dimanche 24 décembre 2017

GRÈVE VICTORIEUSE DES ÉBOUEURS(VÉOLIA PROPRETÉ) à Clermont-Ferrand


Un appel de FO et Solidaires à la grève illimitée dés le 12 décembre a été lancée, suivi par 90 % des éboueurs de Véolia propreté. Leurs revendications portées sur des augmentations de salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail.

La direction n’était pas disposé à négocier avec les salariés en lutte et de prendre en compte leurs revendications.

Les salariés ont tenu un piquet de grève, chaque jour de 4h00 à 22H00 devant l’usine, avec des AG quotidiennes pour décider des suites à donner au mouvement.

Au 4ième jour, ils ont décidé d’interpeller les élus de l’agglomération clermontoise qui finance Véolia pour assurer le service de ramassage des ordures et doivent s’assurer du respect du contrat inclus dans l’appel d’offre. Ils ont expliqués aux élus , la dégradation de leurs conditions de travail (camions dans des états déplorables qui tombe en panne ,tous les quatre matins, pas suffisamment de mécaniciens pour les réparer, diminution des équipages à 2 sur certaines tournées de ramassage au lieu de 3) et leurs salaires insuffisants pour les tâches demandés et la pénibilité de ce travail.

Ils ont eu une écoute attentive des élus qui ont écrit à Véolia pour lui demander des comptes, afin qu’il réponde et écoute les revendications des salariés pour que cesse ce mouvement et que le service pour lequel l’agglomération clermontoise paye soit rendu.

Pendant 4 jours, la solidarité entre les salariés n’a eu de cesse de s’amplifier, le mouvement s’est maintenu comme au premier jour, le relais médiatique important, les ordures commençant à s’empiler dans la ville, la direction a du revoir sa copie et accepté de nouveaux négocier.

Après 4 jours de luttes, la direction a été obligée d’accorder une prime exceptionnelle de 55 Euros mensuelles pendant 1 an renouvelable, que les intérimaires est la même organisation que l’ensemble des salariés , la mise en place de groupe de travail syndicat et direction pour agir sur l’amélioration des conditions de travail et aussi le maintien des équipage à 3 .

Cette lutte a redonné confiance aux salariés, les a motivé pour ne plus se laisser faire et ne plus accepter l’inacceptable de la part de la direction. Cette lutte a permis que des liens de solidarités se tissent et de démontrer que les salariés unis ont la force nécessaire pour faire face à leur direction et obtenir gain de cause sur leurs revendications.









mercredi 20 décembre 2017

Action BDS : PAS de CRIMES, PAS d’HP (Hewlett-Packard) dans mes CADEAUX de NOËL !

Tout savoir sur la campagne BDS (lire le dossier du NPA: ICI)


Action BDS devant Auchan Nord,
le samedi 23 décembre à 10h00.

Nous assistons à l'accélération de la politique de colonisation et d'apartheid, et de la fascisation, en Israël même (destruction des maisons des Palestiniens, expulsions des Bédouins, discriminations, emprisonnements, dont l'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, etc.), en Cisjordanie-Jerusalem-Gaza (10 ans de blocus), et de l'aggravation de la situation des réfugiés, sur fond de soutien outrancier de Trump à l'Etat colonial, et d'absence prolongée de volonté des Etats -dont la France- pour faire appliquer le droit.

Pour faire face à cette situation, le mouvement BDS joue un rôle crucial pour soutenir les Palestiniens.

Notre action fait partie de la campagne internationale de boycott des produits Hewlett Packard en raison de la complicité avec le système d'apartheid israélien de HP et des entreprises dérivées, comme DXC : utilisation des technologies HP pour les checkpoints et le contrôle des Palestiniens, pour le blocus de Gaza, pour la colonisation, etc. Et nous dénoncerons l'annexion de Jérusalem par L’État colonial.

Rendez-vous le 23 décembre
à 10h devant Auchan Nord
(face à la boutique ORANGE, proche du tramway).

Nous distribuerons le tract ci-dessous et ferons signer la pétition pour la suspension des accords UE-Israël.






mardi 19 décembre 2017

UN GOUVERNEMENT DE MILLIONNAIRES AU SERVICE DES MILLIONNAIRES ET DE LA FINANCE



La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique vient de publier les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement. Sans grande surprise, ce gouvernement compte douze millionnaires.

