
à celle de ceux qui y sont déjà.

À Clermont-Ferrand, 10H30 Place Delille
à Riom, 10H30 devant la poste
à Thiers, 10H30 Place de la Mairie
à Issoire ,10H30 à la Halle aux grains
à St Eloy les Mines, 10H00 entrée Sud

au Puy en Velay, 11H00 place de la Cadelade

à Montluçon, 10H30 place Piquand
à Moulins, 10H30 place de la Liberté
à Vichy ,10H30 Place de la poste

à Aurillac, 10H30 Place de Droits de l’Homme



mercredi 25 avril 2018

UN « MANIFESTE CONTRE LE NOUVEL ANTISÉMITISME » QUI RENFORCE LE RACISME


Communiqué du NPA du 25 avril 2018




Le dimanche 22 avril a été publié dans les colonnes du Parisien un « manifeste contre le nouvel antisémitisme » rédigé par Philippe Val et réunissant plus de 250 signataires.

Tout d’abord, la tribune rappelle à juste titre que l’antisémitisme est une tragique réalité en France, contre laquelle il est nécessaire de lutter.

Le NPA partage ce constat et n’a pas attendu cette tribune pour combattre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme.
Néanmoins, en faisant le choix de lier le combat contre l’antisémitisme à une relation prétendument privilégiée de l’histoire française avec la culture juive, en opposant la lutte contre l’antisémitisme à celle contre l’islamophobie et en se concluant sur une adresse à « l’Islam de France », la tribune installe une hiérarchisation malsaine entre les différentes formes de racisme.

L’islamophobie serait ainsi un racisme secondaire par rapport à l’antisémitisme. Pire, le texte rend responsable de l’antisémitisme une partie de la population française, les musulmans, renforçant la stigmatisation dont ils sont victimes.
Et comme si cela ne suffisait pas, la tribune ajoute à la confusion en amalgamant antisémitisme et antisionisme.

Le NPA condamne un « manifeste » qui prétend que les musulmans seraient collectivement les premiers responsables de l’antisémitisme en France.

Loin d’aider à la lutte contre l’antisémitisme, un tel texte affaiblit le combat antiraciste dans son ensemble. Il s’inscrit en effet dans des logiques instrumentales, identitaires et exclusives, celles-là même qui forment la matrice de tous les racismes, y compris l’antisémitisme, et renforce donc les phénomènes qu’il prétend combattre.

L'antisémitisme est une gangrène, un poison mortel qu’il est indispensable de combattre au quotidien, en ne cédant jamais le moindre pouce de terrain aux tenants de la haine des Juifs, qu’ils appartiennent à l’extrême droite « classique » ou qu’ils se revendiquent des idéologies djihadistes.

Le NPA réaffirme la nécessité de lutter contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, d’où qu’elles viennent, a fortiori dans un contexte national et international où les courants ultra réactionnaires sont en pleine expansion, quand ils ne sont pas directement au pouvoir. 

Mais une telle lutte ne saurait s’accommoder d’amalgames racistes et d’instrumentalisations politiciennes, qui la desservent profondément.



jeudi 19 avril 2018

PRÉPARONS UN GRAND MAI 2018 CONTRE MACRON


« Dans toutes les universités, où il y a des amphis paralysés, les étudiants sont bien souvent minoritaires. Ce sont des groupes, qui ne sont pas des groupes étudiants [...] Ce sont des professionnels du désordre. »

Voilà comment Macron de la mobilisation qui dure depuis des mois dans les universités contre la sélection, cette mesure qui vise à interdire les diplômes aux classes populaires.

Cette mobilisation sest construire malgré les difficultés sociales des étudiantEs, les attaques de l’extrême droite, les violences policières et rassemble des milliers de personnes dans de nombreuses universités.

Le professionnel du désordre, c’est Macron

En terme de désordre, Macron est un spécialiste : casse du Code du travail, intervention militaire à Notre-Dame-des-Landes, casse des statuts dans la fonction publique, privatisations, il gagne la Palme d’or de la casse sociale.
Mais comme cela ne suffit pas à la bourgeoisie, Macron et son gouvernement préparent une nouvelle réforme des retraites.

Ils disent vouloir détruire les « régimes spéciaux ». Il sagit donc de casser les droits des salariéEs qui ont les métiers parmi les plus difficiles, ceux ont où l’espérance de vie en bonne santé est moindre. Et ce nest pas pour créer une égalité entre toutes et tous, aligner vers le haut les droits, cest pour individualiser les retraites en mettant en place une dose de capitalisation appelée à s’imposer plus largement. De la même façon quil veut en finir avec les conventions collectives et les accords de branches, il veut que chaque salariéE gère sa retraite, cassant ainsi toute possibilité de contestation, de revendication collective. Et il nous (re)fait les coup de la suppression d’un jour de congés pour prétendument financer la dépendance.

