Ce
mardi 10 octobre, l’ensemble des syndicats de la fonction
publique et diverses autres organisations –de la SNCF, la chimie,
des rassemblement unitaires départementaux – appellent à la
mobilisation.
À
Clermont-Ferrand
MANIFESTATION
à
10H00 Place du 1er mai
La
politique de Macron contre les fonctionnaires aggrave les attaques du
gouvernement Hollande : gel du point d’indice, rétablissement
du jour de carence, suppressions de 120 000 postes de
fonctionnaires, coupes budgétaires…
A
l’hôpital, dans les écoles, dans les mairies, dans toute la
fonction publique, le choix est fait de sacrifier les fonctionnaires
et les services rendus à la population pour donner aux riches et aux
grands groupes capitalistes.
Macron :
une politique cohérente…
au
service des capitalistes
Macron,
le président des riches, est en mission commandée pour satisfaire
une petite minorité, celle des patrons du CAC 40, des gros
industriels, des groupes financiers…
Sa
politique suit une logique implacable : casser les acquis
sociaux, le code du travail, nous livrer à l’arbitraire patronal
pour relancer la machine à profits sur le dos des salariés.
Pour
nourrir les appétits des capitalistes, le gouvernement a décidé de
supprimer l’ISF, baisser les APL, diminuer le salaire brut (les
cotisations qui permettent de financer la sécu, le chômage ou les
retraites).
Les
attaques contre la fonction publique s’inscrivent dans cette
logique. Il devient insupportable pour les possédants que certains
secteurs échappent à la loi du marché. Ils veulent liquider
la fonction publique et les services qu’elle rend à la
population !
Public,
privé, jeunes scolarisés,
c’est
toutes et tous ensemble qu’on peut gagner
Le
camp d’en face est uni et homogène dans l’offensive qu’il mène
contre nous. Nous ne pourrons pas gagner si nous nous battons en
ordre dispersé. La lutte contre les ordonnances, pour la
défense du service public ou contre la sélection à l’entrée de
l’Université doit être un seul et même combat.
Nous
avons besoin d’un mouvement d’ensemble, d’une grève
générale, qui permette d’inverser le rapport de force.
Ce
n’est pas le « dialogue social », qui vise à
négocier sans rapport de force, mais un mouvement de grève
prolongé, reconductible, qui arrête la machine en occupant les
lieux de travail, les entreprises et les services !
Contre
le chômage et pour nos droits,
pour
une rupture avec le capitalisme
Nous
n’avons plus rien à attendre de ce système qui sans cesse génère
oppressions et exploitation, tente de nous prendre le peu de droits
que nous avons. Cela se saurait si le chômage pouvait être combattu
par leurs recettes libérales. Depuis 30 ans qu’ils essayent,
jamais le chômage n’a été aussi élevé !
Il
faut rompre avec ce système capitaliste.
Face
au chômage, il faut partager le temps de travail !
Face
à la chute du pouvoir d’achat, il faut augmenter tous les salaires
de 300 euros et lier leur évolution à celle du coût de la vie.
Face
aux fermetures d’usines, nous devons socialiser les principaux
secteurs de l’économie, étendre et non réduire les « services
publics », placer l’économie sous le contrôle des
salarié-e-s et de la population.
Ainsi,
la majorité déciderait de ce qu’on produit, pour quoi et
pour qui on le produit, dans le respect des êtres humains et de
l’environnement.
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