Des ministres millionnaires

L’ancienne directrice des ressources humaines de Danone et désormais ministre du travail, Muriel Pénicaud, qui avait réalisé une plus-value de plus d’un million sur la ventes d’actions de sa propre entreprise est la plus riche des ministres avec 7,5 millions de patrimoine.

Elle est suivie de près par Nicolas Hulot, le seul ministre encore considéré de « gauche » et écologiste par la majorité de l’opinion publique. Ce dernier affiche un joli patrimoine de 7,2 millions d’euros et pas moins de 6 voitures.

Ces révélations ne sont ni surprenantes ni nouvelles puisque sous le dernier gouvernement de Valls on comptait déjà 14 millionnaires et 8 dans le gouvernement Ayrault.

Comment s’étonner
alors que ce gouvernement et ce président
sont au service de leur classe ?

Mais soyons rassurés, les millionnaires du gouvernement verront grâce à la suppression de l’ISF leur fortune exonérée d’impôts.

Pauvres riches

Elle est pas belle la vie ? Bon évidemment, il y a ceux et celles qui connaissent des mois difficiles comme cette députée La République En Marche qui se plaint de « son maigre » salaire de 5.372 euros mensuel qui l’oblige à manger des pâtes et à s’habiller avec des vieux vêtements.

On comprend ainsi mieux l’appel aux dons du président de La République En Marche, Christophe Castaner, alors que son parti va recevoir, suite aux élections législatives, plus de 20 millions d’euros de l’Etat par an.

Et ces pauvres députés qui ont de telles difficultés financières pour se loger que l’assemblée nationale pour « améliorer leurs conditions de vie et de travail », les rembourseront chaque mois de 1200 euros par mois…

En 2018, Tout changer, rien lâcher

De qui se moquent-ils ? De nous, sans aucun doute, à qui ils viennent de réduire les APL, d’augmenter la CSG et ainsi réduire les retraites et la rémunération des fonctionnaires, d’instaurer la journée de carence, sans oublier le dynamitage du code du travail.

Ce président et ces ministres millionnaires viennent également de décider de geler le SMIC. Les salarié.e.s devront se contenter d’un bien maigre 1,24% de relèvement du smic, en application de la formule censée rattraper les effets de l’inflation.

Pas étonnant quand on sait que ce gouvernement ne pense qu’aux « premiers de cordées » et qu’il déroule le tapis rouge fiscal aux traders londoniens.

La victoire des salarié-e-s d’ONET après 45 jours de grève montre une nouvelle fois que seule la lutte paie et en 2018 plus que jamais, la nécessité de faire converger nos luttes pour s’affronter toutes et tous ensemble à ce gouvernement sera d’actualité.


Enrageons-nous !

dimanche 17 décembre 2017

TRUMP, NETANYAHOU : JÉRUSALEM N’EST PAS À VOUS !

Donald Trump a décidé de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, et d’y déménager l’ambassade des États-Unis, jusqu’alors située à Tel Aviv. Une décision hautement symbolique, un encouragement adressé à Israël et à sa politique coloniale.

Rupture symbolique avec Clinton et Obama ?
Volonté de satisfaire la très sioniste
droite chrétienne évangélique ?
Contre-feu allumé suite à l’inculpationde Michael Flynn,
son ancien conseiller à la sécurité nationale,
dans « l’affaire russe » ?

Il y a du vrai dans chacune de ces explications. Mais c’est aussi la vision du monde selon Trump : indépendamment des conséquences, il décide tout seul, y compris contre ses alliés et ses conseillers.

Une vision mystique de la politique qui se double de son habitude de golden boy et de sa posture anti-establishment, d’un mépris pour le réalisme qui prédominait dans la diplomatie US, qu’il assimile à de l’indécision et donc à de la lâcheté.

Jérusalem occupée, Jérusalem colonisée 

La décision de Trump ne va pas bouleverser la situation sur le terrain. Jérusalem est en effet déjà occupée par Israël n’a jamais respecté le droit international.

En 1968, soit un an après la conquête de la partie orientale de la ville, la résolution 252 de l’ONU exigeait d’Israël de « s’abstenir immédiatement de toutes nouvelles actions qui tendent à modifier le statut de Jérusalem ».

En 1980, suite à l’annexion « officielle » de Jérusalem-Est, la résolution 476, de cette même ONU, évoquait « une violation du droit international ».