286 millions deuros
de bombes larguées
en une heure

En Syrie, Macron se vante davoir largué 100 bombes à 2,86 millions deuros pièce. Il prétend que c’est pour détruire des armes chimiquesmais avoue dans ses interviews que le but réel est dimposer un rapport de forces vis-à-vis de la Russie.

Ce type d’opérations militaire est catastrophique car, en attaquant la Syrie, elle soude la population autour dAssad alors quil faudrait soutenir la résistance armée contre lui, chez les syriens et chez les kurdes.

Quelle indécence de jeter des bombes coûtant des millions sur les populations et, dans le même temps, nous demander de serrer notre ceinture pour accepter sa politique !

Pour que le mois de mai
voit une grande convergence des luttes

Malgré les vacances scolaires, les mobilisations se renforcent chaque semaine contre les attaques du gouvernement : chez les étudiantEs, chez les cheminotEs se battant pour leur statut et contre la privatisation, à Air France, dans le privé pour salaires ou contre les suppressions de postes, dans l’éducation pour des moyens.


Le 1er Mai, le 3 mai, le 5 mai, nous ne manquons pas de dates pour exprimer notre colère.

Il reste maintenant à construire de grandes mobilisations, majoritaires, de grandes grèves pour en finir avec ce gouvernement et sa politique.

Ce gouvernement ne comprend que le rapport de forces, il faut maintenant le construire pour gagner.

mardi 17 avril 2018

RETRAIT DE LA LOI COLLOMB ! MIGRER N’EST PAS UN DÉLIT !


Communiqué du NPA du 17 avril 2018


À partir d’aujourd’hui, le débat parlementaire a commencé au sein de l’hémicycle pour adopter la loi Collomb, relative à l’asile et à l’immigration.
Le NPA s’oppose à ce projet de loi raciste qui restreint toujours plus les droits des migrant-e-s. Cette loi n’est pas amendable et nous exigeons son retrait pur et simple.
Divisant au sein même de la majorité parlementaire, le projet de loi connaît l’opposition de la grande majorité des associations humanitaires qui viennent en aide aux migrant-e-s, de collectifs de sans-papiers ou d’accueil des réfugié-e-s, des syndicats.
Malgré quelques retouches à la marge, la loi Collomb conserve toutes ses dispositions liberticides et xénophobes. Elle est dangereuse pour l’ensemble des personnes étrangères, car elle renforce les mesures de contrôle, d’enfermement et de tri pour empêcher l’entrée sur le territoire et faciliter les expulsions : réduction du délai de la demande d’asile (de 120 à 90 jours) et du délai d’appel auprès de la Cour nationale du droit d’asile est réduit (de 30 à 15 jours) qui ne sera plus suspensif ; allongement de la durée légale de rétention (jusqu’à 135 jours contre 45 actuellement) ; création d’une garde-à-vue spécifique aux migrant-e-s ; expulsions facilitées sans attendre la décision du juge des libertés et de la détention (JLD) qui contrôle la procédure de rétention et peut permettre des remises en liberté.
Cette loi renforce aussi les dispositions de la circulaire Collomb qui prévoit la relocalisation forcée sur le territoire des demandeurs/euses d’asile et demande au Samu Social la liste des personnes hébergées qui sont réfugiées ou dans l’attente de leur demande d’asile pour effectuer un tri dont les préfets pourront se servir pour expulser.
Des mobilisations ont eu lieu ces dernières semaines dans plusieurs villes, des grèves ont cours dans les associations et institutions ayant un lien avec l’asile et l’accueil des migrant-e-s.
De plus en plus de migrant-e-s s'organisent pour résister dans les facs occupées et dans de nombreux autres lieux réquisitionnés.
Ils gagnent parfois comme les travailleurs sans papiers de Paris qui, après une longue grève soutenue par la CGT, ont arraché la régularisation de chacun d'entre eux.
C’est à partir des initiatives de solidarité et des luttes menées par les migrant-e-s eux et elles-mêmes que nous pourrons empêcher que cette loi inique passe.





MÊME MACRON, MÊME COMBAT, TOUS DANS LA RUE LE 19 AVRIL


Hôpitaux, cheminots, étudiants,
salariés du public et du privé :
Tous ensemble en lutte contre l’offensive du gouvernement !



