dimanche 11 février 2018

CONTRE LE GOUVERNEMENT , CONSTRUIRE ET UNIFIER LES MOBILISATIONS



Le climat social commence à changer. Les jeunes contre la sélection, les salarié-e-s des EHPAD et des hôpitaux pour des moyens, les cheminot-e-s, les travailleurs/ses de chez Carrefour, chacun se bat contre les licenciements, pour obtenir des moyens et de meilleurs conditions de travail ou d’études.

Des mobilisations sur les lieux de travail

À Carrefour, ce sont 2400 licenciements qui sont annoncés alors que le groupe réalise plus de 1 000 millions d’euros de bénéfices par an, profite de 400 millions d’exonération de cotisations sociales par an… qu’il transfère à ses actionnaires.

Chez PSA et chez Pimkie, des licenciements sont également annoncés. Cette fois, ils profitent des nouvelles réformes du gouvernement, les ruptures conventionnelles collectives.

À Ford Blanquefort, les camarades de notre porte-parole Philippe Poutou sont confrontés au danger de fermeture de leur entreprise.

À la SNCF, une grève aura également lieu contre la dégradation des conditions de travail et de sécurité.

Dans les hôpitaux, plusieurs dizaines d’hôpitaux et EHPAD sont touchés par des grèves dues au ras-le-bol des personnels qui ne peuvent faire face au manque de moyens.

La jeunesse montrera-t-elle la voie ?

Le 1er février, la première grande journée de mobilisation contre la sélection dans les universités a été un succès. À l’appel des organisations syndicales des lycées et universités, elle a regroupé plusieurs milliers de jeunes et d’enseignant-e-s.

La sélection contraindrait des millions de jeunes à sortir de leurs études avec des diplômes inférieurs à ce qu’ils obtiennent aujourd’hui, et les pousseraient ainsi dans la précarité.

Il faut davantage de places dans les universités, et pour cela rétablir des budgets nettement plus importants dans l’enseignement supérieur, comme dans toute l’Éducation nationale. Les moyens manquent également dans les lycées et rendent les études difficiles pour les jeunes.

Il faut gagner le retrait
de la loi Vidal sur la sélection
et obtenir 25 élèves maximum
par classe dans les lycées.

Pour gagner contre Macron,
il faut un grand mouvement unitaire

Les mobilisations de ces dernières années contre la loi travail ont été puissantes, mais elles n’ont pas gagné. En effet, le gouvernement Macron cherche à remodeler le pays, en écrasant les salarié-e-s, les chômeurs/ses et les retraité-e-s, en décuplant la précarité, en aidant encore plus le grand patronat.
Il ne cédera donc pas par de simples mobilisations ponctuelles ou sectorielles.

Nous avons besoin d’un grand mouvement de mobilisation, unitaire, construit par toutes les organisations syndicales, politiques, une grève et des manifestations massives qui bloquent le pays et imposent nos revendications.

Cela fait maintenant des années que nous subissons tout-e-s une dégradation profonde de nos conditions de vie, de travail, d’études.

Après la victoire historique à Notre-Dame-des-Landes où, après plusieurs décennies de luttes, l’État a dû abandonner la construction de l’aéroport, nous devons amplifier la remise en cause du gouvernement Macron pour mettre un coup d’arrêt aux politiques antisociales.

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