La
manifestation du 22 mars a été un succès, avec plusieurs
centaines de milliers de manifestant-e-s. C’est n’est pas encore
le million qui avait manifesté contre Juppé et contre le CPE de
Chirac, mais cela représente un sérieux coup de semonce contre ce
gouvernement pour la défense des services publics et des
revendications du monde du travail.
Mobilisé-e-s
pour les services publics
Cette
mobilisation unitaire de la fonction publique revendiquait l’arrêt
des suppressions de postes, le refus des privatisations, la défense
du statut de fonctionnaire et des augmentations de salaires.
La
politique de Macron vise en effet à dégrader drastiquement la
qualité des services publics et à remettre en cause les acquis
sociaux des salarié-e-s des fonctions publiques, comme il l’a fait
dans le secteur privé avec la loi travail.
Les
cheminot-e-s étaient très mobilisé-e-s, permettant l’annulation
d’un TER sur deux et de trois TGV sur cinq, ce qui montre que ces
travailleur/ses ont toujours la capacité de bloquer l’économie et
de construire un rapport de forces.
La
mobilisation était également forte dans l’éducation, la Poste,
les administrations, etc.
Un
face à face entre ceux d’en haut et ceux d’en bas
La
popularité de Macron est en berne, avec 40% d’opinions favorables,
en chute de 12 points par rapport à décembre. C’est le signe que,
dans les classes populaires, on en a assez de ce président des
riches, qui casse les droits sociaux, qui veut attaquer l’assurance
chômage et les retraites… tout en garantissant les profits
des grandes entreprises du CAC 40.
Dans
le privé, des mobilisations existent également, pour des
augmentations de salaires ou contre les suppressions de postes, comme
à l’usine Ford où travaille notre camarade Philippe Poutou.
Les
forces réactionnaires se mobilisent également : à
l’université de Montpellier, des professeurs de droit, d’extrême
droite, on violemment attaqué les étudiant-e-s, la police est
intervenue à Bordeaux, Dijon et Caen. Heureusement, les étudiantEs
et le mouvement syndical ont réagi avec bien plus de monde dans les
assemblées générales contre la sélection à l’université ces
derniers jours.
Pour
que le printemps
soit
vraiment chaud,
mobilisons-nous
tout-e-s !
Le
3 avril, la grève des cheminot-e-s va commencer. Ils ont besoin de
soutien financier, de solidarité car ils se battent pour l’intérêt
général.
Mais
au-delà de la solidarité,
il
s’agit d’un combat commun.
C’est
ainsi que des grèves auront lieu également dans les hôpitaux et à
Air France le 3 avril et une nouvelle journée interprofessionnelle
le 19 avril.
C’est
donc un combat qui s’engage, entre le monde du travail, les classes
populaires et le gouvernement Macron.
Plus
nous serons nombreux/ses à participer à ce combat, à un mouvement
massif, avec des grèves et des manifestations, plus nous aurons la
possibilité de mettre un coup d’arrêt à la politique de ce
gouvernement.
C’est
pour cette raison que le NPA s’est adressé à toutes les
organisations de gauche pour participer à la mobilisation, au
soutien et à la participation au mouvement.
Car,
50 ans après Mai 68, il y a encore plus de raisons de se révolter
contre une société injuste où nous devons subir toujours plus.
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Non
au licenciement de Gaël Quirante
Muriel
Penicaud, la ministre du travail multimillionnaire (7,5 millions
d’euros de patrimoine), qui a dirigé Business France, l’entreprise
aux 671 infractions au Code du travail, a autorisé le licenciement
de La Poste de notre camarade Gaël Quirante, militant à Sud PTT.
La
Poste veut le licencier parce qu’il défend ses collègues et
participe à la lutte contre les réorganisations du travail dans son
entreprise.
Il
est soutenu par de nombreuses organisations et personnalités qui
refusent son licenciement.
Signer
la pétition sur https://lc.cx/PW9i
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