De la SNCF à Air France, à Carrefour, aux Postiers ou aux Fords… partout dans le pays, des travailleuses et travailleurs engagent des grèves pour l’emploi, contre les licenciements, contre la casse sociale, la casse des statuts, pour les salaires.

Le mécontentement est général

Concurrence à l’université, à la SNCF, voilà le rêve économique d’une caste de super-privilégiés qui ose montrer du doigt les « privilèges » des travailleurs sous statut. Le cheminot contre l’agriculteur, le CDD contre le CDI, cette concurrence de tous contre tous signifie tout simplement baisse des salaires et hausse des profits.

Mais la grève bouscule tout le monde. Il a suffi que les cheminots s’arrêtent pour remettre un peu le monde sur ses pieds. Pas de train, pas d’avion, pas de courrier, pas de supermarché, rien ne fonctionne, aucune richesse ne se crée sans notre travail !

La démonstration est évidente, c’est bien nous qui faisons tourner la société et non ceux qui nous insultent pour servir leurs commanditaires, les grands patrons et les financiers !

C’est le moment de s’y mettre !

Face aux résistances le gouvernement répond par la répression, comme à Notre-Dame-Des-Landes, où 2500 gendarmes mobiles cherchent à évacuer la ZAD par la force.

A la poste, le 3 avril, notre camarade Gaël Quirante, militant révolutionnaire du NPA et de Sud PTT, a été licencié avec l’aval de la ministre du Travail.

A la fac de Nanterre, les CRS sont intervenus… Ce climat encourage des petites milices d’extrême droite à user de violence contre les étudiants en lutte dans plusieurs facs.

Le gouvernement prétend : « nous ne sommes pas dans une logique guerrière, pour savoir qui gagne et qui perd », mais si, c’est bien une logique de lutte des classes qui est à l’oeuvre.

La loi travail, la SNCF, la sélection dans les facs, la question des salaires forment un plan d’ensemble on ne peut plus politique. Le problème qui est posé par ces régressions est celui de la répartition des richesses et de la façon dont elles sont produites.

Alors, c’est maintenant qu’il faut s’y mettre,
qu’il faut profiter de ce que d’autres ont ouvert la voie !

Aucun secteur ne peut gagner seul contre l’offensive que nous subissons.

Une épreuve de force est engagée et nous pouvons y jouer un rôle actif, ne restons pas spectateur, préparons la grève du 19 avril et participons tous et toutes aux manifestations du Jeudi 19 avril en Auvergne


À Aurillac : Jeudi 19 avril 10h30 devant la gare
Au Puy en Velay : Jeudi 19 avril à 10H30 devant la gare
à Montluçon Jeudi 19 avril 15H00 Place Jean Dormoy
à Moulin Jeudi 19 avril 15h00 devant la gare
à Vichy Jeudi 19 avril 15h00 devant la gare
à Clermont-Ferrand, Jeudi 19 avril 10H30 Place du 1er mai

samedi 14 avril 2018

AVEC LE PEUPLE SYRIEN, CONTRE LES BOMBARDEMENTS ET TOUTES LES INTERVENTIONS IMPÉRIALISTES


Communiqué du NPA du 14 avril 2018



Une fois de plus, les gouvernements des USA, de la Grande-Bretagne et de la France se sont arrogé le droit de bombarder au Moyen-Orient.

À la suite de Trump ils ont annoncé dans la nuit du 13 au 14 avril le lancement de dizaines de missiles sur des objectifs militaires du gouvernement syrien, suite à des témoignages relatant une nouvelle attaque chimique du régime Assad contre la population de la ville de Douma près de Damas. 

Ils affirment vouloir en rester là avec cet avertissement, le gouvernement russe dit qu’il ne restera pas sans réactions, tous prétendent agir pour la paix et contre le terrorisme.

Mais c’est un triste jeu qui se déroule entre les puissances mondiales et régionales en Syrie entre les États-Unis, la France, la Russie, l’Arabie Saoudite, l’Iran et la Turquie : un jeu cynique qui se fait sans et contre la population, dont le sort tragique n’émeut que lorsqu’il s’agit d’enclencher les grandes manœuvres diplomatiques et géostratégiques.

Depuis mars 2011 et le soulèvement démocratique contre le tyran Bachar al-Assad, la population syrienne subit en effet une répression féroce et sanglante du dictateur et de ses alliés, au premier rang desquels la Russie de Poutine et l’Iran des mollahs.

