Un
appel de FO et Solidaires à la grève illimitée dés le 12
décembre a été lancée, suivi par 90 % des éboueurs de
Véolia propreté. Leurs revendications portées sur des
augmentations de salaires et l’amélioration de leurs conditions de
travail.
La
direction n’était pas disposé à négocier avec les salariés en
lutte et de prendre en compte leurs revendications.
Les
salariés ont tenu un piquet de grève, chaque jour de 4h00 à 22H00
devant l’usine, avec des AG quotidiennes pour décider des suites à
donner au mouvement.
Au
4ième jour, ils ont décidé d’interpeller les élus de
l’agglomération clermontoise qui finance Véolia pour assurer le
service de ramassage des ordures et doivent s’assurer du respect du
contrat inclus dans l’appel d’offre. Ils ont expliqués aux élus
, la dégradation de leurs conditions de travail (camions dans des
états déplorables qui tombe en panne ,tous les quatre matins, pas
suffisamment de mécaniciens pour les réparer, diminution des
équipages à 2 sur certaines tournées de ramassage au lieu de 3) et
leurs salaires insuffisants pour les tâches demandés et la
pénibilité de ce travail.
Ils
ont eu une écoute attentive des élus qui ont écrit à Véolia pour
lui demander des comptes, afin qu’il réponde et écoute les
revendications des salariés pour que cesse ce mouvement et que le
service pour lequel l’agglomération clermontoise paye soit rendu.
Pendant
4 jours, la solidarité entre les salariés n’a eu de cesse de
s’amplifier, le mouvement s’est maintenu comme au premier jour,
le relais médiatique important, les ordures commençant à s’empiler
dans la ville, la direction a du revoir sa copie et accepté de
nouveaux négocier.
Après
4 jours de luttes, la direction a été obligée d’accorder une
prime exceptionnelle de 55 Euros mensuelles pendant 1 an
renouvelable, que les intérimaires est la même organisation que
l’ensemble des salariés , la mise en place de groupe de travail
syndicat et direction pour agir sur l’amélioration des conditions
de travail et aussi le maintien des équipage à 3 .
Cette
lutte a redonné confiance aux salariés, les a motivé pour ne plus
se laisser faire et ne plus accepter l’inacceptable de la part de
la direction. Cette lutte a permis que des liens de solidarités se
tissent et de démontrer que les salariés unis ont la force
nécessaire pour faire face à leur direction et obtenir gain de
cause sur leurs revendications.