dimanche 8 octobre 2017

DES CONDITIONS D’ÉTUDE DÉSASTREUSES,UNE LOI TRAVAIL QUI DÉTRUIT NOTRE AVENIR : TOUTES ET TOUS DANS LA RUE LE 10 OCTOBRE !

Sans-facs, TD surchargés, amphis bondés, sélection en licence : le gouvernement accélère la destruction.

Quatre mois après l’élection de Macron, la rentrée universitaire a été une occasion pour le gouvernement de commencer à détruire nos universités.

En effet, alors que l’enseignement manque déjà cruellement de moyens, le gouvernement a coupé 331 millions d’euros au budget de l’enseignement supérieur et 75 millions à l’éducation nationale, aggravant une situation déjà intenable pour les étudiant-e-s, dont beaucoup doivent se poser la question d’arrêter faute de pouvoir étudier dans des conditions convenables : 60 % des étudiant-e-s sont obligé-e-s de se salarier, et le taux de chômage est de 25 % chez les jeunes !

Une précarité qui est telle qu’un-e étudiant-e sur quatre vit sous le seuil de pauvreté…

Comme les budgets des universités baissent et que le nombre de bachelier-e-s augmente (40 000 en plus en 2017), les formations débordent, et 3000 bachelier-e-s ne sont toujours pas inscrit-e-s.

Des salles de cours surchargées, des effectifs réduits à peau de chagrin entraînant même l’incapacité de certains cours à se tenir, des salaires gelés, des contrats précaires, en bref, des conditions de travail et d’études inadmissibles auxquelles vont se rajouter la suppression de 120 000 postes dans la fonction publique !

Toutes ces attaques augurent la nouvelle université que le patronat aimerait construire : fermée aux classes populaires et plus élitistes, avec des diplômes sur mesures pour les grandes entreprises.

C’est pourquoi il veut instaurer dès l’an prochain la sélection en L1 grâce à des prérequis qui écarteront toujours plus de personnes des universités.

Pour nos conditions d’études
et contre un futur de plus en plus précaires,
tout-e-s dans la rue le 10 octobre !
À Clermont-Ferrand à 10H00 Place du 1er mai


Après les 12 et 21 septembre, deux dates de mobilisations réussies auxquelles ont participé des centaines de milliers de jeunes et de travailleur-se-s, soutenu-e-s par 55% des français-e-s, la lutte contre Macron et son monde n’en est qu’à son début.

Le 10 octobre, les syndicats de la fonction publique appellent à la grève. Les étudiant-e-s doivent se saisir de cette date de mobiliser pour clamer haut et fort qu’on ne peut pas étudier dans des TD à 45 élèves, qu’on ne veut pas vivre dans le monde de la loi travail XXL, qu’on ne veut plus avoir à choisir entre Deliveroo et MacDo.

Cette journée doit être une journée de mobilisation de toute la fac: les professeur-e-s dont les postes sont menacés, les personnels dont la charge de travail ne fait qu’augmenter, les doctorants dont les bourses sont de moins en moins nombreuses : face à un Macron qui menace toute l’université française, il faut opposer une union entre profs, étudiants et personnels !

Cette casse l’université touche les étudiant-e-s comme les personnel-le-s, dont les postes sont tout aussi menacés.

Une raison de plus qu’au niveau des universités, personnel-l-e-s et étudiant-e-s luttent main dans la main dans les assemblées générales et dans la rue, pour exiger des moyens à la hauteur des besoins, en finir avec la sélection (que le gouvernement veut instaurer sur dossier à l’entrée de la fac!) et faire barrage au projet de Macron qui ne nous réserve que précarité et conditions insoutenables de vie, de travail et d’études !

Pour permettre cette mobilisation, il faut exiger la banalisation de tous les cours le 10 octobre, pour nous permettre de descendre dans la rue.


D’ores et déjà, des secteurs du privé, comme les cheminot-e-s ou les routier-e-s, commencent à se rallier aux fonctionnaires en appelant à la grève, voyant en cette journée un potentiel point de rendez-vous contre Macron et l’ensemble de sa politique anti-sociale, pour construire le « tous ensemble » nécessaire à faire barrage à son projet ; les étudiant-e-s et toute l’université doivent les rejoindre !

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