Face
aux Guyanais qui sont venus lui rappeler les engagements de l’Etat,
Macron a signifié une fin de non-recevoir en leur répondant qu’il
n’était « pas le Père Noël ».
En
affichant son mépris habituel, Macron a provoqué une explosion de
colère, seule réponse qu’il mérite ! Mais Macron a sans doute
« oublié » les milliards de cadeaux pour les
ultra-riches prévus dans le budget 2018. Regardons d’un peu plus
près sa hotte pour la minorité de ses amis.
Santa
classe
Macron
dément que la fin de l’ISF (impôt sur la fortune) et la création
d’un Prélèvement forfaitaire unique (PFU), plafonné à 30 %, sur
les revenus du capital appelée aussi Flat Tax soit des cadeaux pour
les plus riches. Selon lui, ce serait même une mesure de justice
voir de solidarité permettant à certains exilés fiscaux de
revenir.
Selon
le président PS de la commission des finances du Sénat, grâce à
ces deux réformes, chacun des 100 foyers français détenant les
plus grandes fortunes gardera au fond de sa poche le total d’un
million et demi d’euros par an, soit 125 000 euros par mois, soit
l’équivalent de plus de 100 Smic par tête.
Père
fouettard
Depuis
à peine 6 mois à la tête du gouvernement, Macron a raison de dire
à la majorité du monde du travail qu’il n’est pas le père
Noël. Non pour nous c’est le Père fouettard. Sélection à
l’université, suppression de 150 000 emplois aidés, diminution
des APL, augmentation de la CSG, réduction des budgets des services
publics et de la Sécurité sociale, augmentation du forfait
hospitalier, baisse des indemnités chômage, remise en cause de
retraites…
Toutes
ces mesures appauvriront encore plus une majorité d’entre nous et
permettront au gouvernement de se féliciter d’avoir fait des
milliards d’économies… pour financer les cadeaux aux plus
riches.
Sans
oublier le permis de licencier et de précariser accordé à
l’ensemble du patronat via la loi travail XXL et la baisse de
l’impôt sur les sociétés (IS). Et tout cela au nom du bien
public évidemment !
Toutes
et tous ensemble :
mobilisons-nous
le 16 novembre
et
après
Le
16 novembre prochain la CGT, FO et Solidaires appellent à une
nouvelle journée de grève et de manifestation contre la politique
du gouvernement.
Nous
devons nous saisir de cette occasion pour nous faire entendre
massivement une nouvelle fois. Mais on l’a vu, les journées sans
lendemain, sans unité ne sont pas suffisantes pour développer un
mouvement social puissant.
Face
à ce gouvernement et sa politique de destruction de nos conquêtes
sociales, il est indispensable d’ancrer la mobilisation et la grève
partout, de faire converger les luttes de façon globale et unitaire,
en réunissant organisations syndicales, associations et partis, pour
la construction d’un mouvement d’ensemble contre la politique
globale de ce gouvernement.
Le
16 novembre doit être un rendez-vous essentiel à la construction de
ce mouvement d’ensemble.
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