Depuis
le 3 octobre une
centaine de demandeurs d’asiles, dont une quarantaine d’enfants
ont posé leurs tentes dans l’enceinte de la faculté de lettres de
Gergovia.
Ils
viennent d’Albanie, de Russie, de Tchetchénie, du Kosovo, du Mali,
d’Algérie. Ailleurs dans un squat plus
de trente mineurs isolés venus de différents États africains
« vivent » avec l’aide de militant-e-s de RESF. Avec
le soutien des membres du Réseau Éducation Sans Frontières, les
familles et les personnes isolées se sont regroupées pour faire
respecter leur droit à un logement digne.
Depuis
plusieurs mois, les services de l’État les laisse vivre dans le
dénuement le plus total sans toit au dessus de leurs têtes, sans
accès à l’eau ni à des sanitaires. Les pouvoirs publics
(Préfecture, Mairie, Conseil Départemental) se renvoient la balle,
laissant la situation pourrir et confrontant ces familles et ces
enfants aux dangers et à l’insalubrité de la rue et maintenant au
froid.
Beaucoup
sont demandeurs d’asile
et de ce fait l’État leur doit le logement.
C’est un droit.
C’est à la préfecture de rendre ce droit accessible.
et de ce fait l’État leur doit le logement.
C’est un droit.
C’est à la préfecture de rendre ce droit accessible.
Des
solutions existent. A l’échelle seule de la
ville de Clermont-Ferrand, plus de 4000 logements sont vides et
pourraient accueillir ces personnes. Les
lieux immédiatement utilisables existent. La
loi de réquisition administrative des logements vacants le permet.
Il faut l’appliquer.
Face
à cette situation sanitaire et humanitaire dramatique, les
demandeurs d’asiles soutenus par les associations ont pris leur
sort en main pour s’organiser, lutter collectivement et exiger des
solutions de relogement pérennes pour l’hiver et une issue
positive à l’examen des situations administratives.
RESF a
été reçu en préfecture dès le 4 octobre. La délégation a fait
savoir à la préfecture que nous réfutions son tri organisé
entre « bons » et « mauvais »
migrant-e-s.
Nous
revendiquons un toit pour l’hiver, c’est un droit au moins pour
les demandeurs d’asile et les services de l’État sont incapables
de répondre à ce droit.
La
manifestation de vendredi 6 octobre a rassemblé plus de 350
personnes de la Fac de lettres à la préfecture et la solidarité de
la population avec les « campeurs » de la fac de Lettres
est énorme.
Des
cours de français se déroulent avec succès. Chaque jour la
solidarité et la lutte s’organisent de manière exemplaire. Chacun
peut passer avec sa couverture, sa soupe ou son sourire…
La lutte s’organise !
Toutes
et tous ensemble
construisons la lutte et la solidarité
pour que personne ne soit à la rue.
construisons la lutte et la solidarité
pour que personne ne soit à la rue.
UN TOIT UNE ÉCOLE DES PAPIERS !
rendez-vous
de lutte et de solidarité
Chaque
jour une AG est organisée à 18H.
RASSEMBLEMENT
Vendredi 13 octobre
de 18H à 20H Place de Jaude
MANIFESTATION
SAMEDI 14 OCTOBRE
14h30 Fac de lettre vers la préfecture.
À
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