Les difficultés rencontrées par le soulèvement, la militarisation imposée par le régime et les ingérences intéressées des monarchies du Golfe, ont en outre favorisé le développement de forces intégristes et djihadistes, tandis que les forces démocratiques étaient bien seules face à Assad et aux courants contre-révolutionnaires.

Nous appelons à rejeter la sordide campagne visant à faire douter de la énième attaque chimique criminelle du régime sur des civils, hommes, femmes et enfants à Douma, attestée par tant d'informations venant de citoyens et services médicaux sur place.

Mais nous condamnons sans aucune ambiguïté la nouvelle aventure militaire dirigée par Trump en Syrie, et la participation française à cette campagne de bombardements qui veut donner l’illusion que le peuple syrien va être maintenant mieux protégé.

Cela ne peut en fait qu’ajouter
de la guerre à la guerre,
et du chaos au chaos :
victimes civiles, rappel d’un passé colonial honni, renforcement de la posture d’Assad comme « rempart » face à l’impérialisme occidental.

La fin de la tragédie syrienne passe au contraire par une désescalade militaire, qui implique la fin de toute intervention étrangère, y compris russe et iranienne, l’arrêt des ventes d’armes aux dictatures de la région, dont la France est l’un des principaux fournisseurs en engins de morts, et la clarté sur la mise à l’écart, dans tout scénario d’avenir, d’Assad et des dirigeants du régime syrien.

Nous continuerons à soutenir les résistances syrienne et kurde contre tous leurs oppresseurs.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE RÉPRESSION, VIOLENCES À L'UNIVERSITÉ


Depuis le mois de mars, et le début de la mobilisation contre la loi ORE « Orientation et Réussite des Étudiants », les étudiant·e·s, personnels, et enseignant.e.s se regroupent pour lutter contre la fin du libre-accès à l'Université. Cependant, ces personnes en lutte se sont retrouvées victimes de violentes répressions, majoritairement policières et parfois fascistes.

Dès le jeudi 22 mars, des mobilisations sur tout le territoire ont bien montré la convergence des luttes contre ce gouvernement qui veut détruire le service public. Les étudiant·e·s ont elles et eux aussi bien montré leur attachement à une université libre et émancipatrice, par une mobilisation importante lors des manifestations et en occupant ou bloquant leurs facultés.

Réforme du bac, loi ORE, réouverture de l’arrêté licence/master/doctorat : le gouvernement tente d’instaurer une sélection sociale à l’entrée de nos universités, et il réprime avec force les étudiant·e·s lui barrant le chemin.

Les violences ont commencé lors de l'évacuation policière de la faculté de Bordeaux, le 8 mars, alors que les étudiant·e·s étaient rassemblé·e·s en Assemblée Générale.
Mais cela continue, le 20 mars l'université de Toulouse Mirail se retrouve sous tutelle alors que les étudiant·e·s occupaient déjà la fac contre la fusion des universités, et contre la loi ORE, depuis plus de deux semaines.

Le 22 mars, ce sont les villes de Strasbourg et Montpellier qui subissent cette répression. Les étudiant·e·s de Strasbourg qui venaient de voter l'occupation du palais universitaire, se sont vu·e·s expulsé·e·s par les forces de l'ordre, alors qu'à Montpellier dans la soirée, une milice d'extrême droite s'est introduite, avec le soutien de l'administration (Philippe PETEL, désormais ex-doyen de Droit, mis en examen), dans l'amphithéâtre occupé.

Le lendemain, 23 mars, c'est Lille 2 qui a été évacuée par les forces de l'ordre.

Mais après une brève accalmie, les violences reprennent avec les attaques fascistes à Paris 1 Tolbiac, alors occupé, dans la nuit du 7 au 8 avril, puis à Nantes, de nuit aussi, et tout récemment à Nanterre, dont les étudiant·e·s se sont retrouvé·e·s face aux CRS et à la Bac.Les violences continuent le 9 avril à Lille 2 et à Nanterre.

Des CRS bloquent l'entrée de l'université de Lille afin d'empêcher l'organisation du mouvement en cours. Jean-François Balaudé, président de l'université de Nanterre a directement fait appel aux forces de l'ordre pour faire évacuer les bâtiments occupés pacifiquement par les étudiant.e.s en lutte sur place.

Ces dernier.e.s ont alors été victimes ou témoins désabusé d'utilisation violentes de matraques et de gaz lacrymogènes dans un lieu clos. S'en suivent même plusieurs arrestations...