Cela n’a pas empêché Israël de mettre en œuvre sa politique coloniale. Les colonies se sont développées à grande vitesse (plus de 200 000 colons aujourd’hui) tandis que les Palestinien-e-s recevaient les permis de construire au compte-gouttes. Plus de 80 000 d’entre eux (sur 300 000) vivent aujourd’hui dans des logements qu’Israël juge « illégaux » et sont sous la menace d’un ordre de démolition.

Un encouragement pour Israël

Les discours sur la « mort du processus de paix » sont hypocrites, car il n’y a jamais eu de processus de paix ! Mais la satisfaction cynique des responsables israéliens et de leurs soutiens montre qu’ils se sentent confortés dans leur impunité, à l’instar de ceux qui demandent à Macron de suivre Trump… comme le Crif, une organisation pro-Israël qui, s’est cru une fois de plus autorisé à parler « au nom des juifs de France ».
Un Macron dont les pathétiques déclarations, lorsqu’il a reçu Netanyahou le 10 décembre, « invitant » le Premier ministre israélien à faire « des gestes courageux envers les Palestiniens », ne risquent pas de changer quoi que ce soit.

Rompre l’isolement des Palestinien-e-s


Israël va accentuer encore un peu plus son emprise sur Jérusalem et les autres territoires palestiniens. Les Palestinien-e-s ont conscience de la dégradation du rapport de forces et qu’ils ne peuvent compter sur un soutien de la part des États arabes qui privilégient un rapprochement avec Israël et les États-Unis.


Les Palestinien-n-e-s sont isolés : l’urgence est donc à la solidarité, à la construction de la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël. Il faut aussi revendiquer la libération de Salah Hamouri, militant franco-palestinien emprisonné pour ses activités politiques.

samedi 16 décembre 2017

NOTRE-DAME-DES-LANDES : DÉFENDRE LA ZAD DANS TOUS LES CAS

Communiqué du NPA 44 du 16 décembre 2017

Enfin ! pour la première fois un rapport qui prend en compte la plupart des éléments répétés depuis des années par les opposant·e·s à l'aéroport de Notre-Dame-des Landes.

Qu'il s'agisse de la remise en cause de « l'utilité publique du projet » donc du bien fondé de celui-ci, ou de la consultation de juin 2016 aujourd’hui bel et bien qualifiée de « défaillante » .

Si tout ceci va globalement dans le bons sens, il nous faut rester sur nos gardes car la décision ne sera pas tant technique que politique.

Rester vigilant·e·s également contre toute tentative de division du mouvement d'opposition.

L'abandon de l’aéroport ne solderait pas le conflit qui nous oppose à ce gouvernement et à son monde, ce monde aux services des intérêts des plus riches, ce monde qui au nom de la croissance et du productivisme sacrifie partout notre environnement, ce monde qui sacrifie les emplois locaux aux profits des multinationales.

L'ensemble des habitant·e·s est aujourd'hui expulsable et la petite musique sur « la restauration de l’État de droit », dont la partition fut initiée en son temps par Valls, risque de dominer la séquence qui s'ouvre. Cette petite musique pourrait se transformer en gros son des grenades lacrymogènes sur la Zad.

Cela veut dire que le combat pour défendre la Zad, contre les expulsions, pour le retour des exproprié·e·s, mais également pour la défense des projets d'alternatives sociales et écologiques à l’œuvre est plus que jamais d'actualité. 

SOLIDARITÉ AVEC LES RÉFUGIÉS, RÉGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS


Le NPA après avoir participé à la manifestation de MENTON ce samedi pour exiger l’ouverture des frontières, la régularisation des sans papiers et la liberté de circulation et d’installation, appelle à participer au

RASSEMBLEMENT
à l’appel de la LDH, de la CIMADE et de RESF
LUNDI 18 DÉCEMBRE 2017
dans le cadre de la journée internationale des migrants
18H00 devant la préfecture à Clermont-Ferrand
à partager l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/1152940818170056/


lire l’appel à mobilisation ci-dessous


lundi 11 décembre 2017

RÉUNION – DÉBAT sur le FASCISME et l’ANTIFASCISME

LEURS AVANCÉES SONT FAITES DE NOS RECULS
FACE À L’EXTRÊME-DROITE

RÉSISTANCE ANTIFASCISTE


RÉUNION-DÉBAT
SUR LE FASCISME ET L’ANTIFASCISME
JEUDI 14 DÉCEMBRE
À 20H00
CENTRE ASSOCIATIF JEAN RICHEPIN (Salle 6 )
21 rue Jean Richepin, à Clermont-Ferrand

