Le
22 mars prochain, sept organisations syndicales de la fonction
publique appellent à une journée de grève et de manifestations.
Elles sont rejointes par les syndicats de cheminot-e-s contre la
réforme ferroviaire par ordonnance, mais aussi par la fédération
des industries chimiques, la fédération mines-énergie de la CGT,
par des unions départementales (Seine-Maritime,
Bouches-du-Rhône...).
Un
gouvernement de combat
contre
les salarié-e-s du public comme du privé
Les
lois contre le Code du travail en 2016 et 2017 visent à précariser
toujours plus les salarié-e-s du privé. Avec les mêmes objectifs,
le gouvernement s'attaque maintenant aux services publics, aux
fonctionnaires et aux cheminot-e-s.
La
dégradation des droits et des conditions de travail d'une partie des
salarié.es n'a jamais profité aux autres. Au contraire, elle sert
sans cesse de prétexte à de nouvelles attaques.
La
sélection dans les universités, la réforme du bac ont un objectif
similaire : réduire la qualité des diplômes et rendre plus
difficile leur accès afin de précariser la jeunesse.
Sans
compter le nouveau projet de réforme en préparation de l’assurance
chômage qui ne cherche pas à réduire le chômage mais à radier
des chômeurs ou à les obliger à accepter des boulots au rabais.
Dans
le même temps, les plans de suppressions de postes sont nombreux
dans le privé (Ford, PSA, Pimkie, Carrefour, Air France…) et sont
prévus dans les services publics (SNCF, 120 000 postes de
fonctionnaires…).
Défendre
et étendre les services publics :
un
choix de société
C'est
la notion de service public que Macron veut liquider avec sa
conception de pur capitalisme, de « concurrence libre et non
faussée ».
Il
veut détruire les services de contrôle de l'application du droit du
travail, les moyens de lutte contre la fraude fiscale, et imposer une
logique de rentabilité, quand ce n'est pas la privatisation pure et
simple dans la santé, l'éducation, aux services sociaux...
Dans
les transports, l'eau, l'énergie, il s’agit de livrer au privé ce
qui rapporte et de laisser dans le public ce qui coûte cher.
Le
service public est déjà sévèrement mis à mal par les politiques
d'austérité mises en œuvre depuis des décennies par les
gouvernements successifs.
Les
contrats précaires se sont multipliés, les méthodes de management
du privé, les logiques de rentabilité se sont installées au
détriment du service rendu aux usager-e-s.
Il
ne suffit donc pas de défendre l'existant. Il est nécessaire de
conquérir des services publics étendus, améliorés, sous le
contrôle des salarié-e-s et des usager-e-s, pour répondre aux
besoins dans tous les domaines, imposer la gratuité des transports
collectifs, de l’accès aux soins, la réquisition des entreprises
de l’énergie, de la santé, du médicament des transports…
Faisons
dérailler ce gouvernement
Les
attaques contre le public sont des attaques contre les salarié-e-s,
une défaite détériorerait les conditions de travail et de vie de
tout-e-s. Mais ce gouvernement ne s’arrêtera pas face à quelques
manifestations, nous aurons besoin d’une grève massive, unitaire,
qui bénéficie du soutien d’une majorité de la population, pour
gagner.
C’est
dans cet objectif que le NPA appelle à participer à la grève
et aux manifestations du 22 mars, à construire des collectifs de
lutte sur les lieux de travail et dans les quartiers pour défaire le
gouvernement Macron.
À
Clermont-Ferrand,
la
manifestation du jeudi 22 mars
partira
à 10H00 Place du 1er mai
Le
gouvernement a pour projet de société de casser tous nos acquis,
nous devons lui répondre par une grande mobilisation comme en Mai 68
pour affirmer un projet de rupture avec le système.
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