Nous condamnons donc toute forme de répression, qu'elle soit policière ou fasciste, dans nos universités, et apportons tout notre soutien aux camarades en lutte dans chaque ville de France.

Nous exigeons du gouvernement qu'il réponde de ses actes, et laisse aux étudiant·e·s concerné·e·s par ces réformes le choix de se mobiliser avec les formes d'action qu'ils et elles ont choisis !

Communiqué unitaire commun : CGT, CGT ‘éducation, FSU(SNES, SNESUP, Solidaires étudiant, UNEF, UNL,FCPE, génération jeunes bougnats, jeunes insoumis, génération insoumise,MJS,UEC,JC,NPA

ci-dessous



jeudi 12 avril 2018

TOUS ENSEMBLE (Cheminot·e·s, usager·e·s, salarié·e·s du public ou du privé, étudiant·e·s et retraité·e·s) DÉFENDONS NOS CONQUÊTES SOCIALES !


Macron poursuit la privatisation des transports. C'est la mise en concurrence préconisée par les directives européennes, choix que nous refusons car :
Il accentue les inégalités sociales en rendant le train de plus en plus cher
Il augmente les inégalités territoriales en fermant des petites lignes, des gares, des guichets (comme à Thiers, à Royat, après les boutiques SNCF de Jaude et d’Aubière)
Il dégrade les conditions de travail des cheminot·e·s
Il est dangereux pour la sécurité des voyageurs/euses et des agent·e·s
Il accélère le réchauffement climatique en investissant massivement dans les autoroutes et les autocars privés au détriment du rail. Le trafic routier des marchandises et aujourd'hui des voyageurs va exploser.
Il détruit le service public des transports qui répond à un réel besoin et au droit fondamental de se déplacer

Depuis 1997 et la création de Réseau Ferré de France, la SNCF est toujours plus segmentée. Il s'agit, à terme, de privatiser les bénéfices (1,3 milliards d’euros en 2017), et de faire prendre en charge par les fonds publics les coûts de l'entretien, des infrastructures et de la dette.

Pour démanteler définitivement le service public du ferroviaire, le gouvernement doit casser la résistance des cheminot·e·s, les faire passer pour des privilégié·e·s, comme les retraité·e·s, les étudiant·e·s ou les chômeurs/euses.

A grands coups de propagande médiatique et de mensonges, il cherche à nous diviser, à nous monter les un·e·s contre les autres.

Or, le statut des cheminot·e·s
n’est pas responsable
de la dette de la SNCF.

Il est simplement une condition indispensable pour garantir la sécurité, la qualité et la continuité des transports.

C'est pour cela que la lutte des cheminot·e·s
est aussi notre lutte
pour mettre un coup d’arrêt à la politique
de démantèlement social de ce gouvernement.

Le NPA appelle à participer
à la manifestation des cheminots
VENDREDI 13 AVRIL
10H30 parvis de la gare
à Clermont-Ferrand


LUTTONS ENSEMBLE
POUR LA DÉFENSE DES SERVICES PUBLICS
ET LA JUSTICE SOCIALE !

Ce qui se passe en ce moment à la SNCF a déjà été mis en oeuvre. Les PTT ont été éclatés en Orange, La Poste, la Banque Postale avec une gestion dominée par la rentabilité à court terme…

Résultat : tarifs en hausse, bureaux de poste fermés, 80 000 emplois supprimés, et des luttes qui montrent la colère et la résistance des usager·e·s !

EDF et GDF ont été privatisés et les prix n’ont pas baissé. Les choix énergétiques sont dictés par les intérêts financiers et c’est dans cette optique que nos dirigeants prévoient de privatiser la gestion des barrages, et laissent supprimer 345 emplois à General Electric à Grenoble qui travaille pour la production d'une énergie propre et renouvelable.

Dans les hôpitaux, les EHPAD et l'ensemble des services de santé la logique de rentabilité domine avec les conséquences que l'on connaît : prise en charge dégradée des patient·e·s, centre IVG et maternités de proximité fermés… Dans ce secteur aussi, les personnels se mobilisent pour défendre la santé, leurs conditions de travail et, les usager·e·s.

Macron a réussi par la force des ordonnances à dénaturer le code du travail pour fragiliser davantage les salarié·e·s, augmenter toujours plus les pouvoirs des employeurs, et protéger les profits des actionnaires.

Il s’attaque maintenant aux jeunes avec la réforme du bac et la sélection à l’université.

Mais les jeunes ne se laissent pas faire
et là aussi la mobilisation s’organise !