Communiqué
du NPA du 23 MARS 2018
Le
NPA dénonce l'attaque ignoble et lâche subie par les occupantEs
de l’amphithéâtre de la fac de droit de Montpellier, occupation
votée en Assemblée générale interprofessionnelle et
intersyndicale qui s’est tenue après la mobilisation réussie du
22 mars.
Devant
le refus de la Préfecture d'envoyer la police déloger les
occupantEs, et alors que l'entrée principale de l'université était
tenue par les étudiantEs mobilisés, le doyen de la fac de droit,
Philippe Pétel, a fait entrer une quinzaine d'hommes cagoulés et
armés par les portes arrière des bâtiments. Ces hommes se sont
jetés sur les occupantEs, les frappant à coups de battes et de
bâtons, et tazant au moins une étudiante qui, coincée sous une
grille, avait déjà le crâne ouvert.
Le
doyen s'est par la suite enfermé dans l'université avec ces hommes,
fermant les grilles de sécurité pour les protéger et faciliter
leur sortie sans heurts. La police, appelée par les étudiantEs, dit
n'avoir pas pu entrer dans les lieux ; elle a pourtant éloigné les
étudiantEs des bâtiments avant de laisser sortir les agresseurs.
Si
cette milice a pu entrer dans l’amphithéâtre par les issues de
secours, c'est bien que le doyen, présent sur les lieux a donné
l'ordre au personnel de sécurité de les laisser entrer.
Résultat
de cette attaque lâche et ultra violente contre les étudiantEs : 3
blesséEs graves nécessitant l’intervention des pompiers et une
hospitalisation, et une dizaine de blesséEs légers. Les étudiantEs
ayant quitté tant bien que mal l’amphithéâtre n’ont pas eu le
temps de récupérer leurs affaires personnelles : sacs, téléphones,
clés. À cette heure, la police empêche toujours leur entrée dans
les bâtiments.
Le
NPA dénonce fermement la collusion entre le doyen Pétel, ces
agresseurs fascistes et la police. Il exige la démission immédiate
du doyen Pétel.
Pas
de fachos dans nos facs !
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