ÉVÉNEMENT FACEBOOK




L'antifascisme fait partie de l'ADN du Nouveau Parti Anticapitaliste : « L’écologie, le
féminisme, les luttes LGBTI, l’antiracisme, l'antifascisme, l’internationalisme (...) ne sont pas des postures de seconde importance, mais sont au coeur de notre projet » le NPA est défini, entre autre, comme « Un parti qui hérite des luttes démocratiques et antifascistes ».

Pourtant, alors que le Front National a récemment recueilli plus de 10 millions de voix, que
ses thèses racistes et autoritaires sont au centre de la quasi totalité du champ politique, que des groupuscules d'extrême droite radicale ont le vent en poupe, notamment portés par l'élan pris lors des « manifs pour tous », l'antifascisme ne semble plus être une évidence pour les milieux militants progressistes.

Au-delà, nous constatons qu'il ne l'est plus également pour de larges pans des classes populaires et de la jeunesse où il paraissait presque naturel jusqu'au milieux des années 90.

À la question « quel type d'activité antifasciste mettre en place ? », se substitue de plus en plus la question de la pertinence même d'une activité antifasciste autonome. Ce doute repose lui-même sur un certain nombre d'interrogations comme « y a-t-il un danger fasciste aujourd'hui en France ? », « le FN est-il un parti fasciste ? Fascisant ? »

En introduction, nous interrogerons le concept de fascisme en proposant quelques critères de définition.

Le congrès du Front National se tiendra les 10 et 11 mars 2018 à Lille, nous vous présenterons pour conclure les initiatives progressistes prises à cette occasion.

Le NPA 63 vous invite à en débattre le jeudi 14 décembre.
Le débat pourra ensuite se poursuivre plus informellement autour d'un pot convivial.

mardi 5 décembre 2017

SOLIDARITÉ MIGRANT-E-S : TOUT-E-S À MENTON LE 16 DÉCEMBRE !

Le collectif Solidarité migrants 06, le collectif La Roya citoyenne, la Coordination sans-papiers 75 et la Coalition internationale des sans-papiers et migrant-e-s appellent à une manifestation de solidarité avec les migrant-e-s le samedi 16 décembre à Menton*, dans les Alpes-Maritimes,  à la frontière franco-italienne.



Nous reproduisons ci-dessous leur appel.

Liberté pour tout-e-s et solidarité
avec les migrant-e-s : ouvrez les frontières !


En prélude à la journée internationale des migrants, retrouvons-nous le samedi 16 décembre à Menton :
– pour célébrer la journée internationale des migrant-e-s et donner de la visibilité à toutes les initiatives qui seront prises dans ce cadre
– parce que cette frontière est devenue un des symboles de l’inhumanité des politiques migratoires de l’État français et de l’Union européenne et du développement de l’État policier
– parce qu’aux mort-e-s des frontières s’ajoutent la multiplication des mesures d’enfermement et d’expulsion, les milliers de migrant-e-s à la rue, y compris des enfants et des jeunes isolé-e-s, le harcèlement policier et la chasse aux sans-papiers
– parce que le gouvernement français, au travers de l’inscription des mesures d’urgence dans le droit commun contredit encore plus le droit d’asile et que ce même gouvernement prépare une nouvelle loi durcissant encore sa politique migratoire dans un sens liberticide
– parce que cette région est devenue le symbole des solidarités qui existent sur tout le territoire avec les migrant-e-s. Mais elle est aussi devenue, après Calais, le symbole de la répression contre ce mouvement et les personnes solidaires
– pour dire « ça suffit ! », pour mettre fin à l’acharnement contre les migrant-e-s et aux discours et politiques racistes et sécuritaires qui gangrènent toute notre société. 
Nous manifesterons pour :

– l’accueil des migrant-e-s
– la liberté de circulation et de résidence (art. 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen
– la régularisation des sans-papiers
– l’abrogation des accords de Dublin
– la solidarité et l’égalité des droits pour tout-e-s
– l’abrogation de tout «délit de solidarité» et l’abandon de toutes les poursuites contre les personnes solidaires